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Dans l'ensemble, j'ai trouvé cette lecture assez ennuyeuse. Je me suis rendue compte que je n'en savais pas assez sur cette période de l'histoire et sans contexte historique il est facile de se perdre dans la succession rapide des scènes.

Je ne pense pas avoir pu me faire une bonne idée des personnages d'Antoine et de Cléopâtre. Par contre, j'ai bien envie de me plonger dans le dernier livre de Maurice Sartre sur le destin de la femme la plus célèbre de l'Antiquité.

J'ai de loin préféré Macbeth.


Challenge SOLIDAIRE 2019
Challenge livre historique 2019
Challenge multi-défis 2019
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Voilà une pièce dont j'ai beaucoup aimé les trois premiers actes, mais dont les deux derniers m'ont plutôt ennuyé.

William Shakespeare n'a pas la tâche facile : il doit faire rentrer dans sa pièce en cinq actes l'ensemble des relations entre Octave, Marc-Antoine et Cléopâtre. Comme matière première, il ne choisit pas l'auteur antique le moins loquace ; Plutarque était évidemment un choix désigné du fait de son récit sur la Vie d'Antoine. Shakespeare aurait eu plus de latitude s'il s'était basé sur Suétone qui ne consacre que quelques pages à toute cette histoire.
Cela dit, je ne m'attendais pas à ce que Shakespeare marque autant Plutarque à la culotte. J'ai lu la réédition des traductions de François-Victor Hugo qui, chaque fois que cela s'imposait, ajoutait en note le texte de Plutarque correspondant à la prose du dramaturge. C'est tellement proche que l'on peut parler de la pièce de Shakespeare comme d'une adaptation théâtrale. le fond historique est donc solide.

Shakespeare a donc beaucoup de péripéties à raconter et peu de degrés de liberté. Il parvient à tirer son épingle sur les trois premiers actes, à mon humble avis. Il prend le temps de mettre de lui-même, de son humour anglais, par exemple dans la scène savoureuse où les suivantes de Cléopâtre consultent un devin pour connaître leur avenir, ou dans celle où, après avoir âprement discuté politique et s'être réconciliés, Octave (toujours nommé César), Lépide et Antoine, les trois triumvirs, accompagnés de leur ennemi Sextus Pompée (fils du grand Pompée) se bourrent carrément la gueule (sauf Octave qui n'est pas loin d'être stoïcien).
Mais les actes passent et il y a tant à dire. Les deux derniers actes qui content la guerre Octave-Antoine sur mer et sur terre, la défaite et la mort d'Antoine puis la mort de Cléopâtre, sont longs et pourtant les événements s'y déroulent à bride abattue tellement Plutarque les a détaillés. Plus le temps d'improviser là. Il s'agit de tout dire, avec de la prose de qualité mais limitée par l'exercice imposé par Plutarque.

Shakespeare, et le lecteur, n'ont pas de chance non plus avec la caractérisation d'Antoine et surtout de Cléopâtre que Plutarque inflige. Si Antoine s'en sort assez bien sur les trois premiers actes, résistant difficilement à l'attrait de la belle égyptienne pour s'occuper de son empire, son comportement devient imprévisible après la première défaite navale d'Actium. Tout à tour défait et déprimé, puis retrouvant force et courage, puis haïssant Cléopâtre qu'il estime l'avoir trahi, puis l'adorant.
Cléopâtre n'a de son côté aucune profondeur ; c'est une coque amoureuse et capricieuse à en devenir agaçante. Cela donne quand même lieu à quelques scènes assez amusantes. Après la mort d'Antoine elle se jette aux pieds d'Octave, puis décide de se tuer non pour rejoindre son aimé, mais pour éviter l'humiliation d'être ramenée à Rome comme un simple trophée. le personnage était autrement plus riche, mélange plus détonnant d'amour et de calcul politique, dans le film de Mankiewicz avec Elizabeth Taylor. Mais Shakespeare n'a guère le choix s'il suit Plutarque. C'est peut-être là un tort.

Je me demande comment Colleen McCullough a traité le sujet dans son roman…
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Je ne vais pas prétendre pouvoir livrer un avis pertinent et constructif sur cette pièce, je n'ai pas le bagage culturel et historique suffisants pour cela. Je n'ai pas encore lu leurs avis mais je pense que certains de mes camarades babéliotes, BazaR et Tatooa notamment, ont sans doute livré des réflexions intéressantes sur ce « Antoine et Cléopâtre ». Je me contenterai de livrer un ressenti de lecture et je vais faire ça brièvement.

Mes lectures Shakespeariennes remontent à une éternité, j'en ai peu de souvenirs, juste des impressions fugaces. Il m'est donc difficile de replacer cette pièce dans l'oeuvre du dramaturge, de la comparer à d'autres. Ceci dit, « Antoine et Cléopâtre » s'est avérée assez différente des pièces de Shakespeare que j'avais pu lire. J'ai bien retrouvé le côté foisonnant de l'auteur avec de nombreux personnages et beaucoup de mouvements (entrées et sorties des personnages) au cours d'une même scène. Mais en dehors de cet aspect je n'ai pas vraiment retrouvé ce qui m'avait plu dans mes lectures, bien lointaines, de l'auteur. J'ai trouvé que l'ensemble manquait de profondeur, que Shakespeare restait en surface. La psychologie des personnages est assez sommaire peu fouillée. Ils m'ont paru plus caricaturaux qu'archétypaux.
Par ailleurs, si certaines scènes sont très réussies et bénéficient de dialogues vraiment bien écrits, d'autres passages m'ont paru très longs. La pièce a clairement un défaut de rythme.

Ces défauts que je pointe et ces réserves que j'émets ne m'ont pas empêchée de prendre un certain plaisir à cette lecture que je ne regrette pas. Finalement, malgré les longueurs qui émaillent le texte, je ne me suis jamais ennuyée. « Antoine et Cléopâtre » reste une lecture intéressante même s'il s'agit là d'une oeuvre mineure dans la carrière de Shakespeare.
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Lecture compliquée...
Cela fait longtemps que je n'ai pas lu de Shakespeare. Et je ne me souvenais pas que ça m'ait été aussi difficile.

Après, l'histoire d'Antoine et Cléopâtre, c'est spécial. C'est une histoire "vraie", écrite par le vainqueur, à savoir Octave. Or donc comme on le sait la propagande est une spécialité romaine (et de tout politique), et le vainqueur écrit ce qu'il veut que L Histoire se souvienne... Il était donc facile de faire passer Cléopâtre pour une sorcière lâche et dépravée et Antoine pour un "ensorcelé" qui se vautre dans la débauche, histoire de valoriser ce qui n'était qu'une question de rivalité politique et de pouvoir qu'il ne voulait pas partager avec un homme au prestige trop grand pour son bien, suite à ses nombreuses victoires militaires... Antoine pouvait briguer le pouvoir absolu, Octave le voulait (c'est quand même lui, de base, qui s'est débarrassé de Lépide et de Pompée), ça ne pouvait que mal finir.

De même que "l'amour" entre Antoine et Cléopâtre n'était sans doute qu'un arrangement politique, comme tous les mariages "en haut lieu" de l'époque, l'Egypte étant un "grenier" de ressources non négligeable pour lui et son armée. Cléopâtre avait des atouts, trop d'ambition, et s'en est servi avec pas mal d'intelligence et de finesse, de mon point de vue, même si cela l'a menée à la mort. Elle n'a pas choisi le bon cheval, c'est sa seule erreur, mais avait-elle le choix, vu qu'elle faisait partie des états-clients octroyés à Marc-Antoine lors du premier "partage" ?

Il semblerait que dans cette pièce, Shakespeare ait "paraphrasé" Plutarque, mais je ne connais pas Plutarque.
Je ne peux donc que regretter ce qu'il a fait de Cléopâtre, qui m'a grandement agacée dans cette pièce. Je pense qu'elle était politiquement beaucoup plus fine que ce qu'on en voit, que c'est ainsi qu'elle a pris de l'importance aux côtés de Marc-Antoine. Ici elle n'est qu'un minable faire-valoir, uniquement préoccupée "d'amour", manipulée, avec tous les défauts imaginables d'une femme amoureuse, jalouse et pas lucide. Or je pense qu'elle l'était trop pour son bien, lucide. Bref aucune de ses répliques ne sonne juste... Une vraie catastrophe. Pareil pour Antoine, qu'un grand général se transforme en mollusque trop épris et pleurnichard, c'est complètement inepte, et c'est donc à grand renfort de répliques disant qu'il est sous la coupe de Cléopâtre que Shakespeare essaie de nous convaincre que c'est possible. En vain, en ce qui me concerne. Certes l'Histoire (et donc Octave) lui donne raison, mais j'ai du mal...

Ce qui est génial dans Shakespeare, d'habitude, c'est son habileté "psychologique". Je n'ai rien retrouvé de ce talent ici. ça sonne creux. le seul intérêt de cette pièces c'est que le déroulement historique est juste. Mais c'est tout. Il y a trop d'événements, pas assez de "déroulé" psychologique.
Du coup je me suis franchement ennuyée dans les deux premiers actes, un peu plus intéressée dans les suivants, mais ça ne vaut pas un Hamlet, un Roi Lear ou un Macbeth.
S'il a repris une pièce déjà écrite, ça s'explique. Mais bon, pour une reprise de contact avec Shakespeare, je ne peux être que déçue... La traduction de F.V. Hugo n'est sans doute pas au top, en plus, il y a des expressions complètement étranges, on dirait du mot à mot de l'anglais, sans le "vrai" travail d'adaptation que se doit de faire tout bon traducteur. Dommage...
Pas génial.

J'espère que Titus Andronicus ou les autres pièces du livre que j'ai acheté seront meilleures. Je n'en connais aucune, ça tombe bien.
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Un lecteur de théâtre ressemble un peu à un sourd qui suivrait un morceau de musique sur la partition. Il manquera toujours plus de la moitié de l'oeuvre. Mais une si longue pièce, pour être correctement vue, exigerait que les théâtres soient ouverts, et que les metteurs en scène aient d'autres objectifs que leur propagande. C'est beaucoup demander.

Au moins cette édition bilingue (Garnier Flammarion) permet-elle de voir, lire et s'imaginer les vers de Shakespeare, et de s'aider de la traduction d'Henri Thomas pour les comprendre. Shakespeare, en 1606, s'appuie sur les "Vies des Hommes Illustres" de Plutarque, traduites en français par Jacques Amyot en 1559 et rendues en anglais par Thomas North : il a déjà eu recours à North pour son "Jules César" de 1599, où il adaptait au théâtre les Vies de César et surtout de Brutus. Dix ans plus tard, il convoque sur la scène tout le monde méditerranéen, de Rome à Alexandrie, en passant par l'Italie et Actium, le dernier triumvirat qui va céder la place au Principat et à l'Empire, et la reine Cléopâtre issue de tant de rois. Ce cadre mondial somptueux, antique et héroïque, rappellera Corneille et Racine au lecteur français, qui sera délicieusement étonné de ne trouver ni unité de temps, ni unité de lieu, ni même unité d'action : les coups de canif des Romantiques français, enthousiasmés par Shakespeare, n'ont pas suffi à nous faire oublier ces conventions. D'autres unités sont mises à mal : celle des caractères, par exemple. Quand Antoine se marie à Rome avec Octavie, Cléopâtre s'abandonne à la jalousie de manière peu littéraire. Après Actium, Antoine fou de colère injurie sa reine avec une violence incroyable. Ils forment un drôle de couple, quand même... La fameuse scène des aspics, à la fin, est égayée par un gros balourd de paysan égyptien (joué par un clown) qui, en livrant à la reine son panier de figues plein de serpents, lui recommande la prudence avec ces bêtes-là, car on ne peut leur faire confiance. En somme, l'unité de ton, la "tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie" selon Racine, font défaut.

Cette lecture, en attendant mieux (un beau spectacle si possible) est donc un vrai dépaysement, une surprise de tous les instants, et la source de merveilleuses perplexités, questions et interrogations. Shakespeare écrit de beaux vers sonores. Toutes les idées préconçues qui pourraient bercer notre confort de lecteurs (par exemple le conflit entre l'amour et le devoir) sont bousculées, même si l'on a déjà lu et vu du Shakespeare. On ne peut en donner aucune interprétation globale et rigoureuse, il s'en échappe toujours par quelque côté.
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L'histoire d'Antoine et Cléopâtre, c'est Roméo et Juliette en plus authentique. Aussi, c'est plein d'enthousiasme que j'ai commencé cette version shakespearienne de l'histoire. Pas d'ennuis et bien menée, on suit l'inexorable avec ferveur devant cette passion qui dévore Marc-Antoine. Des deux, je trouve que c'est le personnage que Shakespeare a le plus travaillé. Cléopâtre et son caractère semblent plus flou. On voit surtout l'aspect rapporté par les rumeurs à Rome : son image de femme non vertueuse prime avant celle de la Reine déterminée à sauver son peuple. C'est dommage. Sa passion semble également moins forte, plus "girouette" que celle de Marc-Antoine. Peut-être une conséquence de l'époque de Shakespeare.
Dans tous les cas, j'ai pris plaisir à lire cette tragédie (même si quelques libertés ont été prises avec l'histoire).

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Mes profs, et moi qui en ai hérité, opposons souvent la rigueur et l'académisme français d'un Corneille à la liberté créatrice, jusqu'à l'anarchie, de Shakespeare, et c'est ce que j'ai toujours adoré chez celui-ci. Mais je dois dire que dans cette pièce, l'anarchie absolue du spectacle donne l'impression de lire une pièce inachevée, à trous, elliptique, où les personnages passent sans cesse d'un état extrême à l'autre et donnent plus à voir un bal des fous à partir de l'acte III où toute cohérence serait sacrifiée sur l'autel de passions que même le post-romantique balbutie à expliquer. Vous me direz que c'est souvent le cas chez le grand William, mais là, j'ai trouvé que c'était vraiment un énorme bordel frénétique...

Le titre de la pièce, la légende du couple, et certains commentaires, nous font croire qu'on va lire une pièce proche de Roméo et Juliette. Ça n'a rien à voir, ne serait-ce qu'en termes de qualité et d'écriture. Quand je revisionne pour la énième fois le Roméo + Juliette de Baz Luhrmann, mon oreille accumule les orgasmes langagiers en permanence. On ne peut pas dire que je me sois autant régalé ici. Il y a quelques passages réussis, avec un souffle fou, certes. Mais l'histoire d'amour est loin de nous émouvoir ou de nous bouleverser... Antoine et Cléopâtre sont "juste" sous le poids de l'interdit de l'Histoire, ce qui devrait se faire ressentir chez le lecteur, mais la pièce n'insiste pas assez là-dessus, il n'y a pas les mêmes scènes intimes et fulgurantes. Pourquoi introduire le mariage avec Octavie si ce n'est pas pour exploiter (ou si peu) ce triangle ensuite? le conflit entre César et Antoine paraît gratuit, futile, et se résumer à l'affrontement de deux egos insurmontables de l'Histoire. Comme dit plus haut, les changements d'état de leurs personnages sont trop brutaux, et on a souvent l'impression d'avoir manqué une scène. On ne reconnaît plus l'Antoine de Jules César qui dominait cette pièce. Cléopâtre elle-même ne m'a pas convaincu dans sa représentation. Je ne suis pas historien (vraiment loin de là), mais je n'ai pas vraiment reconnu la personnalité que lui attribuent les hagiographes. Ses répliques étaient souvent trop shakespeariennes, elles semblaient pouvoir être prononcées par n'importe quel personnage...

Il y a tout de même des scènes épiques, et je me retrouve dans le commentaire de mon édition qui souligne l'humour de la pièce. Il y a, de façon notable, des passages assez drôles, malgré la gravité de la situation et le fait qu'il s'agisse d'une tragédie. Mais je trouve qu'on est vraiment loin des sommets de Shakespeare... La traduction de François-Victor Hugo, souvent critiquée, doit jouer un rôle dans mon avis. On aura du mal à me traîner au théâtre voir une adaptation... Au moins, le chaos de Titus Andronicus a son intérêt en tant qu'ovni, dans son enchaînement de violence démesurée...
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Alors que les cités antiques s'enflamment, les coeurs de leurs dirigeants font de même. La femme d'Antoine est décédée, et on pourrait penser que cela simplifiera l'histoire : qu'il pourra rejoindre paisiblement sa maîtresse qui n'est autre que la grande Cléopâtre, celle qui avant lui avait gagné les faveurs du grand César lui-même, au point de lui donner un héritier.

Mais que nenni ! C'est au contraire à ce moment-là que tout se complique, car l'avidité et le pouvoir consument les puissants du monde, et dans leur quête, bien souvent, ils précipitent leur chute.

Pour ce qui est de la lecture, je me suis ennuyée car à mon goût dans ce contexte trop plein de fantasmes orientalistes avant l'heure, politique et amour ne font pas bon ménage. On y retrouve ni plus ni moins que les grandes images d'Epinal qui viennent en tête lorsqu'on pense à ces personnages historiques (les mythes avant les faits). Et non, ça n'en fait pas une bonne histoire.
On reconnaît bien l'écriture et la construction typique des pièces de Shakespeare à ceci prêt que dans cette pièce : qu'est-ce que c'est long ! il y a un nombre de scènes effarant dans deux des cinq actes, et que j'ai trouvé cela lassant. Bref, je vais finir par croire que je suis incurable : non, les histoires d'amour en littérature ne me réussissent pas (je n'aime déjà pas du tout Roméo et Juliette).

Enfin, il paraît que tous les goûts sont dans la nature et qu'il faut de tout pour faire un monde "équilibré". Allez, au suivant !
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Entre amour et guerre, Shakespeare nous livre la tumultueuse histoire d'amour entre deux grandes personnalités de l'antiquité, Antoine le romain et Cléopâtre l'égyptienne, bien que leur relation soit frappée d'interdiction, leur passion ne s'éteindra qu'avec leur mort. Antoine attendu d'urgence à Rome pour y accomplir ses taches, se trouve enchainé par les charmes de Cléopâtre, d'aucuns diront qu'il a été envouté par la reine égyptienne. Mais le grand envoutement a été en fait de la bouffe, rien que de la bouffe et encore de la bouffe.
Bien que l'auteur nous ait emballé avec des petits détails avec des servants ou encore des soldats, mais la tragédie n'y est pas une réussite aussi bien dans la description des personnages, on retrouve trois grandes âmes qui sont réputes des durs de caractère qui sont traités ici avec légèreté et même les situations, dans lesquelles ils se retrouvent, pourtant de grande envergure, sont rendues avec une plume bien douteuse d'un Shakespeare.
Est-il que Shakespeare reste Shakespeare, c'est toujours un plaisir de le lire, c'est aussi ça l'avantage d'être un grand!
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Pièce de théâtre qui est un hymne à la gloire d'Antoine, qui fort de tromper sa femme, puis la soeur De César avec Cléopâtre, mourra en héros, alors que Cléopâtre hésite, mais se suicidera à son tour.

La pièce est un peu compliquée à suivre à la lecture, vu le nombre de personnages, mais la mise en scène est là pour débrouiller tout cela et aider le spectateur.

C'est une belle tragédie, indéniablement. Même en traduction, c'est une pièce qui vaut la peine d'être vue au moins une fois.
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