Cette avidité qui fait que la ruine est partout et que s’en multiplient les images dans les galeries et sur les écrans, réelles ou fictionnelles, contient une dimension d’énigme. Quel est cet objet qui, si pauvre et sale et revu soit-il, nous tient ainsi l’œil en haleine ? Car nous nous sommes tous retournés ces dernières années sur ce charme, nous avons tous fait l’expérience de cet engouement. Quel est ce désir de ruine ? Pourquoi sommes-nous arrêtés là ? La fascination a cette double caractéristique de laisser coi et de n’être pas toute bonne. Approchons-nous.