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Extrait : J'ai beaucoup plus rapidement lu ce tome là que le 1 et j'ai trouvé que le tome 2 de la Chute D'Hypérion avait une intensité et une richesse incroyable, hallucinante. Dan Simmons parvient avec une économie de mots à décrire un univers, des univers temporels, physiques, géographiques avec un réalisme stupéfiant, et une incroyable clarté (alors que l'exercice aurait noyé beaucoup d'auteurs). Dan Simmons réussit à affuter son intrigue vertigineuse grâce à un sens aigu de la description et de la mise en situation. Et la lecture prend une dimension épique…
Lien : http://livrepoche.fr/chute-h..
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Je ferai là une critique globale d'Hyperion et de la chute d', puisque je les ai lu à la suite et qu'ils ne forment à mon sens qu'une seule et même histoire.

Je ne connais pas beaucoup les ouvrages de Dan Simmons, j'avais déjà lu auparavant un recueil de nouvelles qui m'avait profondément gonflée et qui n'avait rien d'original. J'avoue avoir eu envie de reposer le premier tome très vite. Les histoires de SF ou Fantasy qui commencent avec moult termes inventés et inconnus me dispersent et m'énervent.

Grouiiik alluma son switzer, dehors on voyait encore l'Eclekton, rare en cette période de l'année, et aux derniers rayons du pouitlu, Grouiiik avec un soupir regagna sa couche pour regagner un peu de sommeil. le grand sacrck l'attendait demain pour discuter du feroncite qui menaçait velu.

Bref. Agaçant, non ?
J'ai accroché à l'histoire (au point de ne plus lâcher les tomes) au moment des récits des sept pèlerins. Sept individus au passé divers et multiple, autant de situations et d'univers particuliers, qui font plonger dans ce monde particulier, pour l'apprivoiser, le comprendre et enfin l'apprécier.

Je pourrais juste ergoter sur le fait que les personnages se font un peu balader sans réfléchir ni se rebeller même si cela sert l'histoire, il me semble que le fatalisme n'était pas forcément nécessaire. Ainsi que la traduction des poèmes de Keats, ils auraient gagné à rester au moins en version originale accompagnée de sa traduction. Ils perdent énormément dans la langue deMolière. Mais à part cela l'univers est riche, très riche, très bien construit, on navigue au fil des pages à travers ses particularités comme ses habitants à travers les planètes, et plusieurs thèmes se rapportent autant à nos vies analogiques que dans cet ouvrage de SF. Une re-découverte de Dan Simmons qui, du point de vue du lecteur-suis-je, fait beaucoup de bien.
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J'ai lu les Cantos d'Hypérion à leur première publication en France, et je dois dire que ça m'a laissé un souvenir impérissable. Bien sûr aujourd'hui il y a bien d'autres cycles SF "space opera", mais à l'époque, c'était une oeuvre exceptionnelle, et très bien traduite. de celles qui inspiraient mes rêves de vol interplanétaire et de découvertes d'autres planètes ! ^^
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La guerre fait rage non seulement sur Hypérion mais aussi dans tout le Retz. L'Hégémonie est mise à mal qui se heurte aux Extros. La Présidente Gladstone fait tout pour maintenir la cohésion et la survie de ses troupes. Mais un à un les vaisseaux sont décimés par les redoutables Extros. La survie de l'humanité viendra-t-elle de Joseph Severn, « une reconstitution cybride du poète John Keats », capable de suivre en rêve la progression des pèlerins sur Hypérion alors que les Tombeaux du Temps se sont ouverts ? Mais le destin de Keats rattrape Severn : atteint de phtisie, il semble condamné à s'éteindre. Parviendra-t-il à incarner Celui qui Précède ?

J'ai lu avec plaisir ce second tome de « La chute d'Hypérion », avec autant de plaisir que le premier, mais toutefois un peu moins que les deux tomes précédents intitulés « Hypérion ».

Le monde décrit par Dan Simmons est résolument apocalyptique et comprend toute une partie ultra-technologique, à travers le TechnoCentre. le livre s'inscrit donc dans le courant cyberpunk qui aime à décrire des sociétés de haute-technologie dominées par l'informatisation à outrance, la présence d'intelligences artificielles (complétées dans le présent tome par des IU ou intelligences ultimes), d'un vaste réseau virtuel appelé Infosphère, Infoplan, Mégasphère et même Métasphère sur lequel on peut se connecter grâce à une dérivation neurale. Cette surenchère de termes techniques et d'explications alambiquées peut décourager le lecteur néophyte. Dans le second tome d'« Hypérion », j'avais été un peu rebutée par le récit de Brawne Lamia qui portait en elle un jumeau de la personnalité du poète John Keats. Je n'ai pas cherché à tout comprendre au fil des pages, d'ailleurs est-ce possible ? Je me suis laissée plutôt transporter dans l'imaginaire qu'aime à déployer Dan Simmons. Nous apprenons quelques grandes vérités sur le TechnoCentre, notamment à travers des dialogues entre le cybride de John Keats et l'IA Ummon :

« Ainsi, le Centre est vulnérable. Où se trouve-t-il, Ummon ? le TechnoCentre ?
[Je te l'ai déjà dit.]
Répète-le-moi, Ummon.
[Nous habitons la
zone intersticielle/
où nous tissons les singularités
comme un treillis de cristal/
dans lequel nous stockons nos souvenirs et
créons l'illusion de nous-mêmes
à l'intention de nous-mêmes.] » (p. 215)

La typographie est originale et accentue l'artificialité de l'IA. Cette vérité quant à l'emplacement du TechnoCentre nous est révélée de manière codée et assez poétique. D'ailleurs la dimension cyberpunk du présent tome n'empêche pas l'auteur d'adopter un ton poétique, en témoigne l'extrait suivant :
« Lamia avait vu dans le Centre une biosphère active peuplée d'IA, plongeant ses racines dans l'intellect, ancrée dans un sol riche de données, baignée d'océans de connexions, de couches atmosphériques de conscience, et du bourdonnement incessant des échanges. » (p. 211)
Même si l'auteur décrit des technologies pointues qui pourraient sembler dépourvues d'affect, le ton reste assez poétique.

L'auteur cite souvent des poèmes de John Keats, l'écrivain central de toute son oeuvre :
« Je lui parle du poète John Keats, né en 1795, de sa brève existence, souvent malheureuse, de sa mort à la suite d'une « phtisie » en 1821 à Rome, loin de ses amis et de son unique amour. » (p. 176)

Voici un de ses poèmes repris par l'IA Ummon, ce qui donne donc lieu à une mise en forme particulière :
Me faudra-t-il quitter ce havre de repos/
Ce berceau de ma splendeur / ce climat/
Le luxe calme d'un bonheur de lumière/
Les pavillons cristallins / les temples purs/
De tout mon lumineux empire ?
Le voici désert et vide / inhabité de moi \\
Les flammes / la splendeur et la symétrie
Se dérobent à mes yeux /// Je ne vois que du noir / la mort / et puis du noir.] (p. 220)

Dans ce monde de haute-technologie que Dan Simmons se plaît à décrire de manière poétique, les émotions sont toujours proches, en témoigne l'extrait suivant :
« Brawne sentit la caresse de la brise tiède sur ses cheveux. Levant la tête vers le ciel, elle agita la main, sans plus essayer de cacher ses larmes ou de les essuyer. Ses deux bras s'agitèrent bientôt frénétiquement pour dire adieu au splendide vaisseau qui grimpait vers l'espace sur sa traîne bleutée, en les saluant d'un bang sonique qui, comme un cri lointain, se répercuta sur les dunes du désert et sur les lointains sommets. » (p. 345)

Une belle oeuvre, bien écrite, entre poésie et technologie, mais qui reste difficile d'accès et peut parfois rebuter. Je vais d'ailleurs arrêter ma lecture à ce tome, ne souhaitant pas poursuivre dans l'immédiat avec « Endymion ».
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Je termine ce quatrième tome sur un avis très mitigé.
J'ai aimé le foisonnement d'idées mais trop peu sont réellement exploitées. La sensation de perdre le fil du récit m'a plusieurs fois saisie tout au long de ces histoires entremêlées, de ces rebondissements, de ces voyages dans l'espace et le temps.
C'est long, très long, trop long.
Et pourtant, quelle chute ! Bon, on atterrit dans la forêt vierge car on ne comprend pas tout, mais quelle fin remarquable !
Elle mérite l'ascension, même s'il faut s'accrocher.



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Génial. Un peu long dans le milieu. Mais toujours ces passages d'un personnage à l'autre, qui donnent à chaque fois une approche différente de l'histoire. de vrais héros. Une aventure pleine d'action et de mystère. Un avenir qui pourrait devenir le notre, des humains dépendants de la technologie. A lire. de la SF comme je l'aime.
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Voilà qui fini en beauté ce cycle poésie de l'âme humaine.
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Et voici la fin de la première partie des Cantons d'Hyperion :)

J'ai vraiment adoré du début à la fin.
Lien : http://les1001bouquins.over-..
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isbn:9782266152938
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Deux mots pour décrire ce livre : Wow et indescriptible.
Ce sera tout pour moi, merci, au revoir.

Je suis une vraie rigolote.

J'avais déjà adoré Hyperion. Si en général les seconds tomes n'arrivent que rarement à la hauteur des premiers … Celui-ci est l'exception à la règle. The Fall of Hyperion est épique. Magistral. Grandiose. Nous avions laissé nos sept pèlerins face à leur destin, devant les Time Tombs, avec les Ousters (une différente branche de l'humanité) prête à envahir les mondes appartenant au Web. Nous replongeons directement dans l'action ici, entre batailles rageuses, personnages très bien développés, et histoires à briser le coeur.

Il fait parti des livres que l'on ne peut décemment pas décrire, car il se vit. le style de Dan Simmons est sans aucun doute un des meilleurs, pour moi, dans la sci-fi moderne, et Hyperion Cantos se hisse parmi mes livres préférés, toute catégories confondues, pour ses idées brillantes, sa mise en place, ses personnages, ses retournements de situation, bref, pour tout ce qu'il est. Un livre à avoir dans sa bibliothèque.

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