Ne prononcez jamais leurs noms

Une aventure de Daniel Magne et de Lisa Heslin, ça ne se refuse pas. Jacques Saussey nous en redonne, après quelques "one shot", on ne résiste pas à ses lecteurs. Il nous offre pas mal de rebondissements et des moments d'angoisse. Les récits relatifs aux Basques espagnols et français ajoutent de l'intérêt à l'histoire. Sans compter les dernières pages, dont je ne peux pas parler ici sous peine de spoiler. A ne pas rater si vous êtes amateurs, sinon commencez par le premier de la série, "Colère noire", qui vient de ressortir en Poche.

J'avais connu Jacques SAUSSEY par le livre "7/13" qui est celui qui suit celui-ci dans la série Daniel Magne - Lisa Heslin, et j'avais été conquis.
J'ai donc repris l'histoire de ces deux flics dès le départ et je me suis attaché à ces personnages et à leur histoire.
Je savais donc que cet opus serait très dur pour Lisa, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi sanglant !
Alors l'histoire du tueur est un peu "extrême", j'ai eu du mal à la croire, mais sa motivation profonde, que l'on ne découvre que vers la fin du livre, est bien trouvée.
Une autre critique que je ferai à cet épisode, c'est le côté "super héros" de Daniel Magne, qui passe de flic déchu, aux prises avec l'alcool, victime presque mourante et subissant les pires sévices, au flic capable de prouesses incroyables.
Mais bien sûr, c'est le tribut à payer si l'on veut que l'histoire continue, et je dois avouer que l'écriture très fluide et agréable de Jacques SAUSSEY, et le rythme qu'il imprime à ses récits me plaisent beaucoup.

Ne prononcez pas leurs noms fait partie d'une saga, mais comme je l'ignorais je me suis lancé sans le savoir (mais bien qu'il s'agit du sixième tome, cela n'a pas gêné la compréhension globale du roman). Au début du roman les deux personnages centraux sont séparés a cause de péripéties arrivées dans de précédents romans, et ils sont réunis pour enquêter sur les suites d'une attaque terroriste.

Ce livre est palpitant, prenant ( il commence par un attentat alors que l'auteur l'a écrit pile avant les attentats de Charlie Hebdo), haletant, une fois rentré dans le roman on le lâche difficilement.

On y parle a la fois d'attentats, d'ETA, de tueurs en série, d'humanité, une vraie réussite.

Un grand polar dans une ambiance très noire, qui nous fait frissonner ! Un must !

Un auteur que je découvre.
J'ai découvert Jacques Saussey lors du salon iris Noir à Bruxelles l'année dernière et j'avais très envie de découvrir sa plume après l'avoir entendu parler.
J'ai beaucoup aimé le ton brut, sans fioriture de l'auteur.
Ne connaissant pas les personnages de cette saga (ce n'est pas du tout le premier tome), je suis sans doute passée à côté de certaines choses mais j'ai aimé l'enquête et surtout les réflexions sur la « célébrité » offerte par les médias aux tueurs.

Un auteur que j'apprécie depuis 4 derniers titres lus récemment. Cette intrigue m'a bien accroché jusqu'à la fin. Je mettrais juste un bémol sur le scénario un peu trop poussé et moins crédible vers les 3/4 du récit. Dommage.

Une excellente découverte .. Voici une histoire qui m'a intriguée dès le début et dont j'ai adoré le scénario imaginé par l'auteur. Envie d'en lire d'autres

Après avoir beaucoup entendu parler de "ne prononcez jamais leurs noms" pas mes copinautes, c'est avec confiance que j'ai emprunté ce roman de Jacques Saussey à la bibliothèque.

L'auteur nous offre un thrillers sous une plume bien rythmée et percutante. Un roman à trois voix, un roman entre passé et présent. Des chapitres courts favorisant le page turner.

Ce qui m'a frappé lors de ma lecture c'est le stress que l'auteur a réussi à me communiquer à travers les victimes et son personnage principal. Je me suis sentie vraiment toute proche comme si je filmais la scène moi-même.

Nous suivons le tueur dans sa grande folie, et parallèlement dans son passé, dans ce qu'il a vécu avant de commencer crescendo à commettre des meurtres, sans émotions, ni regrets.

Une bonne lecture pour frémir.

Lien : http://silencejelis.blogspot..

Gare d'Hendaye, retour des vacances d'hiver, départ vers Paris et soudain tout bascule. Un train piégé, une explosion et des vies qui s'éteignent.
A deux pas, accoudé à un énième comptoir où il noie sa dépression, le commandant Daniel Magne assiste impuissant à la scène. Mais, malgré les volutes d'alcool, l'instinct reprend le dessus et il repère le coupable. Celui-ci s'enfuit à moto et dans une impasse tire sur l'officier puis décide d'en faire l'un des maillons de son plan.
Blessé, enchainé au milieu des alpages basques, le policier se bat entre la vie et la mort et dresse un bilan laconique de sa vie et de ses erreurs.
L'une d'elles s'appelle Lisa. Son ex-coéquipière et compagne à qui il a dissimulé (trop) de(s) choses et qui a rompu tout contact. Retirée dans sa Suisse natale, elle est enceinte de lui. Mais quand le 36 parisien l'appelle pour l'informer de sa disparition, elle n'hésite pas longtemps et file, faisant fi des règles, vers le Sud, bien décidée à retrouver son homme.
Entre lutte terroriste, harcèlement, vengeance, violences familiales, course contre la montre..., le rythme ne faiblit pas et c'est entrainant. C'est bien écrit et facile à lire. Bien détaillé et instructif (ETA...) aussi parfois même un peu trop peut-être, cela nous perd inutilement. D'autant que n'ayant pas forcément lu tous les autres tomes de la série (en fait uniquement le Loup peint (joli rappel du lycaon)) les états d'âmes des uns et des autres sont déjà un brin pesant. Mais l'histoire est bien menée et le dénouement final inattendu et bienvenu.
Le titre me laisse un chouia perplexe....

En bref, un roman policier intéressant par le fond de l'intrigue, mais très centré sur les personnages récurrents.

Je le dis à chaque fois que je fais l'erreur, mais ne lisez pas une saga dans le désordre ! C'est encore une fois ce que j'ai fait en découvrant l'auteur et ses personnages avec un tome 6... Et malheureusement, ma lecture en a pâti.

Ce sixième tome est directement lié au précédent puisque l'on retrouve le duo principal 6 mois après la fin de l'enquête de "La pieuvre" et leurs situations ne sont pas des plus confortables.

Même s'ils semblent attachants, et que Jacques Saussey fait tout pour qu'ils le soient avec des chapitres à la narration en "je", je n'ai pas totalement réussi à être impliquée dans leurs enjeux personnels, sujet majoritaire de ce roman.

Néanmoins, l'intrigue est très intéressante, car l'auteur réussit à renouveler le thème du terrorisme en s'éloignant des lieux communs et autres clichés que l'on a lus et relus dans d'autres romans. Ici, Jacques Saussey nous plonge au coeur du Pays Basque et de ses idéaux d'indépendance. le travail de recherche concernant le passé de la région est important et cela se ressent dans la lecture : j'ai aimé en apprendre plus sur ce sujet auquel je ne m'intéressais pas spécialement de base.

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A Henday au pays basque, un train de voyageurs à destination de Paris explose .

Dès le début nous savons qui est le l'auteur de ce carnage puis le roman alternera en chapitres courts entre les différents personnages.

Par les chapitres concernant le poseur de bombe nous découvrirons sa vie, une vie malmenée par le mépris de sa mère et les coups de son frère aîné. Il ne voit pas d'avenir et mourir ne lui fait pas peur mais pas dans l'anonymat.

« Je veux me voir mourir sans ciller, sans rien regretter. Je vais leur montrer à tous, ce dont je suis capable »

L'histoire tient en haleine entre kidnapping et meurtres malgré quelques scènes peu crédibles.
Nous ferons aussi un retour dans le temps avec le groupuscule terroriste ETA.