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sur 1333 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Hello,

je viens de terminer Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus.

Sur une centaine de pages, on suit un commercial qui se rend en Chine régulièrement, où il fait la connaissance de Madame Ming, une madame pipi cultivée qui est ravie de parler de ses 10 enfants. Dans le pays de l'enfant unique, est-ce seulement possible ?
J'aime toujours autant la plume d'Eric-Emmanuel Schmitt, découverte au lycée avec le très touchant Oscar et la Dame Rose, même si j'ai abandonné ma lecture de Ma vie avec Mozart il y a 3 ans.

Une lecture courte et efficace, comme une nouvelle.
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Jolie fable. Au fil des pages de ce livre court on suit la naissance des conversations puis d une amitié entre un homme d affaires français égoïste et une dame âgée qui travaille dans les toilettes d un hôtel en Chine. Cette femme lui donne chaque jour des leçons de vie en lui racontant avec amour la vie de ses 10 ans enfants.
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Un beau conte philosophique, qui se lit assez rapidement,et amène à s'interroger tout simplement, sur la vie, nos valeurs (qu'est ce que le succès par exemple, comment gerer et valoriser la difference de l'autre). Une conclusion pleine d'amour qui m'a réellement séduite!
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Madame Ming, la plus importante protagoniste de la sixième partie du cycle de l'invisible, oeuvre de Eric-Emmanuel Schmitt est une vieille femme chinoise. Celle-ci fait croire qu'elle a eu dix enfants, ce qui semble incroyable puisqu'à l'époque de Mao Tsé-toung, chaque femme ne devait concevoir qu'un unique enfant. C'est en mêlant sagesse, humour et imagination que l'auteur, à l'aide de métaphores que l'auteur montre, comme il dit lui-même, que la vérité lui a toujours fait regretter l'incertitude. de même, l'imagination nous fait échapper à la banalité et à l'ennui et qu'il vaut mieux hésiter, douter et tergiverser que de dire la vérité et d'être dans la certitude, dans la réalité. Il va jusqu'à une quête toute personnelle, intime de lui même comme dans "la nuit de feu" que j'ai beaucoup appréciée. La singularité de son oeuvre faisant appel à l'imagination est unique. Il raconte souvent des histoires très originales et inventives. Sa patte est unique et nous émerveille. Nulle part ailleurs j'ai été si charmée par à la fois la forme et le fond ; la forme si imaginative et drôle et un fond qui se nourrit ici de Confucius, sage chinois des temps anciens.

Etant la sixième partie, je compte évidemment lire les cinq premières et je m'attend à des récits complètement réussis. La première s'intitule "Oscar et la dame Rose" et se trouve être la partie la plus illustre de l'auteur.







































































































































































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Ça fait un moment que je voulais lire ce petit roman, mais comme toujours, je reportais. Samedi, je pensais avoir pas mal de temps à tuer entre chaque rendez-vous avec les profs de ma fille, donc je l'ai pris avec moi.
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire et je ne sais pas trop pourquoi. J'ai relu les trois premières pages plusieurs fois, mais je ne suis pas parvenue à intégrer le début, donc j'ai continué en me disant que ça coulerait tout seul par la suite et c'est le cas.

Le narrateur se rend en Chine pour le travail. Il fait la connaissance de madame Ming, la dame pipi de son hôtel. À chaque nouvelle rencontre, elle lui parle d'un de ses dix enfants. Comment peut-elle en avoir autant dans la Chine de l'enfant unique ? Et si elle n'en a pas eu dix, comment peut-elle être si convaincante à leur sujet ?

C'est une bonne femme très sage, elle sait rebondir sur les propos du narrateur, a toujours une phrase très juste. Par contre, j'ignore si ça m'a parlé ou si ce n'était pas les maximes de trop… en tout cas, ça coïncidait bien avec la trame de l'histoire. D'ailleurs, est-ce les propos de madame Ming ou ne fait-elle que nous resservir les idées de Confucius ?
Les récits que nous offrent madame Ming sont intéressants : à la fois trop gros pour qu'on y croit, et pourtant racontés de manière tellement naturelle que je me suis laissée convaincre par l'existence de ses dix enfants.

J'ai bien aimé le personnage de madame Ming, mais je n'ai malheureusement pas réussi à me faire une idée plus précise sur le narrateur et avec une lecture si courte et ultra rapide, je n'ai pas eu le temps d'affiner mon opinion sur lui…
Bref, je crois avoir fait le tour. J'ai passé un bon moment et ça m'a plu.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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Un livre court, un conte comme sait les écrire Eric-Emmanuel Schmitt, qui se passe en Chine dans la ville de Yunhai. C'est là dans les latrines d'un grand hôtel que vont se croiser madame Ming, dame pipi et un homme d'affaire Français. Entre ces deux là vont s'engager des conversations sur les dix enfants que madame Ming prétend avoir! Un livre qui nous emmène dans la chine à la fois contemporaine, celle des affaires, des cadences de production mais aussi dans cette Chine millénaire où les pensées de Confusius sont omniprésentes. Un joli conte qui traite de la vérité, de la réalité et du rêve. Une histoire simple et très agréable. Ce roman s'achève sur cette pensée : la vérité m'a toujours fait regretter l'incertitude... A méditer.
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Petit conte philosophique très enrichissant et plein de tendresse. Découvrir les histoires de ces dix enfants et l'amour que leur porte leur mère est très attendrissant. L'évolution de l'interlocuteur occidental au cours de l'histoire est également touchante et émouvante. Comme quoi, la rencontre de deux cultures diamétralement opposées peut se montrer épanouissante.
Quelques pages de plus ne m'auraient pas dérangée haha.
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Encore une oeuvre poétique et sensible d'Eric Emmanuel Schmitt, la rencontre entre ce businessman et cette dama pipi chinoise et la fabuleuse histoire de ses dix enfants, avec les mots de sagesse de Confucius pour réfléchir à la vie. Qu'est-ce qui est réel? Les sentiments que l'on porte sûrement pour Madame Ming. C'est très beau, très simple
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Un roman très court. Plutôt une nouvelle.

Mme Ming est une madame Pipi dans un grand hôtel d'une de ces régions chinoises en plein boom économique. le narrateur est un homme d'affaire aguerri et fatigué qui voyage beaucoup et régulièrement dans cette région. Les rencontres entre les deux vont donner lieu à une discussion sur les enfants de Mme Ming.

Dix ! Comment est ce possible dans cette Chine où la politique de l'enfant unique a commencé dans les années 80 ? Et bien au fur et à mesure on va apprendre à connaitre ces dix enfants et surtout Mme Ming et le narrateur. Ce livre est l'occasion de mieux connaitre la philosophie / pensées de Confucius qui imprègne la culture Chinoise.

C'est une nouvelle sympa, c'est bien écrit. le suspense est présent sans être haletant. On sent l'ouvrage bien maitrisé, peut être même un peu trop. Il manque quelque chose pour en faire un ouvrage vraiment inoubliable… Peut être est ce trop court pour donner une vraie profondeur à certains des personnages et la fin est un peu bâclée mais c'est une belle lecture pour l'été.

Une citation qui m'a plu.
« A la différence des Européens qui conservent des ruines gallo-romaines au coeur de leurs métropoles mais oublient Sénèque, qui visitent des cathédrales en délaissant le christianisme, les Chinois ne logent pas leur culture dans les pierres. Ici, le passé constituait le présent de l'esprit, pas une empreinte sur la roche. le monument demeurait secondaire, d'abord comptait le coeur spirituel, gardé, transmis, vivant, incessamment jeune, plus solide que tout édifice. La sagesse résidait dans l'invisible, l'invisible qui s'avère éternel à travers ses infinies métamorphoses, tandis que le minéral s'effrite. »
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L'auteur, comme pour les autres tomes, nous plonge dans un conte philosophique avec une thématique centrale qu'il va explorer tout au long du récit. Je vais donc faire court pour vous plonger dans le décor : un homme rencontre une dame d'un certain âge qui lui parle des nombreux enfants qu'elle a eus. Toute l'intrigue va se jouer autour de cette femme et des histoires qu'elle raconte.
Même si le roman est court, j'ai eu le temps de changer 15 fois d'avis sur le fait que cette femme affabulait ou non. Si l'on présente cet aspect comme central, on termine le livre avec l'impression que le sujet était en réalité plus vaste et qu'il s'appliquait à plusieurs personnages. le mensonge est-il un bien ou un mal ? Peut-on mentir aux autres et à soi-même pour une juste cause ?
Je n'ai pas accroché rapidement aux deux personnages. Mais j'ai refermé le livre avec une certaine émotion grâce à l'intervention d'un troisième intervenant, amenant une conclusion à la question que l'on se pose depuis le début du récit. Et, force est de constater que c'est assez touchant : on remet tout le récit en perspective de cette nouvelle donnée.
Si Mme Ming aura su me toucher, je garde une pointe de colère envers le personnage masculin et le traitement abjecte qu'il a infligé à une jeune femme. Je n'ai pas réussi à dépasser ça pour l'apprécier et ce sera peut-être mon seul bémol.
Pas de surprise donc puisque j'ai bien aimé ma lecture. Et, même s'il ne fera pas partie de mes préférés de la série (la palme revient pour le moment à Monsieur Ibrahim et Oscar), j'en garderai un bon souvenir.
Je reviendrais rapidement vous parler des deux derniers tomes de cette belle série.
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