Signol ChristianTout l'amour de nos pères
Après avoir lu deux
Maxime Chattam, j'ai chercher quelque chose d'apaisant car je commençais à faire des cauchemars.
Et j'ai trouvé ce livre dans une green box, et je ne le regrette pas, loin de là.
C'est une sorte de saga familiale qui se déroule dans le bordelais. Mais outre cette histoire de famille on peut se remettre en mémoire tous les changements politiques en France depuis la révolution française.
Il faut dire que les changements se faisaient rapidement et que le problème c'est que lorsqu'un jeune avait tiré le mauvais numéro, c'est-à-dire, celui pour partir en campagne, à son retour, si retour il y avait, le gouvernement était changé, du coup, de héros, il devenait collaborateur, cela fait un peu penser à
Ferdinand Céline d'ailleurs
Donc l'arrière-grand-père Marsac, enfant trouvé et rapidement adopté et couvert d'amour par ses parents adoptifs, a tiré le mauvais numéro et est parti dans les campagnes napoléoniennes, mais il a commencé un journal qui a été transmis de génération en génération et fatalement, à chaque génération, ce journal était poursuivi.
Il avait acquis un cépage dans le bordelais, ainsi qu'un Castel, mais sa vocation était de devenir médecin, chose qu'il a faite, fatalement avec les changements de régimes et les superstitions de l'époque aussi, on avait peur que ses traitements inconnus, bien qu'il soit terriblement dévoué, certaines personnes, dont les métayers craignaient que ces derniers ne soient dangereux et qui sait appliqués pour les rendre plus malades ou les faire mourir.
On voit ces générations qui se suivent et souvent un fils qui doive partir à la
guerre, revient ou pas, d'autres qui ne veulent pas continuer le travail de la vigne ainsi que les dissensions avec des voisins jaloux.
Mais ce livre m'a ravi, d'abord pour me remettre en tête cette partie de l'histoire de France mais aussi par tous ces personnages, tous remplis d'amour, d'honneur, d'acharnement au travail, d'honnêteté, d'un tas de qualités qu'il serait bien de remettre au goût du jour, notre société étant partie à mille lieues de toutes ces merveilleuses valeurs