Enfermé.e

Enfermé : c'est ce petit garçon, prisonnier d'un genre dans lequel il ne se reconnait pas, prisonnier d'une famille qui le rejette, dans laquelle misère affective, violence, indifférence et incompréhension font le lit de son enfance malmenée, malaisée, malaimée.
Enfermée: c'est ce même petit garçon devenu Virginie, elle aussi prisonnière d'une identité qu'elle affirme mais qui ne correspond pas à son sexe de naissance.
Enfermé.e : c'est le parcours douloureux de Virginie, sa construction de soi dans une société intolérante et agressive.
Il est question d'enfermement tout au long de ce roman, au sens propre et au sens figuré. Celui de Virginie, prisonnière donc de son passé obsédant et aussi de son présent pour le moins hostile. Celui également d'une société retranchée dans des carcans normatifs.
Roman bien bien noir, parfois même un peu glauque dans les scènes de violence physique et sexuelle, mais originalité du thème de la transidentité et en parallèle de la transphobie. Pas étonnant que J. Saussey ait mis en exergue un extrait de la "mauvaise réputation" de G.Brassens, car rejet, mépris et haine sont toujours autant d'actualité face à la non-conformité aux modèles établis.
Mais dans cette violence et cette intolérance, il y a des étincelles d'encouragement, des rencontres autorisant à Virginie une renaissance nécessaire à sa survie...et l'espoir d'une vie future améliorée.
L'apaisement passera dans son cas par la confrontation, voire par la revanche et la vengeance. Victime d'un passé douloureux, elle deviendra enfin actrice du présent et par là-même accèdera à la liberté. En réalisant son Destin.
Ce roman de J. Saussey, bien différent de ceux que j'avais lus précédemment, permet cette réflexion sur la question de la transidentité et est en ce sens fort intéressant. Style percutant, panel d'émotions variées...
sans compter une jolie pirouette en toute fin !!

Le titre “Enfermé.e” prend tout son sens au fur et à mesure du livre. J'ai été touchée par le thème et la profondeur de cette histoire.
Je me suis attachée à Virginie même si parfois j'ai eu du mal à comprendre son comportement. Elle mène une vie à risque, elle se cherche....
En tant que maman, j'espère avoir le bon sens d'aider mon enfant et de le soutenir quoiqu'il arrive....la tolérance devrait se trouver dans tous les foyers et ça me rend triste de savoir que ce n'est malheureusement pas le cas ！
Le milieu carcéral est décrit aussi durement que dans “Meurtres pour rédemption” de Karine Giebel et ça fait froid dans le dos.
Un livre qui ne laisse pas indifférent, un thème et un sujet peu lu jusqu'à présent....des éléments chocs pour un livre qui claque ！！！

Une plume aiguisée, THE thriller qui renverse les genres - Roman noir par excellence une heroine qui se demarque par sa pugnacité et sa résistance, et l'histoire terrible d'une vengeance au delà de soi même - enfermez vous et dévorez le - attention certaines scènes sont explicites et concernent un public averti.​ https://happymandapassions.blogspot.com/2018/11/enfermee-jacques-saussey-avis-chronique.html
Lien : https://happymandapassions.b..

Vous pensiez avoir tout vu en matière de maisons de retraite ? Accrochez-vous à vos lunettes : celle-ci n'emploie que d'anciens taulards. C'est un peu comme un club VIP, mais avec des bracelets électroniques. Et parmi eux, Virginie, fraîchement sortie de prison après un cambriolage qui s'est joué façon "Mission Impossible" (en moins réussi).

Nous allons suivre la construction de l'identité de Virginie, depuis sa jeunesse au sein de son cercle familial et social, jusqu'à son incarcération, et enfin dans cette maison de retraite.
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Toute la singularité est là : Virginie est une femme dans un corps d'homme. ⁣⁣Ce qui est considéré comme acquis et légitime pour les personnes cisgenres est pour Virginie un combat constant et une question de survie.
⁣⁣
De nombreux moments crus, violents et brutaux. Les humiliations et les tortures qu'elle endure nous sont projetées en plein visage, nous laissant impuissants spectateurs de toute cette haine et cette discrimination. Ce livre est d'une noirceur, d'une profondeur et d'une justesse stupéfiantes. Ce "page turner", c'est un peu comme regarder un marathon : on encourage, on soutient, mais on ne peut pas courir à sa place.

Ce livre suscite une prise de conscience percutante, remettant en question profondément les thèmes de l'identité, de la tolérance, de l'estime de soi et de la réévaluation. Il nous confronte à notre rôle dans la discrimination qui se déploie devant nos yeux chaque jour. Et qui sait, vous ne regarderez peut-être plus jamais les maisons de retraite de la même manière... 🏠🔒🖤
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L'enfance de Virginie n'a pas été facile. Née dans un corps masculin, elle se découvre femme… elle vit alors le rejet de son père, la mise à l'écart de la société et la violence des humains.
Juillet 2006 vient faire basculer sa vie… un cambriolage qui tourne mal , des coups de feu… Beau Gosse et La Fouine sont tués par balles. Elle est condamnée pour de longues années.
Enfermé.e dans son corps, privée de liberté, elle vit l'enfer de la prison, des règlements de comptes, des viols.
La dysphorie de genre est mise en lumière de manière crue et violente.

L'auteur nous propose un roman noir avec une thématique originale et totalement d'actualité. Il axe sa thématique sur l'identité de genre. Il y a très peu de temps que la transidentité n'est plus considérée par l'OMS comme un trouble psychiatrique et j'ai trouvé intéressant que l'auteur se documente sur le sujet.
Si la thématique était riche et intéressante, j'ai trouvé que l'hyper violence était too much pour moi… j'ai eu l'impression de me retrouver avec Marianne, de Karine Giebel avec ses 800 pages de viols…
A noter que celle que l'on cherche à déshumaniser est le seule qui ait un prénom, les autres n'ont que des sobriquets.
Sujet douloureux… sujet qui suscite encore trop d'incompréhension et de méfiance…

Virginie est enfermé dans un corps qu'elle réfute.
Un corps qui ne la représente pas .
Cependant Virginie veut être et affirmer son identité
Malgré le rejet de son père et de ceux qui la rejette dès sa scolarité.
La violence s'immisce dans sa vie mais elle va atteindre son paroxysme quand elle sera enfermé toujours mais en prison .

un peu barré comme livre mais j'ai bien aimé ; attention âmes sensibles ...