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3,08

sur 390 notes
Chronique de la vie qui passe, ou qui est passée, avec ses petits bonheurs et ses petits échecs, racontée au fil de l'eau, sans passion mais sans amertume.
Et si c'était ça le bonheur semble conclure James Salter, ne pas se prendre la tête et prendre les choses comme elles viennent.
Mais nous n'avons pas tous la chance comme Bowman que tout nous tombe dessus sans effort, le boulot et les femmes.
Du coup je ressors de cette lecture en anglais mitigé : la qualité d'écriture m'a conduit jusqu'au bout mais j'ai eu du mal à m'intéresser et à me retrouver dans toutes les anecdotes, attendant qu'il se passe quelque chose mais non on reste dans l'ordinaire, si ce n'est qu'une nouvelle femme apparaît toujours miraculeusement au bon moment pour remplacer celle qui est partie sans drame et sans séquelle.
Une sorte de vie rêvée donc que l'on comprend mieux quand on sait que c'est écrit par un nonagénaire qui doit faire le bilan de sa vie.
Et finalement Bowman est attachant, comme si toute sa vie était un bonus apres être passé si près du néant pendant la guerre.
Lu avec plaisir finalement.
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J'avais beaucoup aimé Une vie à brûler ,qui avait un fond historique :la seconde guerre mondiale. Ici, il s'agit du monde de l'édition on y rencontre peu de livres mais beaucoup de femmes et de sexe ,mais l'ensemble est assez creux (dommage pour un auteur enfin de vie ) malgré une assez belle écriture
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Lâché après 50 pages d'ennui profond.
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Quel ennui!!!
Je trouve étrange que ce roman ait été élu "Meilleur roman étranger du magazine LIRE" en 2015...
Le foisonnement des personnages tous semblables ou presque, m'a énormément agacée: divorcés 2 ou 3 fois, liés à des personnages de la haute société bourgeoise de l'après- guerre américaine, n'hésitant pas à tromper / trahir le mari ou la femme, voire même l'enfant. C'est lourd, trop lourd de clichés. C'est l'"American way of life" glorifié à outrance, où on travaille à peine mais où on profite de la vie: maisons spacieuses, voyages intercontinentaux, soirées de gala et tableaux de grands maîtres. Il n'y a ni remord, ni regret: on profite de tout ce qui peut être abusé.
Un roman "étouffant".
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James Salter, décédé depuis peu, est un grand écrivain américain. Je ne peux en douter, sa maîtrise est comparable à celle d'un Faulkner, d'un Hemingway, d'un Miller, d'un Fitzgerald...
Le premier chapitre de son roman (autobiographique ? ) , qui raconte la bataille d'Okinawa, démarre en trombe. Une vision de l'horreur parfaitement décrite .
On a envie de s'intéresser à ce marin presque adolescent, Philip Bowman, qui réchappe de ce sanglant épisode et se construit une vie d'éditeur, au coeur du monde intellectuel new-yorkais des années 50.
Des rencontres, des femmes, une vie plutôt rangée, en tout cas pas dissolue, des voyages (magnifiques passages sur Madrid et Séville), un foisonnement de personnages (tiens : pourquoi, systématiquement, des couples divorcés ? ). Philip Bowman ne parvient pas vraiment à me captiver. C'est un héros en demi teinte, qui ne semble pas avoir véritablement de passion, qui subit parfois ; j'aimerais plus d'audace, quelqu'un qui franchisse résolument les lignes.
Déception, à ce stade de ma lecture, pour un auteur encensé.
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Ce livre nous mène dans la vie de Philip Bowman, de la Seconde guerre mondiale jusqu'aux années 1980, de son premier mariage jusqu'aux tentatives de nouvelle union, de son divorce aux autres séparations, de ses rencontres littéraires aux soirées mondaines de l'édition. Ce livre est juste cela, la vie d'un éditeur newyorkais et beaucoup plus, des dizaines de vies marquées par le passé. En parallèle de la vie de cet homme, James Salter nous emmène dans celle des personnages secondaires. Par exemple, un collègue de Bowman, éternel célibataire, rencontre une femme incroyable connaissant le bonheur jusqu'à sa disparition tragique.
Ce livre raconte des hommes et des femmes voulant trouver leur place, parfois aveuglés par le besoin de se marier, de mieux s'intégrer à leur société, à leur époque. Ils sont tous à la recherche du bonheur. La découverte la plus réjouissante et la plus apaisante pour ces personnages est de s'apercevoir qu'il en existe plusieurs formes. Toutefois, alors qu'ils avancent vers une vie rêvée, les personnages sont toujours touchés par une certaine mélancolie. le poids du passé, le regret de quitter un certain confort, imprègnent chaque esprit.
La lecture et la découverte de ces vies sont riches de sensations. Il y a la nostalgie mais également de la sensualité, du romantisme et une profondeur incroyable. L'auteur arrive à bouleverser et à émouvoir. Tous les personnages tentent de résister à la tentation de plonger dans le passé pour privilégier le plaisir du présent et le mouvement du futur.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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[Livre audio lu par Éric Herson-Macarel]

Un ensemble critique qui m'a inspirée au Masque et la Plume. Emprunté en audiolivre. Une écoute rapidement abandonnée. Les ingrédients, le monde de l'édition, pourquoi pas. le ton distancié m'a laissée glisser jusqu'à terre comme une limace sur un plan savonneux. Pas d'accroche.


Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Roman sur l'Amour, le sentiment amoureux et son expression, mais d'une écriture qui me l'a rendu assez impénétrable. Un foisonnement de personnages et d'annecdoctes sur ceux-ci disperse bien trop, à mon goût, la trame principale qui s'évapore très rapidement.
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Philip Bowman revient tout juste de la guerre. Il a 18 ans.
Il retourne chez lui en héros à bord d'un porte-avion. Il ne devait jamais oublier ce jour comme aucun de ses camarades ou compagnons de cabine, cette attente fébrile du retour...le plaisir de revoir son pays et sa famille.
Il retrouve avec joie son oncle Frank, sa tante Dorothy, et Beatrice, sa mère, qui fêtent son retour comme il se doit.
Mais tout n'est pas parfait et la guerre l'obsède et occupe ses pensées...
Accepté à Harvard, il va poursuivre ses études et choisit de devenir journaliste. Mais il ne trouve aucun job. Il aimerait travailler au "Times" mais on ne le prend pas. Finalement il accepte un travail de lecteur de manuscrits chez un éditeur. C'est pour Philip le début d'une nouvelle vie : le patron, Robert Baum, est lui aussi un vétéran. Il a frôlé la mort et les deux hommes sympathisent.
Philip ne reste pas longtemps simple lecteur, il va remplacer très vite un éditeur parti travailler ailleurs. Dans les années 50, le métier est en pleine progression et tout reste encore à inventer...
Un jour Philip, qui est un garçon plutôt timide et réservé, rencontre Vivian dont il croit tomber très amoureux. Mais tous deux sont d'un milieu social différent. Elle est la fille d'un grand propriétaire terrien de Virginie. Elle est surtout passionnée par les chevaux et pas du tout par les livres...
Le père de Vivian ne s'oppose pas à leur mariage. le jour de leur mariage Bowman est heureux à sa façon...
Mais jamais Philip ne pourra s'intégrer dans son milieu...
Suite à cet échec douloureux, Philip consacrera sa vie à poursuivre deux quêtes.
Tout d'abord, il va consacrer la plus grande partie de sa vie à son métier d'éditeur qui le passionne...un métier qu'il exerce consciencieusement et qui lui permettra de voyager beaucoup jusqu'en Europe et de rencontrer de nombreux auteurs.
Ensuite, malgré sa passion pour son métier, cela ne lui suffit pas...
Il entretiendra des relations passionnées, mais toujours éphémères, avec de jeunes femmes. Car comme tous les jeunes gens, Philip Bowman pense constamment au sexe et ne regarde les femmes que sous l'angle de leur physique et de ses propres fantasmes...

C'est un roman très américain qui décrit très bien la vie new-yorkaise des années 60. le thème de l'amour est le thème central du livre mais laisse heureusement un peu de place aussi à l'amitié masculine et au travail.
On sent que l'auteur a une vision d'un autre temps, assez "ringarde" parfois des rapports homme-femme. Presque toutes les femmes apparaissent capricieuses, volages et intellectuellement limitées. Les hommes eux ne pensent à rien d'autre qu'au sexe et à leur travail.
C'est un héros qui d'ailleurs ne m'a pas du tout touchée, à part au début du roman.
A partir du moment où il divorce, il devient narcissique et asocial, et s'apitoie sur lui-même à chacun de ses échecs. Il est plein de défauts, d'ambitions, de désirs et commet erreurs sur erreurs...
Lui qui ne ressent quasiment aucune empathie pour les autres n'a finalement que ce qu'il mérite ! Mais au fond, le lecteur se rend bien compte qu'il a du mal à vivre tout simplement sa vie d'homme adulte solitaire (ou célibataire) dans un monde moderne qui, à quelque part, le dépasse...

Pour en savoir plus...

Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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je ne vois aucun interet a ce genre de lectures.Je suis incapable de terminer la lecture de ce livre que je trouve tres ennuyant.Je regrette d'avoir lu les critiques de magazines,celles de lecteurs auraient ete bien plus utiles.
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