Blake et Mortimer, Tome 27 : Le Cri du Moloch

Pauvre Jacobs ! Déjà que l'album dont "Le Cri du Moloch" est sensé être la suite était franchement mauvais en plus d'être prétentieux ("L'onde Septimus"), eh bien là les choses ne s'arrangent pas : voilà un album dispensable, confus et passablement improbable. Sans parler de confusions élémentaires qui amènent les auteurs à désigner comme hiéroglyphes des hiérographes, et croire que Big Ben et la tour de l'horloge sont des synonymes. Consternant !

Côté dessin non plus ce n'est pas au niveau du maître. Nos personnages favoris sont même parfois difficiles à reconnaître, un comble ! Heureusement que décors et couleurs fonctionnement bien.

Finalement, le lecteur se dit qu'un jour il redonnera sa chance à l'album en relisant "L'onde Septimus" juste avant. Un jour, peut-être...

Le scénario est correct mais en dessous de la machination Voronov, par exemple, et très loin du Bâton de Plutarque, entre autres.
Mais le pire, c'est le dessin. Approximatif, proportions mal maîtrisées, visages perdant leur expression d'une case à l'autre. Un album bâclé. Dommage.

Je fais partie de ceux qui achètent le dernier opus de la série à chaque fois, mais les scénarios sont majoritairement décevants depuis un moment.
Celui-ci fait suite à l'onde Septimus, dommage de ne pas avoir fait un petit rappel de l'histoire au début, pour se remettre dans le bain vaut mieux relire ce qu'on qualifiera de tome 1 désormais.
C'est globalement décevant, je trouve l'histoire survolée, à la fin même si l'atmosphère (nostalgie quand tu nous tiens) est là, on se dit que les scénarios ne se renouvellent pas, on rabâche, on étire les brillants scénarios originaux jusqu'à en faire de la bouillie insipide et totalement prévisible et pire totalement invraisemblable.

"le cri du Moloch" achève ce qui avait débuté dans l'onde Septimus opus complètement raté de la série "Blake et Mortimer". Mais la tentation d'acheter un nouvel album de cet série est une logique pour tout ceux qui suivent les aventures de ces deux gentlemans Britannique.
Le scénario nous emmènes vers une histoire de science-fiction pas vraiment intéressante, sauf bien sur le fait de retrouver nos héros dans une nouvelle aventure. L'apparition de la jeune reine Élisabeth II n'apporte rien à l'album qui s'appuie sur des références, comme dans la Marque jaune quand le Moloch est entouré de flammes, ou encore le Mystère de la grande pyramide avec les incantations de cheikh Abdel Razek. Blake et Mortimer joue provisoirement chacun dans leur propre camp en solo, et Olrik deviendrait presque sympathique à Mortimer.
Malgré tout le dessin de Christian Cailleaux, épaulé par Etienne Schréder, est réussi, même si les décors ne sont pas aussi fouillés et précis que d'habitude. Laurence Croix nous offre un très bon rendu et des couleurs magnifiques.
Cet opus ne restera pas un incontournable de la série.

« L'onde Septimus », après un début prometteur, m'avait laissé perplexe avec l'apparition dans la seconde moitié de l'histoire d'un vaisseau spatial extra-terrestre qui à mon sens faisait partir le récit dans une direction différente, abandonnant le récit du savant fou et de ses émules vers un pur récit de science-fiction.
Le scénario initial était original avec cette sorte de compétition secrète entre quatre aventuriers aux personnalités différentes dont le sombre dessein ne faisait guère de doute et le professeur Mortimer qui lui aussi avait cédé à la tentation de reprendre les travaux de Septimus, sans en informer son ami Blake.
Pour cette suite, Jean Dufaux nous propose donc un vrai récit de science-fiction, qui bien qu'ayant l'apparence de Blake et Mortimer n'est vraiment plus du Blake et Mortimer.
Les personnages défilent sans grand lien, au fil des pérégrinations séparées de Blake et Mortimer : La reine d'Angleterre intervient en faveur de Mortimer qui aurait été lâché par Churchill (surprenant ?), Lady Rowana s'est réfugiée chez son père pour sortir de cette histoire (quel intérêt sinon nous faire quelques pages sur les nostalgiques anglais du fascisme !) alors que dans le même temps le récit hésite entre « Alien » et « l'invasion des profanateurs de sépulture » pour finir comme dans un Comics avec Olrik (il ne lui manque que la cape) dans le rôle de Superman sauvant la Terre d'une invasion extra-terrestre….
Dommage que la bonne idée d'une alliance de circonstances entre Olrik et nos héros ne soit pas servie par un meilleur scénario !
Heureusement le travail de Christian Cailleaux et d'Etienne Schréder est à la hauteur tant au niveau du dessein que du découpage.
Mais bon, j'ai passé clairement un meilleur moment en lisant les 2 tomes de « la vallée des immortels ».

Un album qui ne peut pas manquer au pied du sapin ce Noël !
Ce tome 27 des aventures de nos célèbres héros reprend l'histoire à la suite de L'onde Septimus (Tome 22). Alors qu'Olrik végète dans un hôpital psychiatrique, une nouvelle menace plane sur Londres et il se pourrait que l'abominable « Colonel » soit l'unique espoir de nos héros…

Avis :
Un bel hommage aux personnages mythiques d'Edgar P. Jacobs !
Lien : https://delicesdelivres.go.y..

L'un des pires dans cette série pour moi (et après tout, il n'y a que mon avis qui m'intéresse forcément par rapport à mes lectures) ... suite d'un album que j'aimais beaucoup (et si je suis le seul, tant pis, tant mieux), ce dernier est affreux, les dessins méconnaissables, le scénario est lourd avec des meurtres en hors-scène un peu mal foutus, un Moloch qui aurait pu être mieux exploité, un Olrik dont la présence s'appesantit d'instant en instant, un Mortimer complètement déphasé ... oserais-je dire que je n'ai pas aimé ce livre ? Plus ou moins, car le rendu de la vie londonienne des années 50 est bon (pas comme "Last Night in Soho, mais ça reste bon), certains épisodes sont intéressants ...

Puisque le Cri du Moloch constitue la suite d'une aventure commencée avec L'onde Septimus – résumée d'ailleurs au début de cet album – je renvoie mes éventuels lecteurs à la première partie de ladite aventure, où ils pourront lire ma critique, enthousiaste pour le coup…

Suite de « L'onde de Septimus ». Malheureusement bâclée. le scénario est intéressant, mais les dessins et le découpage ne sont pas finis. La pression de l'éditeur pour livrer à temps …

Par où commencer, et bien d'abord, par les dessins, qu'est ce que c'est moche, autant dans les couleurs que le trait, ensuite l'histoire est, je trouve d'un ridicule, ceux qui ont écrit ce scénario ne doivent pas être très friands de SF, il s'agirait de vite passer le flambeau parce que 16 pour ça c'est du vol