Le Chat du Rabbin, tome 1 : La Bar-Mitsva

J'ai été longue à me décider à lire "Le chat du rabbin" et en tous les cas,je n'attendrai pas aussi longtemps pour lire les autres tomes . J'ai beaucoup aimé l'humour et la finesse de joann Sfar . les dessins qui pourraient paraitre "grossiers" avec un rapide regard , sont en fait d'un réalisme et d'une très grande beauté .

Une lecture en demi-teinte pour moi avec cette bande dessinée, ayant beaucoup entendu parler de celle-ci je me suis lancée mais j'ai été un peu déçue.

Cela est aussi sûrement dû au fait que c'est le premier tome et qu'il ne s'y passe pas grand chose, un chat qui parle depuis qu'il a mangé le perroquet de la maison, ce sera notre "guide" tout au long de notre lecture car celui-ci tient à faire sa Bar-Mitsva.

J'ai commencé à apprécier cette lecture dans les toutes dernières pages donc je pense que les tomes suivants doivent être meilleurs, je poursuivrais donc tout de même cette série.

Chat alors ! Une famille juive avec un rabbin, la fille du rabbin, le perroquet copain avec un chat et quel chat ! Un chat qui parle avec intelligence et pertinence ..un chat qui veut s'instruire, lire des livres, comprendre le monde ...quelle merveille !
Cette bande dessinée est comme une bouffé d'oxygène portée sur les réflexions "chatsinniennes" sur les grands questions qui agitent le XXIe siècle : la religion, la tolérance, le racisme, le "vivre ensemble".......ce me fait écho à la pièce de théâtre de Frédéric Emmanuel Schmitt dans "Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran" , même vivacité d'humour et d'intelligence !

Les couleurs sont chatoyantes, pleines de vie comme la maîtresse du chat; on se promène très volontiers avec ce chat savant ! impatiente de découvrir les autres tomes de cette bande dessinée.

Le rabbin vit avec sa fille Zlabya, le chat et le perroquet de celle-ci. le rabbin travaille dans son bureau empli de livres. Sa fille joue du piano s'occupe de son chat, qui se garde bien de déranger la rabbin quand il travaille..Le perroquet, quant à lui "qui n'a rien à raconter parle sans cesse"..Jusqu'au jour ou le chat, fatigué d'entendre jacasser le perroquet, le mange...Et depuis il sait parler, c'est un grand malheur car il ne dit que des mensonges.
Le rabbin ne peut plus le laisser seul avec sa maitresse, il a peur qu'il lui mettre de mauvaises idées en tête
Non seulement il parle, mais il raisonne, avec humour et pousse la conversation avec le rabbin très loin, cherchant à lui démontrer qu'il est juif et donc qu'il doit faire sa Bar-Mitsva...Conversations savoureuses, sourires garantis à toutes les pages.
"Je lui demande quelle est la différence entre un humain et un chat
Il me répond que Dieu a fait l'homme a son image
Je lui demande de me montrer une image de Dieu
Il me dit que Dieu c'est une parole"
Joann Sfar né dans une famille juive est également titulaire d'une maitrise en philosophie...Parce que son chat pousse la logique très loin, parce qu'il s'interroge, parce qu'il doute, les questions du chat, les dialogues entre le chat et les rabbins permettent, de mieux comprendre la religion juive, de s'interroger sur la religion en général... nous font réfléchir sur le judaïsme, ses traditions, ses dogmes, mais aussi de saisir l'hypocrisie de certains notamment les intégristes.
Des questions intemporelles, transposables certainement dans toutes les religions
N'hésitez pas à le lire plusieurs fois...
Vite...je vais me procurer et lire les 5 autres ouvrages de la série...


Lien : http://mesbelleslectures.com..

Mon chéri m'en a parlé depuis looooongtemps ! Bon, j'ai attendu que cette bande dessinée soit BD du mois (septembre) pour me lancer. Je ne le regrette pas, ça a été un excellent moment.
Tout commence avec ce perroquet qui ne s'arrête pas de parler, ce qui agace énormément le Chat du Rabbin. Qui ne peut s'empêcher de manger le volatile. Voilà. Et maintenant il parle. Et c'est le début d'aventures rocambolesques… Il veut absolument faire sa bar-mitza mais tout n'est pas si simple… A travers ce Chat, Joann Sfar montre les différentes coutumes juives avec justesse et une pointe d'humour. Ce chat a beaucoup de savoir et de répartie (et de mauvaise foi). Et puis, surtout il est franc, trop franc, diront certains mais c'est ça qui donne toute sa saveur à cette BD. Les dessins sont doux, colorés mais le trait est un peu négligé, seul petit que je trouve à ce premier tome. Je me régale ! Trop court moment, il faut absolument que je lise la suite !

Alger.
Bien qu'il continue de le nier avec aplomb, c'est en avalant le perroquet de la famille que le chat du rabbin s'est vu doté soudainement de la faculté de parler. le rabbin pense qu'il n'est pas correct de le laisser seul avec sa fille Zlabya, que ce chat pourrait la pervertir par son langage. Mais le chat insiste pour faire sa Bar-mitzvah, il veut devenir juif afin de pouvoir rester avec sa maîtresse, la jolie Zlabya, au doux nom de pâtisserie orientale.

C'est la deuxième fois que je lis cette bande dessinée. Cet album est juste incroyable. J'adore la répartie de ce chat qui invite le lecteur à se questionner sur des pensées philosophiques ou religieuses. le félin met le rabbin face à ses contradictions. Les personnages sont attachants. Il est rare de rire autant lors d'une lecture.

Tout premier tome d'une série en bande dessinée jouissive avec personnage principal - si l'on peut parler, écrire ainsi - un matou impertinent au possible, mais, philosophe et plein de sagesse.

Une petit particularité concernant le chat. Il est doué de paroles. Conclusion, il ne se prive pas de donner son opinion sur de nombreux sujets rendant ainsi chèvre son rabbin de maître !!!! Et, notamment lorsqu'il se met en tête d'étudier, de comprendre le judaïsme afin de faire sa Bar-Mitsva.

Au travers les yeux - heu, les moustaches - de cet insolant - et, culotté - matou, Joann Sfarr en profite pour donner son avis sur certains sujets attirant sa curiosité intellectuelles qu'elles soient philosophiques, religieux ou non.

Enfin bref, une excellent bande dessinée dans laquelle on apprends plein de choses sur la religion juive, la Torah tout en "s'amusant". le tout en compagnie de personnages sympathiques centrés autour d'un chat à la langue, et, au regard acéré, mais, à l'image de son créateur, avide de connaissances concernant la société qui l'entoure.

En fait, toute la série du Chat du Rabbin est dans le même style que le présent titre c'est-à-dire une belle leçon de tolérance sous couvert d'une histoire et des dessins humoristiques. . Une série à lire et à relire à l'infini.

Pour la petite histoire, le propre chat de Joann Sfarr a servie de modèle au "héros" poilu et moustachu de la série. Tous deux possèdent le même regard facétieux et effronté.

A Alger, le chat d'un rabbin se met à parler après avoir avalé le perroquet familial trop bavard. Comme c'est le chat d'un rabbin, il veut faire sa Bar-Mitsva. Mais en commençant son apprentissage, il se rend compte que beaucoup de choses ne sont pas logiques ou crédibles...

La dernière fois que j'ai tenu un album entre les mains, c'était en 2009 et on me l'avait offert. Avant ça, j'étais encore une pré-ado quand j'ai lu Tintin. Des millénaires après tout ça (oui je suis vieille, et oui je tente de cacher vainement que je suis nulle en maths), j'ai en ma possession le Chat du rabbin uniquement parce qu'on me l'a gentiment prêté. Ce portrait de la nana qui ne lit pas de BD nécessite-t-il encore des précisions ?
Peut-être ne suis-je pas le bon public pour ce format. Peut-être suis-je moi-même trop formatée à la lecture de romans, sans images. Même si le sujet est intéressant et que de nombreuses bulles sont très profondes et reflètent admirablement les divergences d'opinion en matière de religion et d'interprétation des textes, j'ai trouvé que l'histoire n'était pas aboutie. Cynisme et légèreté vont de pair avec grâce et brio dans cette BD, et c'est tout à l'honneur de son auteur, mais quitte à commencer à aborder l'apprentissage (présenté un peu comme de l'endoctrinement irréfléchi dans certains passages) du Judaïsme qui engendre moult questions et surtout réflexions, autant aller au bout et poursuivre sur ce chemin. Au lieu de ça, l'histoire se perd un peu, s'étiole dans la deuxième partie en se concentrant plus sur la relation du chat avec sa maîtresse, et termine sur une blagounette. le tome 2 poursuit-il le cheminement de réflexion, voire de critique, ou assisterons-nous à une tout autre histoire ? Pourquoi, déjà, ne pas avoir poursuivi la bar-mitsva jusqu'au bout ?
La couverture est magnifique, et nombre de planches et/ou vignettes sont très belles, mais un manque de constance dans la manière d'appréhender les dessins et de représenter les personnages (le chat, surtout) ternit un peu la beauté générale et certainement notre attachement aux héros messagers : le chat est toujours plus mignon (et donc son message plus puissant) sans ces traits presque raturés souvent utilisés pour les gros plans...
Ce qui est appréciable, en revanche, c'est que le langage n'est pas tabou et tourne gentiment mais intelligemment en dérision l'extrémisme d'interprétation des textes religieux, voire l'extrémisme d'application sans faire rentrer logique et raison. C'est intelligent et bien fait. On aurait juste voulu en avoir plus et que la trame principale soit poursuivie.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..

Le chat du Rabbin se met d'un coup à parler, il pose BEAUCOUP de questions et aime beaucoup sa patronne la belle Zlabya. le Rabbin pense qu'il est habité par le mal, ses questions dérangent. Mais finalement c'est un compagnon hors du commun et plutôt intéressant.

Cette BD est à la fois drôle mais fait aussi réfléchir et pose de nombreuses questions autour de la religion.

Le chat du rabbin est une bande dessinée écrite et dessinée par Joann Sfar. le premier tome La Bar-mitsva, est paru en 2002 et le dernier, la Tour de Bab-El-Oued, en 2017. Une longue saga qui met en avant des discussions autour de la religion juive entre un chat et son maître, un rabbin à Alger.

Un chat qui parle et qui remet en question les principes de la foi ? Mes deux piliers dans la vie : les chatons et la remise en question ! Il ne m'en fallait pas plus pour sauter sur cette oeuvre originale et très bien notée.

Dans l'Alger du début du XXème siècle, un chat mange un perroquet et acquiert soudainement la parole. S'en suit alors une prise de conscience qui pousse notre personnage principal à se poser des questions sur la religion juive. Il aimerait d'ailleurs beaucoup faire sa bar-mitsva. Mais est-ce possible alors que les chats ne sont pas bien vus ?

Alors que tout le monde semble trouver ce comportement plutôt normal, le chat va débuter son enseignement tout en continuant à jouer son rôle de gentil félin auprès de la fille du rabbin, sa maitresse adorée.

Une immersion totale dans un univers de contradictions mais ouvert qui permet un débat fécond. Des personnages qu'on observe avec intérêt et un humour décapant, tels sont les ingrédients qui font le secret de cette recette bien rodée. On a l'impression d'apprendre mais sans être contraint et de s'amuser autour de thèmes souvent tabous.

Les planches et les dessins sortent véritablement de l'ordinaire. Même si ce n'est, à première vue, pas ma tasse de thé, on les considère rapidement comme indispensables au récit. le fond sert avant tout de support à la forme. Et quel support ! Les couleurs chaudes, proches du sable collent parfaitement au thème et au contexte de cette oeuvre apolitique mais engagée.

Un joli ensemble donc qui me porte à croire que l'ensemble de l'oeuvre est similaire. de belles énergies et un message de tolérance qui fait du bien en somme !
Lien : http://www.chroniquesdurenar..