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3,64

sur 84 notes
La construction de ce roman qui se veut basé sur des faits et personnages réels est confuse. Il y a des allers retours chronologiques, des répétitions… Cela dessert le propos excessivement froid par ailleurs. Considérant le thème (Aktion t4 extermination des handicapés mentaux en Allemagne nazie) cela devait être une lecture éprouvante. Cela n'a été que déroutant… ça manquait de romanesque pour provoquer des émotions… Ou bien cela se voulait terrifiant, dans le registre de la Mort est mon métier de Robert Merle, mais là, comment dire…
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J'adore lire des ouvrages qui tournent autour de la seconde guerre mondiale. À chaque fois, je suis émue par les récits, que ce soit en fiction ou en non-fiction. Dans l'optique de créer une race parfaite, les Nazis chassent. Ils chassent les malades, les criminels, les handicapés, les homosexuels. Ils veulent éradiquer le plus de « tares » possibles, comprenant dans le lot les Juifs, les Tziganes, les Noirs. Bref, tout ce qui ne correspond pas à l'idéal, au parfait, au propre. Dans ce roman, les chassés sont des enfants. L'idée, c'est d'enfermer dans un hôpital les enfants sourds, aveugles, handicapés, etc. Et de faire des expériences sur eux pour comprendre d'où viennent ces maladies, afin de les éradiquer, et de s'assurer de faire une race pure. L'eugénisme au détriment de la vie humaine. C'est triste, déchirant, émouvant, rageant, perturbant. Mais nécessaire. Nécessaire pour ne jamais reproduire. Pour le souvenir. Pour l'hommage à ces millions de victimes d'un idéal Nazi qui ne fait aucun sens. Un devoir de mémoire. Une lecture éprouvante.
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J'ai eu du mal à m'imprégner à la lecture.
Souvent je m'arrêtais et revenais en arrière parce que mon esprit s'était volatilisé ailleurs.
Peut-être parce que la monstruosité et plus facile à survoler. Que les maux de ses enfants sont dures à attendre.
Alors pour ne pas oublier, lisons ses atrocités, pour que cela ne se reproduise plus.

Extrait :

Le mutisme mensonger protège les criminels. C'est pourquoi nous venons, ici et devant vous, vous rappeler que l'injustice n'est pas encore réparée, que les auteurs des faits n'ont pas encore été punis et qu'ils sont, en raison d'une perte de mémoire consciente, tombés dans l'un de ces oublis légitimés par les autorités. Il n'y a pas de justice, il n'y a même pas de condamnation. 

Bonne lecture !
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Lecture abandonnée. Pas du tout séduite pas le style littéraire. On se perd dans les témoignages, rien n'est fluide. Je ne m'attendais pas du tout à ça. Je suis déçue et soulagée de l'avoir simplement emprunté à la bibliothèque, cette déception ne m'aura rien coûté. J'espère trouvé des livres sur l'action T4 de meilleure qualité.
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Trop contente d'avoir trouvé ce livre sur un site d'achat, mais très déçue, j'abandonne à la page 240 sur 531 pages!
Un témoignage :
Un hôpital de Vienne en 1941,est transformé par les nazis en centre de rééducation pour enfants handicapés et pour de pauvres gosses abandonnés et délinquants. C'est la froideur des chapitres qui m'a gênée,car bien sûr, ces gamins servaient la médecine nazie pour des recherches et des expériences sur tout ce qui touche à la débilité légère où profonde ,les crises d'épilepsie, certaines déficiences mentales et atrophies corporelles etc....c'était aussi une épuration pour fortifier la race aryenne et,beaucoup,hélas n'en sont pas revenus!
Le fond,c'est à dire l'histoire,basée sur des faits réels m'intéressait,bien qu'il y ait des chapitres " durs à encaisser psychologiquement ",mais le style ,la forme m'ont déçus.
Ce n'est ni plus ,ni moins qu'un descriptif,comme dans un catalogue! Et le nombre de " Schwester " ( soeur) est si important, que je m'y suis perdue!
On ne peut demander ,je pense ,dans ce genre de littérature,de la poésie, et j'en suis consciente,mais là, il manque l'essence même de la narration,qui fait que,l'on accroche ou pas!;j'ai persévéré, mais,STOP,j'abandonne.
Je n'irai pas jusqu'au procès de ces bourreaux!
Peut-être aussi,ne suis-je pas en phase pour lire ce genre de témoignage, je le mets de côté et je le reprendrai plus tard ,on verra.
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Je m'étonne toujours. A force de lire des livres aux contenus plutôt corsés, je me dis qu'à force, je suis blindé pour l'exercice… et lorsque je tombe sur un bouquin au sujet délicat, parfois, je découvre que non, je ne suis pas aussi protégé émotionnellement que je le souhaite. Après avoir lu un récit qui narrait les maltraitances sur des enfants handicapés au sein d'un établissement coréen, voilà que je continue mais cette fois, cela se déroule en Autriche, sous le règne du monstre nazi. Ayant lu un certain nombre de livres traitant de la seconde guerre mondiale, je savais de quoi était capable les allemands… et puis je l'ai souvent entendu de la propre bouche de ma grand-mère maternelle. Mais avec ce roman, la violence prend une nouvelle tournure et ici, elle est véritablement abjecte. Toutefois, j'ai noté quelques points qui ont su me déranger concernant l'histoire dans son ensemble et cela me fait penser qu'il est temps pour moi, de passer à la rédaction de mes fameuses listes.

Points négatifs :

- Des répétitions.
- Trop de longueurs à mon goût. Les premières font leur apparition dès le début du roman, lorsque l'auteur prend le temps de narrer l'existence initiale des deux protagonistes principaux. Par la suite, elles se montrent une nouvelle fois lorsque la guerre éclate dans les rues d'Autriche. Enfin, d'autres sont à noter concernant la fin.

Points positifs :

- La taille aléatoire des chapitres.
- Les enfants. Ici sont présentés deux genres bien distincts : Les handicapés et les enfants difficiles nommés les irrécupérables. Les loulous sont mélangés au sein des nombreuses structures qui composent le complexe hospitalier. Néanmoins, ils reçoivent tous les mêmes traitements : la maltraitance, la privation de nourriture, des traitements douteux et surtout, la mort. Cette dernière n'est pas naturelle dans ce témoignage, on s'en doute bien. En tout cas, et c'est sûrement à cause d'une déformation professionnelle, j'ai trouvé très intéressant les nombreux cas psychiatriques présentés par les petits pensionnaires.
- Si je dois opter pour l'un des deux personnages principaux, c'est Adrian qui a su inciter toute mon attention. Ce jeune garçon intègre cet hôpital bien particulier et y est traité durement, comme tous les autres d'ailleurs. Contrairement à l'infirmière, qui est le second point de vue, j'ai trouvé son récit bien plus intéressant. Peut-être parce qu'il y est plus dur ? En tout cas, j'ai aimé connaître la suite de sa vie même si cette dernière partie s'est étalée sur plusieurs années. Savoir qu'il a pu être heureux malgré son départ difficile dans la vie m'a beaucoup touché.
- Enfin, je me suis montré très curieux et très soulagé lorsque j'ai pu constater que les nombreux bourreaux qui respirent dans cette Autriche se retrouvent tous au tribunal. Les audiences y sont décrites fidèlement et je fus bien content de connaître les sentences, afin que justice soit rendus pour ces enfants morts entre leurs mains.
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A Vienne, l'hôpital du Spiegelgrund est un centre pour enfants handicapés et jeunes délinquants. Les parents souvent défavorisés ou seuls espèrent en les envoyant dans cet hôpital, les aider, les faire soigner mais la plupart du temps, ils ne le revoient plus. C est un lieu de morts, d 'experiences, d' euthanasies.
C'est un livre très dur, on suit plusieurs enfants dont un en particulier :Adrian qui nous raconte son vécu. On suit aussi ses infirmières et des médecins psychiatres. La troisième partie porte sur le procès de ces meurtriers.
Le livre est dens tant par la cruauté des écrits mais aussi par la forme :des paragraphes très longs sans pouvoir respirer.
Âmes sensibles s 'abstenir même si cela fait partie de l' histoire.
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Pour ce roman, l'auteur est parti d'un fait réel. Pendant la seconde guerre mondiale, à Vienne, un hôpital psychiatrique est "reconditionné" pour l'accueil d'enfants handicapés. Il s'agit en fait, sous couvert de soins apportés aux enfants, d'euthanasie (et aussi d'expériences médicales sur ces « cobayes » sans défense).
On suit plus particulièrement le destin d'un jeune garçon qui survivra 3 ans dans cet hôpital : il n'est pas idiot ce gamin, juste un physique qui fait que tous le surnomme "le Tatar". Il a 11 ans à son entrée dans ce centre.
Il s'agit d'un roman où le sujet est très difficile et j'ai souvent été obligée de poser mon livre tant la détresse est prégnante.
Les trois quarts du livre sont présentés avec le regard de ces enfants principalement ceux du pavillon 15. Moins « malades » que les autres, ils ont une infime chance d'en réchapper. Ceux du pavillon 17, par contre, sont euthanasiés plus ou moins rapidement (pour les familles de ces enfants un laconique "décès pour cause de pneumonie" ou autre leur parviendra).
Battus, drogués, les enfants n'ont que peu d'espoir d'en sortir ; quand la survie est un combat quotidien, il reste peu de place à l'amitié.
Adrian a un père (alcoolique et qui bat sa femme), la mère a baissé les bras et préfère son petit frère (joli aryen aux yeux bleus).
Le récit des enfants est entrecoupés des réflexions de plusieurs l'infirmières qui assistent les médecins-bourreaux.
Enfin, la dernière partie raconte les suites de la guerre pour certains des protagonistes (dont Adrian et Anna Katschenka l'infirmière principale)

En conclusion : un roman très intéressant mais très difficile sur les faits évoqués (public sensible s'abstenir)
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L'auteur suédois de 58 ans, journaliste et romancier, multi primé a reçu récemment le prix Médicis étranger. Second livre traduit en français chez Laffont, son travail semble être tourné vers la seconde guerre mondiale et les horreurs commises envers les juifs par le régime nazi.
Les élus, désignent ceux qui lèvent haut la bannière allemande et honorent leur Führer en toute occasion. de véritables Aryens, fiers de leur race et de leur peuple. Inutile de dire que le jeune héros n'en fait pas parti !
Une écriture lourde, un narrateur omniscient. Il s'agit de revenir sur les souvenirs d'un enfant issu d'une famille pauvre et précaire dans l'Autriche du début du règne d'Hitler. le père est tzigane, alcoolique, paresseux et violent. La mère est travailleuse, aimante, courageuse, généreuse et soumise.
Et là on se dit, en tant que lecteur, qu'on vient de rentrer dans un mauvais Zola...
Ce qui est raconté et vécu par le tout jeune héros n'est pas raconté à la hauteur, ni avec le vocabulaire d'un enfant.
Puis on nous présente la seconde héroïne, une jeune femme peu sûre d'elle, soignée pour dépression par un médecin qu'elle considère comme son sauveur mais qui s'avère, un peu plus loin dans la narration, l'organisateur de l'extermination des handicapés physiques, mentaux et sociaux ! …
Ce qui est raconté et vécu par le tout jeune héros n'est pas raconté à la hauteur, ni avec le vocabulaire d'un enfant.
Je continue ma lecture, mais en traînant les pieds.
L'action se passe dans un ancien hôpital pour enfants, transformé par les nazis en un centre pour enfants handicapés et jeunes "délinquants", dirigé par le médecin en question. Dans ce centre, des enfants désignés comme irrécupérables par les autorités, sont parqués pour y être redressés où mourir, par les mains d'un personnel sadique. Ces enfants sont manouches, ou fils de communistes ou fils d'opposants au régime dominant, ou handicapés mentaux. Ils ont entre 5 et 17 ans et beaucoup ne survivent pas longtemps aux traitements inhumains mis en place de manière insidieuse, sans que quoi que ce soit ne soit ordonné et mit en mots. Chaque membre du personnel peut se dire qu'il agît pour le bien des enfants et de la nation et ne fait que son devoir. Tout un système est mis en place pour que les pensionnaires soient menés, à force de mauvais traitement à des expérimentations "médicales" puis à la mort dans des souffrances indicibles.
Les cas de quelques uns des enfants sont suivis pour éclairer le récit.
Quand un gamin se suicide en s'enfonçant une paire de ciseaux dans le corps pour échapper au harcèlement d'une "infirmière" particulièrement sadique, j'ai décroché.
Dans ce roman, il n'y a aucun répit dans l'horreur, aucune lueur d'espoir, ce qui rend pour moi ce livre illisible, en plus de la qualité d'écriture médiocre.


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La littérature nous a démontré que dans une histoire, il y en a toujours plusieurs.
Dans les Elus, même si le thème n'est pas nouveau, Steve Sem-Sandberg enrichit son récit des descriptions d'une grande sensibilité.
Il nous livre un récit insoutenable sur les traitements et les expériences barbares pratiqués sur des enfants sous l'Allemagne nazie.

Les nazis ont organisé un véritable laboratoire pour étudier et éradiquer les tares jugées inadmissibles dans le nouveau Reich, qui rêve de créer la race parfaite et qui doit pour ce faire exterminer les « maladies « qui constituent une entrave à la naissance de la race pure. L'eugénisme prône l'amélioration du patrimoine génétique de l'espèce humaine. Son objectif est de prévenir la reproduction des humains considérés comme inférieurs et socialement indésirables (les criminels, handicapés physiques ou mentaux, homosexuels, sourds et aveugles de naissance, alcooliques sévères etc.) ou racialement « impurs » Juifs, Tziganes, Noirs ou Slaves.

Dans ce récit les victimes « les Elus » ce sont des enfants. Au départ ils sont admis dans un hôpital pour se faire soigner des maladies plus ou moins bénignes.
Certains enfants sont attachés dans leurs lits, abrutis par la morphine ils subissent des mauvais traitements et des tortures. Ils deviennent des précieux matériaux pour la recherche. Ils font partie du programme d'euthanasie des nazis. Ils ne quitteront jamais l'hôpital.

Parfois l'atmosphère est si tendue que la langue devient dense, le réalisme épais et tranchant, le lecteur fasciné par l'horreur, oppressé et captivé retient son souffle.

Cette lecture est un véritable marathon dans l'indicible, dans l'impensable ; sans arrêt ni ravitaillement on avale les pages d'une seule traite, au bord de la nausée.
On en ressort émotionnellement essoré et ému par le parcours de ces Elus dont le destin nous touche en plein coeur.

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