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3,76

sur 267 notes
Comment ne l'avais-je pas lu plus tôt,alors que ma passion pour ce Petit Prince à tellement grandi en moi qu'il tient ces dernières années une place immense.
Je me rends compte, mais pas trop tard... il n'est jamais trop tard, que je suis passé à côté d'une grande oeuvre dédié à ce petit bonhomme que l'on cache tous en nous.
Cette liberté que Joann Sfar a su prendre avec le texte, avec le dessin fait de cette centaine de pages une oeuvre à placer en très bonne place de nos bibliothèques.
Ce petit bonhomme blond aux cheveux de blés, ses grands yeux Mangas sont inhabituels mais son coeur, son rire de cristal que l'on entend au fil des pages, c'est lui.
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Le Petit Prince est mon histoire favorite depuis enfant. Alors quand j'ai vu qu'elle existait aussi en format BD, je me suis dit qu'il me la fallait. J'avais peur que l'histoire soit dénaturée en changeant son format mais finalement, j'ai bien aimé ma lecture, elle a été assez fluide et je trouve que même en BD, l'histoire ne perd pas en substance. Cependant, je trouve que la police d'écriture n'est pas forcément idéale pour tous. Ce n'est pas non plus un format qu'on amènera partout avec soi.
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Mon 1er Joann Sfar ! J'ai eu envie de le lire en regardant La grande librairie la semaine dernière spéciale Petit Prince.

Je ne suis pas une grande habituée des BD, je reste un peu aux classiques, mais j'adore écouter cet auteur, à chaque fois que je le vois à la télé. C'était donc une bonne idée de commencer avec le petit Prince.

Sfar a un trait un peu particulier mais je suis bien vite rentrée dans la BD. Et j'ai aimé qu'il se réapproprie, sur la forme, le conte de Saint-Exupéry, en rajoutant son personnage, bien présent tout au long de la BD.

Sur le fond bien sûr on retrouve toutes les histoires, la rose, le renard, le serpent, les astéroïdes et leur unique habitant bizarre.

Si vous connaissez le petit Prince vous reconnaîtrez tout, et c'est toujours agréable de relire cette histoire, si vous ne connaissez pas car vous habitez peut-être sur un astéroïde, vous les découvrirez de façon plus complète puisque l'auteur  St-Ex, nous accompagne ! :D
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J'étais ravie d'avoir trouvé cette Bande dessinée à la Médiatheque (encore un petit imprévu dans mon planning lecture)

Le titre et la couverture m'ont attiré l'oeil!😉...Mais déception pour moi...et même abandon...😔Cela ne l'a pas fait avec moi...

Je n'ai pas été emballé par les illustrations et encore moins par le texte...
Ce n'est que mon avis et ressenti...peut être ce n'était tout simplement par le bon moment pour cette lecture..

Bref, déçue de ne pas avoir apprécié ma lecture et surtout de ne pas l'avoir fini...

Mais c'est une de mes "petites nouveautés" de l'année, je m'autorise à abandonner une lecture qui ne me plaît pas...ma PAL est assez importante pour que je ne perde pas de temps avec des lectures "sans plaisirs".
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C'est parce que mon fils ne veut pas lire le livre d'Antoine de Saint-Exupéry que je lui ai trouvé une alternative en l'adaptation de Joann Sfar, puisqu'il est friand de livres graphiques. Mais elle ne lui a pas plu, il n'a pas du tout aimé les dessins et la police d'écriture est mal adaptée, peu lisible selon lui. Il a donc laissé tomber au bout de quelques pages.

Peu cohérents avec les illustrations d'origine, loin des couleurs douces d'Antoine de Saint-Exupéry, je rejoins le fiston. Je trouve les dessins peu attirants, pas très soignés, plutôt "brouillon". Les coups de crayons sont trop nombreux alors que l'ensemble est peu détaillé. Les couleurs sont criardes. L'ensemble est trop franc, donne à mon sens trop dans le grotesque. Certains visages sont peu avenants, certaines expressions peu cohérentes avec l'émotion véhiculée. Je ne connais pas le travail de Joann Sfar, je ne peux donc le comparer avec ses autres livres, mais pour moi ici ça ne colle pas du tout avec l'univers du Petit Prince.

Côté scénario en revanche, j'ai été conquise. D'aussi loin que remontent mes souvenirs, il me semble qu'il est plutôt fidèle à l'oeuvre originale, tant par le déroulé des événements que par le texte lui-même. Joann Sfar y ajoute également sa petite touche personnelle, dans certains dialogues je pense (à vérifier tout de même, mes souvenirs étant plutôt vagues). J'ai pris plaisir à retrouver ce petit prince dans ce voyage initiatique, onirique, philosophique. Chaque étape l'emmène à la rencontre de personnages différents, comme les grandes personnes souvent trop étranges (le roi, le buveur, le vaniteux, le businessman, etc) ou d'autres plus attachantes ou touchantes, et notamment le renard qui veut être apprivoisé pour mieux pleurer le départ de son nouvel ami.

Malgré donc des dessins qui ne m'ont guère convaincue, j'ai tout de même passé un doux moment aux côtés de ce petit garçon qu'on a envie de prendre dans ses bras et de protéger du monde réel, du monde des adultes. Malheureusement, je le trouve mal adapté pour les jeunes, et notamment à cause de l'aspect quelque peu dépenaillé, haché des graphismes.
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Je n'ai pas été trop charmé par cette adaptation du Petit Prince. Peut-être est-ce lié au fait que je n'arrive pas trop à saisir déjà le sens de l'oeuvre originale. Tout le monde connaît la célèbre phrase: "s'il te plaît, dessine-moi un mouton". Mais encore ? Qu'est ce que cela signifie réellement au fond ? Il faut garder l'esprit ouvert à toute sorte de rêveries d'enfants ? Cela philosophe sur le sens de la vie à coup de métaphores les plus variées. Cela donne également dans le côté poétique.

C'est vrai qu'on aurait envie de protéger ce Petit Prince de toutes les agressions extérieures et du monde étrange des adultes. Il y a de l'émotion qui passe notamment à la fin quand vient l'heure des adieux.

Sur la forme, la colorisation à outrance rend l'objet un peu spécial. Je n'ai pas éprouvé un véritable plaisir de lecture comme j'aurais voulu. Pourtant, j'aime bien cet auteur. C'est sans doute que cette adaptation ne se situe pas dans l'univers de Sfar qui nous a tant étonnés par le passé. Et puis, les histoires tristes, ce n'est pas vraiment son créneau.
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Je ne vais pas présenter le texte du petit Prince: magnifique, intemporel, tellement juste et touchant.

La mise en scène de Yoann Sfar est selon moi très réussie. Evidemment on peut dire que le petit Prince a déjà un physique, donc ce n'était pas difficile, mais le reste. le reste est retranscrit très justement, avec des effets d'ombre surtout que j'ai beaucoup aimés.
Rien que pour le texte de toute façon, cela fait plaisir de passer un bon moment avec l'aviateur et le petit Prince. Quel beau voyage!
Pour moi la BD sert également à permettre aux lecteurs qui ont du mal à se faire des images, de les avoir devant eux. Voilà qui peut aussi être l'occasion de faire découvrir ce texte superbe à des enfants ou des adolescents qui restent réfractaires à la lecture.
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Adaptation en BD du livre le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry.

Ce conte philosophique qui semble à la première lecture destiné aux enfants est en fait également une histoire pour adultes.
Le narrateur, un aviateur, nous relate sa rencontre avec le petit prince, un enfant très curieux qui vient d'une autre planète et qui cherche des amis.
Il raconte ce qu'il a vu et ceux qu'il a rencontrés sur différentes planètes:
- un roi
- un vaniteux
- un buveur
- un businessman
- un allumeur de réverbères
- un géographe
- un serpent, un désert, une fleur, l'écho, un renard

Chacune de ses rencontres est une fable incluant une morale.
L'auteur y dénonce l'égocentrisme, le narcissisme des hommes, leur soif de pouvoir et d'argent, leur obsession des chiffres, du temps et leur manque de rêves, l'absurdité de certaines règles qu'ils s'imposent, et qui n'évoluent pas avec leur temps. Les hommes délaissent et dégradent la nature.
Bref, les hommes adultes ne jouissent pas pleinement des petits plaisirs de la vie car sont obsédés par des besoins matériels. Ils ne voient que l'apparence et ne cherchent pas la beauté intérieure, ni la beauté dans les moments et choses simples de la vie.

Joann Sfar a su reproduire fidèlement l'univers du conte d'origine.
Cette BD a reçu le Fauve d'Angoulême au festival international de la BD 2009, pour le prix jeunesse.
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Relire l'histoire du petit prince est toujours agréable et la lecture de cette adaptation de l'oeuvre emblématique d'Antoine de Saint-Exupéry ne déroge pas à cette règle.

L'exercice était pourtant périlleux. Mais, malgré tout, Joann Sfar parvient à restituer l'esprit de ce récit intemporel qui marqua jeunes et grands. L'auteur livre une adaptation fidèle à l'oeuvre originale et choisit le dialogue comme mode de narration. A l'inverse de Saint-Exupéry, il représente donc l'aviateur au côté du Petit Prince et se lance dans un long dialogue poétique et symbolique, portant de nombreuses réflexions sur les hommes.

Au niveau du graphisme, le lecteur retrouve le style caractéristique de Joann Sfar. le graphisme parvient certes à restituer l'univers imaginé par Saint-Exupéry. Néanmoins, je pense que remplacer le texte de Saint-Exupéry, qui laissait libre cours à l'imagination fertile du lecteur, par des images imposées, fait perdre un peu de la force de l'oeuvre.

Bref, une lecture agréable, qui ne devrait pas trop froisser les amateurs de l'oeuvre originelle tout en permettant de conquérir un autre type de lectorat.
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Je souhaite partager l'opinion de Raphaël Enthoven sur ce livre, telle qu'un la retrouve dans un article publié le 26 mars 2018 sur le site Web du Figaro
"Dans un entretien accordé à nos confrères du Point, le philosophe qui vient de publier Morales provisoires, ouvrage compilant ses chroniques quotidiennes sur Europe1, n'a pas ménagé le best-seller de Saint-Exupéry. Selon lui, «personne n'aime ce livre». «On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux», «Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui».... Les leçons de sagesse du Petit Prince de Saint-Exupéry ne font pas que des émules. Raphaël Enthoven, qui vient de publier Morales provisoires, un ouvrage compilant ses chroniques quotidiennes sur Europe1, en est même un fervent détracteur. Interrogé sur ses goûts littéraires par nos confrères du Point, le philosophe n'a pas mâché ses mots concernant l'ouvrage qui est passé entre les mains de tous les enfants: «Le Petit prince? Cent pages de trop pour cette salade consensuelle (...) le Petit Prince n'est pas le livre de l'enfance. C'est le livre de l'idée que les adultes se font de l'enfance. D'ailleurs, c'est bien simple: personne n'aime ce livre. Tout le monde l'a aimé. Et je ne connais aucun enfant qui n'avoue, pour peu qu'on le cuisine deux secondes, que ce livre lui tombe des mains mais qu'il se couperait la langue plutôt que de le dire à ses parents »
Rien de nouveau sous le soleil d'Enthoven. le philosophe médiatique s'est déjà épanché sur le sujet, notamment dans l'une de ses chroniques radiophoniques, en janvier 2017, où il qualifiait le livre de Bible du jeunisme.. Il avait notamment réagi au concours d'écriture lancé depuis l'espace par Thomas Pesquet autour du jeune héros. «Je vous invite à emmener le Petit Prince sur une nouvelle planète où il fera à nouveau une surprenante rencontre», s'adressait-il alors le spationaute aux jeunes de moins de 25 ans. le philosophe a d'ailleurs repris l'essentiel de sa chronique pour étayer son propos auprès de nos confrères: «Et je ne trouve aucun intérêt à toutes ces pages interchangeables sur les grandes personnes ‘‘bien étranges'' qui ne sont jamais contentes, qui croient que les fleurs se ressemblent, qui boivent pour oublier qu'elles ont honte de boire, qui comptent les étoiles au lieu de les regarder, qui veulent savoir combien gagnent les gens avant de savoir s'ils ont la voix douce...»Ou encore: «''Seuls les enfants savent''», dit le Petit Prince - phrase qui prouve uniquement que ce n'est pas un enfant qui parle, parce qu'aucun enfant n'est assez imbu de lui-même pour dire une bêtise pareille.»

On ne saurait mieux dire.

Addenda au 29 novembre 2020
1:Ma critique a bien sûr qoulevé des réactions de fan, et on m'a opposé le fameux "on ne voit bien qu'avec les yeux du coeur". La monumentale bêtise de cette phrase - qu'au demeurant Enthoven a relevé- ne fait que confirmer mon opinion sur l'ouvrage.
jJusqu'à preuve du contraire, le coeur est une pompe, qui ne voit rien, et, en temps normal, ne sent pas davantage. s'il sent quelque chose, profondément, alors vous allez le sentir aussi, mais ce sera très désagréable; et vous pourrez vous retrouver sur une table d'opération ou pire. Dans tous les cas, vous ne verrez pas grand chose; en tout cas rien d'agréable
2/Mon animosité contree ce minument d'inepties -bien digne de laa pensée creuse de leur auteur, qui s'exprime aussi dans cet autremonstre qu'est "Citadelle"- remonte à l'enfance, c'est-à-dire pour moi aux années 50; je découvris contraint et forcé cet ouvrage à huit ans, ayant été contraint de jouer une saynète tirée du Petit Prince, sur la scène du Théâtre Municipal de Cherbourg; je jouais le rôle -titre dans la célèbre scène du renard; ce stupide animal restait en coulisse et n'apparaissait qu'en voix off. pour moi j'étais -on se demande pourquoi- affublé d'un complet de flanelle gris , avec culotte courte, (horreur supplémentaire; la loi permettait de faire ça aux enfants à l'époque) et noeud papillon j'en ai encore honte.
Je précise que je trouvai déjà à l'époque le livre totalement inintéressant.
3/pour finir de règler mes comptes avec l'auteur : "Citadelle" et la "pensée Saint-Ex" restèrent assez à la mode, au moins dans les aumoneries catholiques, jusqu'à mai 68, où ils furent remplacés par la "Pensée Mao Tsé Tsoung"
Quant aux histoires d'aéropostale, s'il y en a encore que celà intéresse...Quoiqu'Art Mengo en ait fait un CD assez réussi).
Relire son oeuvre? Comme il est écrit dans un de ses bouquins aéronautiques, "Aucune bête au monde ne le ferait"; en tout cas pas moi.

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