Faims

Avez-vous faim ? Pas de nourriture, mais peut-être ressentes-vous une insatisfaction, une sensation de vide dans votre existence ? C’est le point de départ d’un thriller policier inquiétant.

Ceux qui ont connu Patrick Sénécal avec la série Malphas, le retrouveront un registre tout à fait différent. Pas de fantastique ici,mais plutôt une horreur psychologique où les seuls démons sont ceux qui hantent l’esprit des humains.

La petite ville imaginaire de Kadpidi, au bord de la rivière Yamaska, un patelin presque sans histoires, jusqu’à ce qu’un cirque bien spécial vienne s’y installer. Le « Circus humanus », composé de gens bizarres, offre un spectacle réservé aux adultes. C’est intense, sexuellement explicite, violent, et certains spectateurs en sortiront bouleversés. Mais c’est toute la tranquillité des alentours qui sera bouleversée lorsqu’on trouvera un citoyen sauvagement assassiné.

Les choses ne sont pas toujours ce que l’on croit et Sénécal joue très fort sur les cordes du mensonge et de toutes les frustrations qui se cachent sous le vernis du petit bonheur de banlieue. Le texte souffre peut-être de quelques longueurs où on ne sait plus où s’en va l’histoire et où on demande si l’auteur n’est pas en train de s’enliser dans son succès. Mais non, la dernière partie retrouvera son rythme d’enfer…

Un thriller noir, une atmosphère lourde, un pavé que je ne recommanderais pas aux gens déprimés par la crise de la quarantaine…

C'était vraiment très bon. Un réel plaisir de retrouver l'univers de Senecal, notamment Michelle beaulieu, alias La Reine Rouge, toujours aussi psychopathe. L'histoire est bien amenée et donne toujours envie d'en lire plus. La fin est superbe. Je recommande fortement surtout si vous avez lu les précédentes oeuvres de l'auteur.

Faims de Patrick Senécal nous rappellent que sous le vernis de la bonne conscience existe un coin sombre dans notre âme. Cette bête est heureusement laissée sur sa faim dans la majorité d'entre nous. Alors qu'un cirque pour adulte s'installe près d'une petite ville et que le maitre d'oeuvre s'appelle Francus et qui chuchote dans l'oreille de qui veut bien l'entendre que votre vie est moche et qu'à travers vos frustrations une faim insatiable vous tenaille, alors tout peut arriver. Joël, policier, et sa conjointe Martine, vétérinaire, vont découvrir le mensonge qu'ils prenaient pour la vérité. Comme à son habitude, l'auteur nous livre un excellent roman.

Pour ceux qui suivent, second livre que je découvre de Patrick Sénécal. Cette fois, l'auteur scrute la nature humaine d'un oeil impitoyable en nous montrant qu'il est facile de basculer d'un côté ou d'un autre.
Nous sommes donc à Kadpidi, petite ville tranquille, habitants débonnaires... Tout comme moi, vous n'aurez pas manqué de remarquer que c'est quasiment toujours le cas, le village isolé où tout le monde se connaît, etc. Je me suis dit OK, bonjour le cliché... Puis, arrive le soir du Bal du Chien-Chaud (c'est ainsi que les Québéquois appellent le hot-dog). La fête se déroule agréablement, bonne ambiance, la météo est idéale..Nous allons même faire la connaissance de Joël Leblanc, policier, présent avec sa femme et ses deux ados.
Dans un champ, le cirque Humanus Circus s'installe, et les spectacles qu'il offre vont tout bouleverser dans l'univers idyllique qui régnait jusqu'ici et transformer tous les habitants (ça aussi on s'y attendait). À moins que ce ne soit leur véritable personnalité qui se révèle au fil des représentations.
Les saltimbanques sont magnifiquement dessinés par l'auteur. Leur passé mystérieux, leur présent tumultueux et suspect, leur attitude inquiétante.Ces personnages sont tellement mis en valeur que les habitants ont un peu un rôle de figurants.
Faims est un excellent roman, les mots nous transportent insidieusement, en douceur, et on se rend à peine compte qu'on est vite pris dans les filets de la plume de l'auteur.

C'est le premier roman de Patrick Sénécal que je lis, je n'ai donc aucun élément de comparaison avec ses titres précédents (tels que le Vide ou Hell.Com, qui ont intégré le catalogue de Fleuve Editions respectivement en 2015 et 2016). C'est donc avec un regard complètement neutre que j'aborde cette chronique.

Inutile de vous ruer sur Google Maps pour tenter de localiser Kadpidi, l'auteur prévient d'entrée de jeu que c'est une bourgade fictive. Mais il la situe à une trentaine de kilomètres de Sorel-Tracy, sur les berges de la rivière Yamaska ; pour les curieux qui voudrait situer l'action dans la province de Québec. On ne rit pas, ça m'arrive souvent de me ruer sur Google Maps pour situer, même approximativement, l'intrigue d'un roman.

Je ne peux décemment pas commencer ma chronique par quelques mots sur l'écriture de Patrick Sénécal. Rien à redire sur son style que j'ai trouvé tout de suite accrocheur, simple, direct mais jamais simpliste. Et il faut bien avouer que cette écriture en québécois ajoute une touche d'authencité au récit, ça n'aurait pas eu le même rendu (ni le même charme) avec une écriture franco-française. Je reconnais toutefois que j'ai dû faire appel à Internet pour comprendre certains termes (plus par curiosité qu'autre chose, on pige facilement le sens général de la phrase).

Le bouquin est divisé en trois parties. La première plante le décor et les personnages, de l'arrivée du cirque au premier meurtre. La seconde constitue vraiment le coeur de l'intrigue (et de l'enquête de police), quelques apartés permettent aussi de découvrir le parcours des membres de la troupe du cirque. Alors qu'on pensait que plus rien ne pouvait arriver, la troisième partie nous en met plein la gueule jusqu'au final en apothéose.

L'intrigue comme les personnages sont particulièrement soignés. Il faut dire qu'avec la troupe du Humanus Circus l'auteur a de quoi se faire plaisir avec des personnages hauts en couleurs.

J'ai lu çà et là que ce roman n'était pas le top du top de Patrick Senécal, pour ma part je dirai qu'il fait office de mise en bouche fort appétissante. de quoi me donner envie d'aller plus avant dans l'univers littéraire de l'auteur, à commencer par les trois titres qui suivent le parcours mouvementé de Michelle Robineau ,la Reine Rouge.
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Est-ce que tout le monde ment, surtout à soi-même ? Est-ce qu'un groupe de marginaux, réunis dans une troupe de cirque non conventionnel, est à même de confronter réellement le commun des mortels ou n'est-ce que de la poudre aux yeux pour justifier leurs problèmes d'adaptation? Se connait-on vraiment à moins d'être repoussé dans ses derniers retranchements ? Telles sont les questions en filigrane de ce roman qui n'a pourtant rien d'un essai ou d'un conte philosophique ! Même que c'est plutôt classé “Horreur”, bien que je me demande encore un peu pourquoi . . . Gore,? Oui. Glauque ? Effectivement. Effrayant? Pas vraiment. Intrigant? Oui absolument.

Senécal fait preuve d'une grande imagination dans les scènes de ce cirque “pour adultes”.
Comme à son habitude, le récit est serré, les temps morts inexistants et, plus on progresse, la sourde tension du début se transforme inexorablement en déchainements de tout acabit. Un très bon thriller horrifique !

D'accord... Par où commencer ? Tout d'abord, je dois dire que la fin nous prend vraiment par surprise. On croit avoir tout comprit en même temps que Joël, le personnage principal, puis finalement, on réalise qu'on est à côté de la trac... pas très loin mais tout de même à côté.

Dans ce roman, j'y ai relevé quelque touches d'un autre roman du même auteur intitulé le Vide. Ce que j'aime beaucoup des romans de Sénécal comme Faims, c'est qu'il nous amène à voir la société sous un autre angle. Souvent désappointant, je dirais même un bon coup de pelle au visage, mais qui nous amène à réfléchir.

Mais revenons au roman. Très bonne intrigue. On est poussé à poursuivre notre lecture car ca prend un certain temps avant de saisir vers quoi l'auteur veut nous amener. J'aime bien les références que fait l'auteur avec ses romans écrit par le passé. Je conseillerais ce roman aux gens ayant déjà lu quelques oeuvres de Sénécal car cela ajoute un petit quelque chose d'intriguant au récit.

J'ai longtemps repoussé le moment de lire Faims de Patrick Sénécal. Pas parce que j'avais peur de ne pas aimé mais parce que j'avais peur d'être déçue! Déçue parce que le résumé en quatrième de couverture m'a fait énormément pensé à Joyland de Stephen King (que j'avais lu peu de temps avant et que j'avais carrément adoré); la comparaison directe n'aurait pas pu faire durer mon amour des deux auteurs; j'aurais forcément été déçue par l'un ou l'autre. J'ai donc repoussée pendant très longtemps le moment de lire ce roman de Patrick Sénécal mais quand je l'ai lue, j'ai été soulagée; les deux histoires n'ont rien en commun, en dehors du lieu ou il se passe. Non non, pas Drummondville, mais dans un cirque itinérant.
Faims se déroule à Drummondville lorsque le Humanus Circus débarque en ville. Le spectacle propose plusieurs numéro osé, voire déroutant, tout en créant une addiction qui force presque chaque habitants de la ville à retourner au cirque plus d'une fois. Au même moment, des meurtres sanglant arrivent. Bien sur, les forains sont les premiers accusés. Surtout quand on découvre que la vicieuse Michelle (de 5150 rue des Ormes) est l'un des membres de ce cirques aux moeurs dissolus.
J'ai donc beaucoup aimée ça, comme chacun des livres de cet auteur. Souvent, chez les auteurs d'horreur ou de polar on reconnait une certaine mécanique qui revient d'un roman à l'autre et qui nous fait abandonner le dit-auteur mais Sénécal nous surprend à toute les fois et c'est tant mieux! Une lecture qui nous sort de notre quotidien à coup sûr!!

J'ai apprécié ce roman et la multitude de péripéties qu'il contient. Bien sûr il y a quelques longueurs et certaines répétitions, mais cela est nécessaire à la mise en place d'une histoire complexe dans laquelle chaque protagoniste a une faim qu'il finit par combler. le dénouement est complètement inattendu et que dire de la fin... Je crois que les critiques furent sévères, car il y a toujours beaucoup d'attentes envers Senécal et Faims n'est peut-être pas son meilleur livre. Cependant, c'est un récit fort original qui forcera le lecteur à avoir quelques introspections.
Lien : http://www.horreur.quebec/cr..

Fin suprenante, ce que j'ai apprécié car dans "Le Passager" j'avais deviné bien avant. Il manque de suspense (à mon avis) et je n'ai pas trop apprécié le placement de produits (ses autres livres) sans le passé d'une des artistes de cirque. Sinon j'ai bien aimé et le recommande