Pandémie

Les facteurs sociaux et économiques qui ont contribué à une flambée de dengue en Floride en 2009 ont également été ignorés. En 2008, le sud de la Floride a subi une vague de saisies immobilières qui avait permis aux moustiques de se reproduire dans des piscines et des jardins abandonnés inaccessibles aux inspecteurs chargés du contrôle des moustiques et aux propriétaires de maisons, conduisant à une explosion de la population d’insectes. L’année suivante, la dengue éclata pour la première fois en soixante-dix ans, frappant particulièrement fort à Key West, épicentre de la crise des saisies immobilières.

Lors de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest en 2014, l’agence (L'OMS) affaiblie n’a pas été en mesure d’organiser une réponse rapide. Il s’avère que l’une des raisons de cet état de fait est que l’agence avait été forcée de faire des compromis sur l’intégrité des fonctionnaires qu’elle avait embauchés. Plutôt que d’être nommés pour leur engagement envers la santé mondiale, ils avaient été nommés pour des raisons politiques. Comme l’a révélé un document interne divulgué à l’Associated Press, ils ont refusé de reconnaître l’épidémie jusqu’à ce qu’il soit trop tard pour la contenir. Ils n’ont pas envoyé de rapports sur l’Ebola au siège de l’OMS. Le responsable de l’OMS en Guinée a refusé d’acquérir des visas pour que les experts d’Ebola se rendent dans ce pays victime de l’épidémie.

Par conséquent, les déjections de chiens déposées sur les trottoirs et dans les arrière-cours s’enfoncent dans le sol, se répandent dans l’air et rejoignent les cours d’eau. Environ un tiers de la contamination bactérienne dans les cours d’eau des États-Unis provient de déchets canins et cette contamination est plus fréquente dans les zones résidentielles où les chiens vivent que dans les zones commerciales. (Les scientifiques appellent ce phénomène «hypothèse Fido178».) Ils sont également dans l’air. Une étude sur la pollution de l’air extérieur à Chicago, Cleveland et Detroit a constaté que pendant l’hiver, quand les arbres sont dénués de feuilles (et donc n’exsudent pas de bactéries dans l’air), la majorité des bactéries aérosolisées proviennent d’excréments de chiens.