« Quand sa mère lui parlait de Dieu, Martin se sentait à la fois fier et gêné, à peu près comme un petit chien auquel on parlerait de la même manière qu'à un être humain. Il comprenait aisément les récits sur le Paradis ou sur l'Arche de Noé ; il voyait clairement le pommier, le serpent et tous les animaux de l'Arche, mais le mot ?Dieu? n'évoquait chez lui aucune image précise, ni celle d'un vieillard, ni celle d'un monsieur d'âge moyen à barbe noire? »