Les Malheurs de Sophie

Classique de la littérature enfantine qu'il est bon d'avoir lu, mais cependant très démodé.
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Qui ne connaît pas Sophie, cette petite fille de quatre ans qui enchaîne les bêtises (au grand désespoir de sa maman, Madame de Réan) ? Flanquée de son cousin Paul, beaucoup plus calme et moins téméraire, notre héroïne ne peut s'empêcher de faire les quatre cents coups. Qu'il s'agisse de laisser sa poupée de cire fondre au soleil, de servir à ses amies du thé agrémenté d'herbe ou encore de se goinfrer de pain à la crème fraîche, Sophie fourmille toujours d'idées plus farfelues les unes que les autres.

Publié en 1858, Les malheurs de Sophie nous conte donc les aventures de cette petite fille évoluant dans la noblesse du Second Empire. Pour écrire ce premier volet de la trilogie de Fleurville, il semblerait que la comtesse De Ségur (née Rostopchine) se soit fortement inspirée de son enfance passée au château de Voronovo, en Russie. Ses romans jeunesse étaient majoritairement destinés à ses petits-enfants pour qui elle nourrissait énormément d'affection.

Comme j'ai aimé me replonger dans Les malheurs de Sophie ! Je dois dire que je suis ravie d'avoir déniché cette édition agrémentée des illustrations de Castelli. Celles-ci offrent une vraie plus-value à l'ensemble.

Pour beaucoup, ce classique de la littérature jeunesse reste bien évidemment destiné à un jeune public. Pour autant, il est tout aussi intéressant de le (re)découvrir à l'âge adulte. Nous y découvrons ainsi le mode d'éducation qui était alors destiné aux enfants de cette seconde moitié du XIXe siècle, du moins à ceux qui évoluaient dans des familles relativement aisées. La religion tenait une place importante ; les pères sont ici totalement (ou quasiment) absents car en voyage pour affaires ; l'éducation est souvent confiée à des domestiques / bonnes ; le fouet semblait être une des méthodes pour se faire obéir (ce qui est totalement impensable aujourd'hui) !

Il est pour autant agréable de retrouver ses dix ans le temps de quelques pages. Nous retrouvons ici Camille et Madeleine (dont les personnages s'inspirent des petites-filles préférées de la comtesse) qui vivent à Fleurville, à deux pas du château des Réan. Nous suivons ici les péripéties de Sophie jusqu'à son départ pour la Louisiane. Je pense d'ailleurs enchaîner assez rapidement en me replongeant dans le deuxième volet de la trilogie (Les petites filles modèles). de quoi prolonger cette bouffée de nostalgie. Et pour celles et ceux qui n'aiment pas lire, le dessin animé (qui était diffusé sur France 3) est tout autant une valeur sûre.
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Sophie est toute jeune, elle n'a que 4 ans, ce qui explique bien des bêtises qu'elle peut commettre. Mais sa mère est indulgente, et son cousin Paul l'aime tendrement. le vrai malheur, ce sera le départ pour l'Amérique.

Les bêtises de Sophie
Ce roman célèbre retrace toutes les bêtises qu'une enfant de 4 ans peut imaginer. Je regrette les scènes de maltraitance (voire de torture) faites aux animaux. L'écriture est belle et malgré le côté un peu répétitif des "idées" imaginées par Sophie, on se surprend à tourner les pages jusqu'à la fin.

Attention Grand Classique! J'ai été bercé dans ma « tendre » enfance par le dessin animé des Malheurs de Sophie sur France 3, et que de bons souvenirs ai-je gardé de Sophie et Paul jouant tous deux. C'est donc avec une grande attente que j'ai pu découvrir les écrits de la Comtesse de Ségur, avec le livre que ma Maman m'avait acheté plus jeune, et que j'avais… mis de côté.
Autant mon souvenir du dessin animé – dans sa première saison – était une représentation légère de la vie d'une classe sociale élevée du 19eme siècle ; autant la suite de nouvelles des Malheurs de Sophie nous ramène à une réalité assez flagrante dans l'éducation d'une très jeune fille pas très obéissante. Et pourtant, Sophie a bien de la chance d'avoir une Maman si gentil et attentionnée.
Un livre recommandé pour la jeunesse, qui est toujours plaisant à lire en tant qu'adulte ou jeune adulte. Je vais d'ailleurs aller acheter le « deuxième » tome Les Petites Filles modèles, pour y retrouver Sophie et ses idées farfelues.

Un livre bonbon qui fait travailler l'imagination de l'enfance. Je l'ai lu un nombre incalculable de fois. Malgré ses grosses bêtises, j'aurais aimé être copine avec Sophie, sauf la fois où son cousin Paul s'est abîmé dans les ronces pour être puni à sa place, quelle abnégation qui me semblait injuste. Il n'empêche, j'ai 51 ans et je n'ai jamais oublié les mésaventures de Sophie me demandant à l'époque ce qu'était la chaux exactement et si la boîte à ouvrages de ma grand-mère ressemblait à celle du livre. de plus j'ai un poisson-rouge et je pense parfois à l'histoire du sel... Je vais relire ce livre, il me manque infiniment intensément mais peut-être que c'est la période de l'enfance qui me manque tant...

J'aime beaucoup les bêtises de Sophie,surtout celle de la poupée.

C'est avec nostalgie que je reprends de temps en temps la lecture de mon premier livre choisi à la BCD quand je suis entrée en CE1. Un souvenir impérissable qui a fait de la Comtesse de Ségur l'auteur phare de mon enfance, jusqu'à l'entrée au collège. Comment ne pas se laisser émouvoir par la petite Sophie, si pleine de vie et d'imagination pour les bêtises ?

J'ai lu ce livre quand je n'était qu'une petite fille et je regardais, aussi, le dessin animé....Sophie n'est pas un exemple mais peut-être parcequ'elle à tout!: début du matérialisme. Elle vole, elle triche, elle fait pleurer son cousin...Ne veut-elle pas se faire remarquer par ses parents? comme tous les enfants. En tout cas, elle a du caractère et j'écrirais bien la suite en la voyant gravir des sommets grâce à une éducation hors norme que nous ne voyons plus maintenant!

Un des premiers livres qui m'a été offert dans mon souvenir.
Par Raymonde, la dame en fauteuil roulant du premier étage. Toujours dans mes souvenirs.
Je crois que je rêvais d'avoir l'intrépidité de cette Sophie.
Faudrait que j'en relise quelques lignes pour voir de quels malheurs souffraient Sophie.