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4,16

sur 403 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
On suit la vie d'une famille turque, d'abord dans leur pays natal et ensuite lorsqu'elle émigre à Londres. Pour les parents, l'intégration est assez difficile. La père finira par déserter la maison familiale pour aller avec une danseuse de cabaret alors que la mère, qui parle mal l'anglais trouvera finalement l'amour. C'est justement cela qui déclenchera le drame, car le fils aîné, désormais devenu chef de famille au départ du père, n'acceptera pas cette relation extra-conjugale. En effet, son honneur est en jeu et il ferait tout pour le préserver. Même le pire...

Un livre qui nous fait réfléchir sur l'islam et ses conséquences, sans poser de jugement.
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Si j'ai été un peu perturbée au début par les fréquents changements de temporalité, j'ai finalement été transportée par l'histoire de cette famille.
Sans surprise, ce sont les personnages féminins qui m'ont le plus touchées : Esma parce qu'on sent l'impact de la société moderne sur sa vision du monde, Pembe qui essaye de se contraindre à ce qu'on lui a appris mais qui ne peut pas réfuter ses sentiments, Jamila (peut-être ma préférée, dont on ne parle pas assez) qui incarne incroyablement le féminisme de différentes façons.

Les personnages masculins sont en revanche profondément détestables, si ce n'est Elias et Yunus. Iskender, même si je comprends son geste et sa façon de voir, si j'ai conscience qu'il est suiveur plus que décideur, je n'ai pas réussi à l'apprécier.
Yunus est un personnage incroyablement doux et essentiel à l'histoire. Il fait effet de balance avec son frère avec sa naïveté et son altruisme.
Quant au père des deux garçons, on se serait volontiers passé de son existence (même si, comme Iskender, je comprends certains de ces agissements sans pour autant les excuser).
On sait dès le départ que l'histoire des jumelles va revêtir une importance capitale : l'autrice passe du temps sur leur histoire à leur naissance mais jonche aussi son roman d'allusions sur le fait qu'elles ont un lien incroyable. Sans avoir été surprise par les différents retournements de situations, j'ai pourtant sincèrement apprécié les côtés poétique et spirituel qui émanent de leur relation.
Même si le titre de l'ouvrage ne met en valeur qu'une des grandes lignes du roman, je comprends ce choix puisqu'il concerne tous les personnages. J'ai d'ailleurs trouvé la montée en tension bien maîtrisée : Iskender, cet enfant traité comme un roi qui se retrouve à endosser le rôle d'adulte alors qu'il n'a pas les clés pour y arriver.

Un roman vraiment incroyable qui va me pousser à en lire d'autres de cette autrice !
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Jolie découverte pour moi, quel abîme de voir le danger qu'encourent ces femmes, victimes d'une éducation qui rend les hommes fanatiques. Acceptant elles-mêmes de se sentir coupables. Ici les porcs se transforment en fauves
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La plume d'Elif Shafak est vraiment belle et l'histoire qu'elle a écrite est enivrante. Les pages défilent rapidement, mais ce qui se passe le long du récit fait mal, ça m'a énervé et j'ai eu dû mal à m'identifier ou à comprendre les agissements des personnages. A chaque chapitre, on suit le point de vue d'un des membres de la famille, et l'histoire s'étend sur plusieurs décennies. le grand mystère tourne autour de la mère d'Esma, Pembe, qui a été assassinée par son fils Iskender "pour l'honneur". On ne sait pas pourquoi, et dans le fond, ce n'est pas cela qui m'a intéressé car j'ai ressenti zero empathie pour cet homme qui a commis l'irréparable. Les traditions et la religion sont au coeur de l'histoire, et s'ensuit plusieurs vies brisées à cause de ça, et autant vous dire que pour moi, ça a été dur à comprendre. Mais Elif Shafak a bien montré le rôle des femmes, qu'on cherche à cloisonner et à priver de bonheur pour des raisons qui me mettent hors de moi. L'autrice a aussi bien mis en lumière la prédominance de la religion et des traditions et les conséquences désastreuses qui peut en découler. Il y a aussi un plot twist assez prévisible, mais cela n'a pas entaché ma lecture (même si je n'adhère pas à la fin). J'ai bien aimé ma lecture mais ça demeure un sujet qui m'irrite.
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Difficile mais à lire
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