AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,39

sur 125 notes
5
2 avis
4
10 avis
3
11 avis
2
9 avis
1
0 avis
Cet opus est la Nème prolongation de la série inaugurée par E.-P. Jacobs. Dans les albums récents, il y a du bon et du mauvais. A mon avis, celui-ci fait partie des plus médiocres. Il se présente comme la suite de "L'onde Septimus" qui lui-même faisait directement référence au « génie du mal » apparu dans l'inoubliable "La marque jaune". Toutefois, il y a maintenant une nouveauté radicale: Olrik n'est plus le méchant héros imaginé par Jacobs. Complètement brisé à la fin de la précédente aventure et interné dans un asile psychiatrique, il accepte de coopérer avec Mortimer afin de mettre en échec « Moloch », l'occupant du vaisseau spatial extraterrestre Orpheus enfoui dans le sous-sol londonien. le professeur Scaramian a espéré extorquer de Moloch ses connaissances, qui dépassent de loin celles des humains. Cette initiative se révèlera être un tragique fiasco, car Moloch échappe à tout contrôle. Il devient insaisissable, car il peut prendre n'importe quelle apparence physique - y compris celle de Scaramian ! Sur son passage, d'innombrables signes cabalistiques, qu'on ne sait pas interpréter, apparaissent partout. Alors que la catastrophe finale allait s'abattre sur Londres, Moloch sera neutralisé grâce au duo Mortimer-Olrik.

Ce scénario n'est pas plus mauvais qu'une autre. Mais je n'ai pas eu un vrai plaisir à lire cet album. En outre, je n'aime pas le travail des dessinateurs. Je trouve que les visages des personnages sont mal dessinés. le portrait de Sa Gracieuse Majesté, en particulier, me semble vraiment bâclé.
Commenter  J’apprécie          90
Inconditionnel au-delà du possible de « La Marque Jaune », j'avais abordé « L'Onde Septimus » avec un brin d'appréhension mais au final une certaine satisfaction. Ma critique en témoignait longuement.
Je serai moins disert sur la suite (et fin ?) de ce qui est devenu un triptyque. Bien sûr le “deuxième” tome laissait la porte ouverte à une nouvelle aventure qui aura mis 7 ans environ à sortir. Je passerai sur le dessin qui globalement ne m'a pas choqué outre mesure, contrairement à d'autres lecteurs, mais le scénario mérite de s'y attarder davantage.
Un certain nombre d'albums signés d'Edgar P. Jacobs ont fait plus que flirter avec la science-fiction à commencer justement par La Marque Jaune, L'Énigme de l'Atlantide ou SOS Météores. L'intérêt, voire l'inspiration, de Jacobs pour Wells n'étant plus à remettre en cause, l'auteur s'y adonnait avec délices pour mettre ses héros dans des situations rocambolesques et rebondissements inattendus. Cette folie créatrice avait toute sa place après guerre quand on avait besoin d'une évasion originale. Cette époque est révolue et la S.F. a pris des directions et des atours différents. Voilà ce qui me gêne dans ce troisième épisode qui paraît encore plus décalé que les autres. Entre les superbes pseudo-hiéroglyphes qui se multiplient sur les bâtiments et les monuments londoniens et le monstrueux “Moloch” qui frise le ridicule, on peine à suivre les héros qui sont eux-mêmes ballottés d'une page à l'autre. Quand au rapprochement entre Olrik et Mortimer, je me demande s'il ne vont pas habiter bientôt ensemble chez Mrs Benson au 99, Park Lane...
Non sincèrement je suis très déçu et presque fâché avec les scénaristes qui ont commis ce dernier (j'espère) opus.
Dommage. (M)
Commenter  J’apprécie          81
Le cri du Moloch se lit bien, avec un certain suspens et la plupart des ingrédients de l'oeuvre de Jacobs. Sauf que le côté industriel de ces remake de Blake et Mortimer se ressent clairement. N'importe quel connaisseur se rend compte qu'il y a plusieurs dessinateurs à travailler à produire en un temps record ce type d'album : certains personnages sont baclés, certaines poses sont approximatives, et triste surprise, dés les premières pages, même le visage de Francis Blake surprend dans ses details : la moustache, les proportions. Attention: l'éditeur joue un jeu dangereux. Il ne faudrait pas que la série perde en qualité et devienne qu'une evocation dégradée des chef d'oeuvres de Jacobs
Commenter  J’apprécie          81
Je n'approuve pas la poursuite des Blake et Mortimer, nous voici au 27ème tome, qu'adviendra t'il au 54ème ? Mais malgré tout je les lis quand même. Une sorte de clause qualitative semble avoir été respectée. le cri du moloch se déroule à Londres et fait suite à l'onde septimus. On y retrouve nos héros bien sur ainsi que l'immortel Colonel Olrik et le professeur Scaramian.
D'ailleurs pourquoi Blake est il toujours capitaine après tous les services rendus à sa nation ? On trouve une ébauche d'explication lors d'un entretien avec la reine...
Commenter  J’apprécie          81
Suite de l'onde Septimus, qui reprenait l'intrigue de la Marque jaune. Septimus est mort mais Mortimer et d'autres physiciens plus douteux moralement, obnibulés par ses travaux, cherchent à les poursuivre. En parallèle Mortimer découvre que le mystérieux vaisseau retrouvé sous terre, n'était pas le seul, il
y en avait 7, et que sur le nombre, un pilote alien a survécu. Des expériences sont menées sur lui et son vaisseau mais évidemment il s'échappe. Blake et Mortimer vont tenter une nouvelle fois de sauver le monde (ils savent y faire).
Dessin classique, précis, très proche du graphisme initial de de Jacobs. Récitatifs quasi lyriques.
C'est de la belle ouvrage. Olrik y trouve une sorte de rédemption.
Commenter  J’apprécie          81
Je n'avais pas aimé l'Onde septimus. Justement, car j'avais l'impression de bâcle et qu'un deuxième tome aurait été nécessaire… Il suffisait donc de demander ! Car le cri du Moloch est bien le tome deux de l'Onde septimus.
Donner une suite à la Marque jaune, c'était casse-gueule… je le maintiens.
Si ce tome me permet de redorer un peu l'Onde septimus, puisque l'histoire est d'un coup plus cohérente, il n'en reste pas moins que ce deuxième tome est assez décevant.
Il se lit bien, il n'est pas trop pesant en lecture comme peut l'être la Vallée des Immortels. Cependant, l'intrigue est trop linéaire, sans suspense ni action. le retour d'Olrick à la raison est un peu facile à mon goût et le sentiment de « rapidité » qui en découle est décevant.

Globalement ce diptyque n'est pas vraiment passionnant. La suite de la Marque jaune est donc un échec.
J'espère retrouver une bonne aventure dans les prochaines sorties de Blake et Mortimer, car les deux dernières, L'Onde septimus et la Vallée des Immortels, ont été décevant.

Lien : http://anaiscience.eklablog...
Commenter  J’apprécie          81
Curieusement, ce tome 27 est un des plus réus...des moins ratés depuis la reprise de la franchise B&M par les uns et les autres.
Dufaux arrive à redresser la barre après un décevant "L'Onde Septimus" abscons à la fin bâclée. "Le cri du Moloch" reprend l'histoire là où s'achevait la précédente. L'auteur parvient à condenser de manière à-peu-près correcte en un diptyque, un récit envisagé initialement en 3 volumes.

Mais le problème reste entier avec ces reprises : c'est parfois bien, mais jamais mieux.
D'abord parce que personne ne peut recréer le climat nostalgique et l'innocence qui s'attachent aux albums originaux et magnifient les souvenirs. On lit les aventures de Blake & Mortimer pour redevenir enfant ou plus jeune. C'est de la BD à vocation régressive.

Ensuite parce que le cahier des charges est lourd. Il faut rappeler Jacobs et sa précision de traits, son découpage serré, ses récitatifs nombreux, l'absence de gags, évoquer les thèmes de combat du bien contre le mal, des savants fous, ressusciter Olrik en permanence…

Enfin, parce que vouloir perpétuer ces personnages dans leur jus, est une impasse.
Jacobs plaçait ses histoires à l'époque où il les dessinait (entre 1946 et 1971) et donc où elles étaient lues. de ce fait, ses projections de science-fiction étaient acceptables. Aujourd'hui, les repreneurs ont conservé l'époque "jacobsienne" en tant que décor des aventures, mais greffent sur les histoires, des représentations de science-fiction qui elles, ont comparativement beaucoup plus et moins bien vieilli. le vaisseau du futur et son occupant présentés dans cet album n'auraient pas choqué du temps de Jacobs car correspondant à peu-près à une anticipation crédible il y a 40 ans. Mais ils jurent aujourd'hui. En clair, on se projette facilement dans le passé des personnages, mais pas dans leur vision du futur.

Pour sortir de ce piège (diabolique ?), pourquoi ne pas conserver les personnages, leurs principales caractéristiques et moderniser le tout, par exemple en s'inspirant de ce qu'a réussi la série Sherlock ?

Une fois ces remarques faites, que dire de ce tome 27 ?

Le scénario de Dufaux sauve à peu-près les meubles en arrivant à rabouter les fils du volume précédent qui se terminait par la destruction d'un engin spatial baptisé Orpheus et celle de la santé mentale d'Olrik. Mais un autre vaisseau existe et son pilote est détenu par des scientifiques, qui comme le veut le genre, vont le laisser s'échapper ! le Moloch (curieuse appellation d'ailleurs, je cherche en vain l'aspect sacrificiel et rien ne se transforme de sale en beau), passe alors son temps à appeler ses copains de l'espace en taguant les murs de Londres de formules ésotériques.
Pour sauver la planète, Londres et les studios d'Abbey Road, Philip Mortimer va réveiller le Guinea Pigg d'un célèbre : "Par Horus demeure !" et utiliser Olrik pour sauver le monde. Une première.

Le récit est donc beaucoup moins brouillon que celui de "L'Onde Septimus" et il faut reconnaître qu'en allégeant les fameux récitatifs Jacobsiens, Dufaux offre un confort de lecture amélioré.
A noter aussi l'irruption de "vrais" personnages historiques : Elisabeth II et Churchill. Inhabituel, mais guère génant. En revanche, l'allusion à Oswald Mosley est assez incongrue et ne débouche sur rien. Sans doute une idée initiale non aboutie.

Au niveau du dessin, puisqu'Aubin a quitté ce navire, c'est le couple Christian Cailleaux (personnages) et Étienne Schréder (découpage et décors) qui s'y est collé, le temps d'une grossesse.

Ce court délai de 9 mois explique sans doute quelques imperfections (cette pauvre Lady Rowena en prend encore plein la figure !), mais si on relit attentivement tous les albums de la franchise, il y en a quand même peu -voire aucun-qui atteignent le sans-faute. Même ceux de Ted Benoit.

Donc, plutôt conseillé à tous ceux qui regrettent un peu d'avoir acheté "L'Onde Septimus" et à ceux qui l'ont appréciée.
Par contre le nouveau lecteur ne pourra pas commencer directement par celui-ci et je trouve que la couverture pourrait préciser qu'il s'agit d'une suite histoire de ne prendre personne en traitre...

Ne reste plus qu'à attendre les prochaines livraisons des scénarios insipides de Sente et peut-être, un baroud final de la part de van Hamme.
Commenter  J’apprécie          70
Comme on s'y attendait, voilà la suite de la décevante Onde Septimus et de la fabuleuse Marque Jaune. Et quand on mélange, on obtient … une moyenne des deux : pas décevant, mais pas fabuleux non plus ! On va dire que c'est pas mal tout de même !
Commençons par la couverture. Mystérieuse, on y voit ce diable d'Olrik poursuivi par Blake et Mortimer et dominé par une ombre des plus inquiétante … . On y est, ça donne envie d'aller plus loin.
Le décors, le dessin, toujours aussi londoniens, parfois pluvieux, souvent sombres, sont terriblement immergeant. Qu'on soit en extérieur ou bien en intérieur, c'est du british et c'est très bien. Je placerais en revanche un petit bémol sur les personnages et leurs visages. Moins fouillés qu'à l'habitude.
Le scénario nécessite, à mon avis, de relire les deux albums précédents. Ou à minima l'Onde Septimus. Il s'y promène toute une galerie de personnages qu'il faut savoir replacer pour apprécier l'album. Olrik n'est toujours pas méchant, Mortimer est toujours passionné par les recherches de Septimus, Blake navigue toujours dans les hautes sphères de la société britannique l'hôpital psychiatrique est toujours le théâtre de scènes étranges et Lady Rowana manigance toujours au milieu de tout cela ! Au final, l'aventure policière se marie plutôt bien avec le scénario fantastique et l'on prend plaisir à évoluer dans cet environnement qui, par la force de l'habitude, devient familier.
Un bon moment donc, un bon rattrapage de l'album précédent pour ce qui semble être le dernier opus de cette histoire d'onde Méga !
Commenter  J’apprécie          70
Suite directe de l'Onde Septimus (à relire impérativement avant ce volume), le Cri du Moloch nous fait rapidement découvrir que les aliens n'avaient pas envoyé qu'un seul vaisseau spatial dans Londres, mais plusieurs dont l'un reste « habité »... Pour sauver le monde, Mortimer et Blake n'auront pas d'autre choix que de recourir à leur vieil ennemi Olrik.
J'ai beaucoup aimé cet épisode jusqu'au moment où l'action des aliens se trouve conditionnée à une « formule », un argument un peu faible qui m'a déçue dans les 20 dernières pages.

Challenge multi-défis 2021
Commenter  J’apprécie          60
Pour ma part, et au contraire des précédents albums édités depuis la mort de ce génial Jacobs, j'ai été déçu par le dessin, loin de la fidélité et de la rigueur de son auteur d'origine. Je trouve les personnages difficilement reconnaissables. Ce qui m'a gâché quelque peu sa lecture. Je suis sévère sans doute, car je ne conçois pas de dérogation à la ligne claire de Jacobs (ça reste bien évidemment que mon avis). le scénario de Dufaux, déjà scénariste de "L'onde Septimus", reste à la hauteur, ce me semble, dans la lignée de l'oeuvre.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (322) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5226 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}