L'intrigue évolue beaucoup au cours des derniers tomes, car même si le premier posait des bases solides, il fallait quand même qu'il se passe quelque chose dans la suite. Et des choses, il s'en passe croyez moi !
Nous suivons toujours Reito, bien décidé à ne pas céder aux tentations des femmes qui l'entourent. Il veut plus que jamais trouver un vaccin et ses recherches vont le mener assez loin, jusqu'au premier homme infecté au Japon. On sait maintenant que le virus s'est déclaré simultanément partout dans le monde, donc il devient de plus en plus difficile pour Reito de croire que tout ceci n'est qu'un hasard. L'idée que le virus ai en fait été développé en laboratoire st quasi certaine. Par qui, pourquoi ? Vastes sont les questions et pour l'instant nous n'avons pas encore les réponses mais il est clair que l'union Internationale des femmes cache des choses.
Et alors qu'on voudrait en apprendre plus, voilà qu'un nouveau protagoniste entre en scène avec un nouvel homme : Shôta. Ce dernier va avoir droit à quasiment un tome complet (le tome 3) qui nous présentera le personnages via de longs Flash-Backs. On découvrira comme il était traité à l'école, et à quel point sa vie était minable.
Il est donc le troisième homme a être décryogeniser et il a lui aussi sa manière de voir les choses. Et c'est là qu'on se rend compte encore plus du machiavélisme de l'Union Internationale des femmes car au lieu de le laisser sortir comme les deux autres, elles vont recréer l'environnement dans lequel il était avant de se faire cryogeniser afin qu'il se sente chez lui. Il ne sait pas que deux autres hommes existent, même si on lui a expliqué la situation. On lui donne des infos au compte goutte, et surtout on l'empêche de sortir du bâtiment du lycée. le pauvre Shôta se retrouve vraiment exploité, c'est même le plus exploité des trois et il ne s'en rend même pas compte.
S'il y a une chose que j'aime bien dans ce titre, c'est de voir à quel point la société à dérivée. D'un coté, les trois hommes sortis de leur cryogénisation, ne sont vu que comme des reproducteurs qui ne servent qu'à assurer l'avenir. de l'autre coté, on voit bien qu'il y a des castes différentes chez les femmes, et que celles qui ne sont pas choisies, vivent dans des quartiers défavorisés, ne mangeant même pas à leur faim. Donc oui, elles sont prêtes à tout pour que l'un des hommes les choisisses et leur fasse un enfant, car à partir du moment ou elles tombent enceintes elles ont droit à tout le confort qu'elles veulent. Finalement, homme ou femme rien ne va d'un coté comme de l'autre, et l'on en vient à se demander ce que souhaite vraiment l'Union Internationale des Femmes.
Alors, bien évidemment, il y a des scènes osées, mais rien de trop hot. Rien n'est vraiment montré hormis les poitrines des femmes. J'ai lu des yaoi bien plus chaud comme 10 Count ou In Thèse Words par exemple. de plus, l'avantage de cette édition semi-couleur exclusive au format numérique (et disponible sur Izneo) c'est que dès qu'une page est en couleur, on sait que cela va être une scène un peu osée. C'est pratique, et surtout c'est marrant de voir que ces scènes ne servent vraiment à rien et surtout qu'il n'y en a qu'une tout les deux ou trois chapitres, et que bien souvent elle ne dépasse pas les 5 pages. Ici, on sent que c'est assumé, contrairement à des titres comme Infection, dont le propos n'est pas le sexe, et qui pourtant, présente une héroïne qui se balade en culotte tout du long du manga xD
Bref, World's End Harem est une très bonne trouvaille qui mériterait une meilleure exposition. Mais le coté ecchi du titre semble rebuter malheureusement trop de monde alors que les scénario et les personnages sont vraiment très bien développés.
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