Face aux nouvelles forces de contestation pour détruire le fossé séparant la paysannerie, et le droit fondamental de la liberté féminine qui s'est presque partout formée en voulant éviter la division des ethnies, cette bourgeoisie d'État qui n'avait en tête de les intégrer par un subtil partage des fonctions dirigeantes. Cette volonté d'éliminer les forces centrifuges par l'instauration d'un parti unique faisant front autour d'un leader libérateur,
Thomas Sankara considéré comme le
Che Guevara de l'Afrique de l'Ouest. Il a lutté âprement pour les espoirs déçus de la jeunesse burkinaise, empêtrée par les rivalités dans la sarabande des coups d'état militaires formant un étau sciemment orchestré pour empêcher toutes les évolutions modernes libératrices nécessaires à la bonne santé d'un pays africain.