7 femmes

7 courts portraits d'écrivaines qui donnent envie d'aller plus loin, et qui dévoilent un peu de la lectrice qu'est Lydie Salvayre.

Mais quelle bonne idée cette biographie de 7 femmes écrivaines, qui sont allées au bout de leur passion et de leur folie pour certaines.Quoique toute passion n'est-elle pas que folie, et la folie et la passion ne valent-elles pas d'être vécues. On sent Lydie Salvayre absolument transportée par la vie et les ouvrages de ces êtres d'exception. Une découverte pour ma part quant à Bachmann, Tsvetaeva et Djuna Barnes. Un chapitre par autrice qui nous entraîne dans leur monde intérieur et valent ô combien tout discours sur le pourquoi et le comment de leurs oeuvres.

Intéressant et prenant. Sept femmes ecrivains habitées par la litterature. Rudes destinées dans l'ensemble. Portraits amoureux par Lydie Salvayre. En tête Colette et Virginia Woolf.

Une phrase de Pablo Neruda peut nous préparer à la lecture du nouveau livre de Lydie Salvayre 7 femmes : Sólo guardas tinieblas, hembra distante y mía, de tu mirada emerge a veces la costa del espanto. (Tu gardes les ténèbres, femme distante et mienne, de ton regard émerge, parfois, la terre d'épouvante.)
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J'aime l'écriture de Lydie Salvayre, son énergie et son lyrisme, sa force évocatrice moins présente à mon avis dans ce livre. Mais je lui sais gré de rendre hommage à ces femmes enchaînées à leur besoin d'écrire, ce besoin si fort qu'il leur donne courage et émancipation, femmes en avance sur leur temps.

Lu en 2016. Sept portraits croqués par une autre femme, laquelle fut imprégnée à jamais par les héroïnes de son adolescence. Sept femmes, sept écrivaines, romancières, essayistes ou poétesses. Un chapitre consacré pour chacune des sept : non pas de mini-biographies rébarbatives, mais le portrait vivant de passionnées, d'exaltées, d'anticonformistes, de solitaires, d'absolutistes, d'écorchés vives.
Ces sept "folles", comme les présente l'auteure, n'ont souvent connu qu'une gloire tardive, majoritairement posthume. Dérangeant beaucoup de leurs contemporains, car trop insoumises, réfractaires, provocantes, indésirables, incomprises et donc souvent mises en marge de la société, ou faisant le choix de l'exil... Leurs mots, eux, restent éternellement vivants, universels, intemporels et indélébiles. Ils NOUS incarnent !