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3,67

sur 1569 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un livre qui aborde le sujet très douloureux de la guerre civile en Espagne en 1936. Des personnages attachants, tout en nuances. Une page d'histoire à redécouvrir au travers du témoignage d'une femme âgée dont la vie entière a été conditionnée par ces évènements.
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L'Histoire

Ce récit, c'est Montse qui le raconte à sa fille, la narratrice et par son intermédiaire, au lecteur. Montse approche des quatre-vingt-dix ans et ponctue ses anecdotes de gros mots et de formules vulgaires (elle les a trop retenus toute sa vie conclura le médecin). Elle raconte dans un fragnol (français-espagnol) émouvant, comme la guerre d'Espagne est la période la plus sombre mais également paradoxalement, la plus "vivante" de sa vie.

A son récit se mêle la voix de Bernanos, témoin direct et révolté de la terreur exercée par les nationaux avec le soutien de l'Eglise. C'est dire si ce roman est actuel.

Le style

CRITIQUE COMPLETE SUR MON BLOG: http://les-ebooks-de-marie.over-blog.com/2015/01/pas-pleurer.html
Lien : http://les-ebooks-de-marie.o..
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La guerre d'Espagne vue de l'intérieur, mis en parallèle avec les écrits de Bernanos.
Commrnt une journée, une semaine de notre vie peuvent permettre de garder le cap. le souvenir est crucial pour se tenir droit, pour savoir que le rêve existe, qu'il est possible.
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une mère dont la memoire s'efface, sauf cette année merveilleusement tragique de 1936, que la fille veut écrire pour ne pas oublier, ne pas pleurer et comme en echo les phrases de Bernanos, temoin réel des evenements un tres beau livre
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Un régal, cette écriture mélangeant l'espagnol aux français, faisant appel à mes souvenirs d'enfance. J'avais l'impression d'entendre parler ma grand-mère.
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Ce livre est d'abord l'hommage d'une fille à sa mère. L'offrande de Lydie à Montserrat Monclus Arjonat, cette femme qui a refusé d'être une bonne humiliée, cette espagnole qui a connu l'euphorie des mouvements libertaires de 1936, cette fille-mère qui a éperdument aimé un français mais qui a épousé un autre homme pour sauvegarder l'honneur familial. À ce titre, la narration est tantôt prise en charge par Lydie Salayre, comme au début du roman, puis, sans nette démarcation, c'est Montse qui s'exprime avec son français entremaillé d'espagnol.
Ce roman est aussi une dénonciation des atrocités du franquisme à travers les allusions aux écrits d'un Bernanos indigné. En effet, à la vision enthousiaste de la Montse de 15 ans, Lydie Salvayre oppose celle de l'écrivain chrétien scandalisé par le cautionnement de l'Eglise vis-à-vis des horreurs perpétrées par les phalangistes.
« Pas pleurer » est donc une expression qui renvoie à la joie de vivre caractéristique de la mère, à son courage quand elle a dû fuir pour échapper aux assassins franquistes mais elle évoque aussi la générosité et l'intégrité de l'auteur des Grands Cimetières sous la lune ayant refusé de ne « pas pleurer » les pauvres gens victimes des commandos franquistes. Cet ouvrage, par le biais de deux points de vue opposés, donne donc un aperçu assez riche des prémices de la guerre d'Espagne.
Le style est appréciable et le lexique français, écorché par Montse, alterne avec les gros mots prononcés par la grand-mère et les expressions idiotiques espagnoles. le lecteur non hispanisant regrettera toutefois que celles-ci ne soient pas traduites, même si l'auteur a certainement pris cette décision dans le but de préserver leur saveur originale.
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