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Pierre vient de quitter Mary avec cette unique explication " je ne peux pas faire l'amour sans amour.". Cette phrase dévastatrice atteint Mary au plus profond de son être et ravive un sentiment d'abandon déjà vécu dans l'enfance. Son fils Célian repéré comme un enfant surdoué,ne parvient pas à trouver sa place à l'école et souffre de l'incompréhension dont il est l'objet. Pour lui comme pour elle, s'impose alors le besoin de prendre de la distance avec le quotidien pour retrouver sens et goût de la vie. L'amour que Mary porte à Célian lui interdit toute dérive, leur destination sera l'île de Ven dans la mer Baltique même si cela implique des décisions radicales. Leurs deux voix construisent le récit. Bien loin d'un repli sur soi dans cette île fouettée par les vents et dominée par une nature enchanteresse et puissante,ils vont s'ouvrir à d'autres horizons,d'autres sensations et retrouver confiance en eux et aux autres. Cette île est mythique car elle fut le refuge de Tycho Braye,un astronome visionnaire qui redessinera la carte du ciel et transformera Ven par des travaux incroyables pour répondre à ses besoins. Mary et Célian font trois magnifiques rencontres : Solveig leur hôte,qui leur offre bien plus que le gîte et le couvert, le professeur Des Esseintes qui va les entraîner dans des discussions passionnantes sur cet astronome mais aussi sur Shakespeare puisque sa thèse est qu'hamlhet serait totalement inspiré de l'histoire de Tycho Brahe, et Björn l"ours" lui aussi en quête de réconciliation avec lui-même.
Maud Simonot a allié avec harmonie tout l'intérêt d'une documentation sur cet astronome et son influence sur Shakespeare avec la délicatesse d'une histoire d'amour entre mère et fils mais aussi la souffrance d'un chagrin d'amour. Les courts chapitres qui se succèdent à deux voix sont poétiques,tendres,sans jamais être larmoyants. le rapport à la nature est revigorant et apaisant. Les descriptions sont dignes d'un peintre et donc très belles. Cette poésie n'empêche pas une réflexion implicite mais très claire sur les risques écologiques engendrés par l'homme.
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C'est une histoire à deux voix: celle de Célian, 10 ans, enfant sensible et rêveur, passionné par les animaux et fasciné par l'astronomie, surdoué mais malheureux à l'école où il s'ennuie infiniment, au point de se mettre en échec scolaire. Et celle de sa mère, Mary, qui l'élève seule, dévastée par un chagrin d'amour qui peu à peu l'enferme dans la solitude et la souffrance.
Pour fuir la douleur et le poids de ce quotidien trop lourd à porter, ils partent tous les deux, pour l'île de Ven, un écrin de nature sauvage au large de la Suède, mais aussi l'île qui abrita le héros de Celian, l'astronome Tycho Brahe. Un voyage de quelques semaines en forme de renaissance pour ces deux êtres à fleur de peau.
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⭐️⭐️⭐️ Ce roman court, intime, écrit d'une plume douce et poétique est un petit bijou. C'est une ode à la nature et à son pouvoir salvateur, aux choses simples. C'est aussi un éloge à la famille, à l'amitié, aux rencontres qui nous forgent et nous rendent plus forts. Écrit en courts chapitres, ce texte est un voyage: dans le temps, en nous contant la vie de Tycho Brahe, croisant celle de Shakespeare, dans l'espace, des terres de Scanie aux ciels étoilés, dans les coeurs de cette mère et de son fils, fusionnels et malheureux, mais qui renaîtront et grandiront lors de cette belle échappée. Un beau regard sur la différence enfin et sur l'amour inconditionnel d'une mère. C'est léger, aérien, tout en douceur. Un livre dont on a du mal à s'extraire, qui nous laisse la tête dans les étoiles, une lecture simple et lumineuse.
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Comme souvent lorsque les critiques nombreuses et élogieuses ont précédé la lecture, le risque est d'attendre trop d'un roman plébiscité.

C'est pourquoi, même si l'histoire est attendrissante et les personnages sympathiques, je suis restée sur ma faim quant à L'enfant céleste, enfant qui occupe finalement une place relativement restreinte dans la narration, consacrée aux états d'âme de sa mère, qui se remet d'une rupture amoureuse.

On aurait aimé passer plus de temps avec ce jeune enfant dont les obsessions lui ouvrent un regard profond sur le monde qui l'entoure, loin des standards de l'instruction ordinaire.

Le charme et la poésie de l'écriture en font une parenthèse de douceur mais peut-être manque-t-il un peu de relief ? Et l'intégration à la narration de l'histoire de Tycho Brahe, si elle est intéressante reste un peu artificielle.

C'est un joli récit, mais qui n'est pas parvenu à m'émouvoir et pour lequel je suis restée en attente d'un développement concernant l'enfant, développement qui n'est pas venu.

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L'enfant céleste, de Maud Simonnot, est un premier roman très réussi, touchant, écrit avec beaucoup de délicatesse et de sensibilité.
Mary et son fils Célian partent s'isoler, pour faire face à une rupture amoureuse dans le cas de Mary, et d'une incapacité à s'adapter dans un environnement scolaire et social normé dans le cas de Célian.
Même si leur renaissance respective est très émouvante, j'ai été particulièrement touchée par le lieu dans lequel Maud Simonnot nous faire participer à cette tranche de vie, ainsi que le rôle de la nature (un personnage à part entière) et celui des personnages secondaires. Mary choisit en effet un exil pour mieux les protéger tous les deux dans un lieu qui est tout sauf anodin : l'île de Ven (en Suède) où vécut à la Renaissance Tycho Brahe, un astronome danois qui y fit construire un observatoire. Mary et Célian partagent précisément l'amour des étoiles. Ils y sont accueillis par des îliens taiseux mais si attentifs à leurs besoins : l'aubergiste Solveig, le professeur de littérature Des Esseintes, et le cousin de Solveig, Bjorn.
Avec patience et dans une atmosphère dictée par la nature et le rythme de la lumière, Mary et Célian vont réapprendre à vivre, à communiquer entre eux, et à s'accepter comme ils sont tout simplement.
Le roman ne dit pas si cette renaissance sera suffisante pour un retour à leur vie d'avant mais là n'est pas le sujet. le message que j'en retiens est une admirable leçon d'amour d'une mère pour son fils, et le rôle déterminant que peuvent avoir des éléments aussi simples que la nature et les étoiles pour se ressourcer, contempler, approcher au plus près la liberté, des éléments qui nous apaisent et nous parlent à leur façon.
Le tout porté tour à tour par les voix de Mary et de Célian, dans des styles différents mais tous les deux poétiques. J'ai eu la sensation à travers cette lecture d'avoir vécu une parenthèse enchantée, d'être dans une bulle…. Un moment suspendu. Merci Maud Simonnot !
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Plume poétique d'une finesse extrême, plume enchanteresse, voyageuse, méticuleuse, enfantant la beauté d'une femme esseulée, d'une mère subjuguée et d'un enfant rêveur, insolite, unique.


Mary éternelle romantique, déboussolée par cette rupture brutale, sauvage. L'amour s'est enfui tel un courant d'air laissant derrière lui cet âpre sentiment d'une solitude ingrate, décharnée. L'envie file, l'âme décline, Mary sombre avec tout son monde, celui de son fils. Célian est un petit zèbre, un génie qui ne trouve pas sa place dans notre société où la différence est méjugée, méconnue et effrayante. Célian se passionne pour la nature, les oiseaux, les plantes. Haut comme trois pommes il connaît d'innombrables sujets mais ne sait pas écrire. Il adore le récit de la vie de Tycho Brahe, astronome de la cours danoise du XVIe siècle. Éminente figure de l'astronomie, Tycho Brahe est aux yeux de Célian l'exception qui défit la règle.


Ainsi se mêlent les réflexions, les doutes, les espoirs de Mary avec la vie de Tycho Brahe et celle hors norme de Célian.


Poésie, nature, vie, sont le tableau exquis de ces trois vies qui se cherchent. La démesure, la tristesse, l'envie exorcisent les émotions induites par cette société grisâtre, sans âme. Une île paradisiaque, sans cocotier et lagon, perdue entre le Danemark et la Suède, dans le détroit de l'Öresund, l'île de Ven réconcilie leur vie. La mer, la nature, les balades, l'apesanteur exaltante où la vie prend son temps, se fortifie, se reconstruit. Un moment hors du temps, une échappée belle où le tout devient cette facilité salvatrice. Mer et terre en parfaite harmonie, où l'Homme est accueilli tel quel.


Un premier roman à la beauté extraordinaire, celle qui transcende, celle qui fourmille le long de l'épiderme et vous capture pour ce voyage unique où l'intime est en son coeur. Un aparté sensible et douloureux, magnifique et naturel. Mary et Célian, ce duo au diapason, qui l'un avec l'autre, vont s'épanouir et soigner leurs blessures. Un voyage hors de ce temps hurlant, de cette frénésie brutale de la vie. Un second souffle pour une chance éternelle d'être en accord avec son corps et sa tête.


J'ai été charmée par cette nouvelle découverte même si encore à l'instant présent je n'ai pas su me saisir de son entièreté. J'ai découvert Tycho Brahe, astronome célèbre, dont on lui prête les caractères de Hamlet. Cette typicité est quelque peu étrange et je m'interroge encore sur sa place au coeur de ce roman.


Un roman sur la construction et l'épanchement des sentiments. Une fiction captivante et unique !
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Cette histoire est celle de deux écorchés, deux êtres blessés qui tentent de refaire surface. Ou plutôt Mary, elle-même dévastée par une rupture amoureuse, cherche à préserver son petit garçon de 10 ans, Célian, de la cruauté ordinaire à laquelle il se heurte. Car Célian ne rentre pas dans les cadres. A l'école, les journées s'étirent pour lui en d'interminables minutes d'ennui. Il ne suit pas les consignes et laisse constamment son attention s'évader… Mais il sait des poésies entières de Rimbaud et le nom des planètes. Et il connaît les secrets de la nature, qui est pour lui plus qu'un refuge.

Et puisque Mary et Célian partagent l'histoire étonnante de Tycho Brahé, ils vont partir plusieurs semaines pour l'île suédoise de Ven où le savant avait au XVIe siècle établi son observatoire astronomique. Une île austère où la nature règne en maître. Une île où quelques personnages un peu hors du temps et hors du monde les accueilleront avec bienveillance. A leur contact et en harmonie avec les éléments, mère et fils vont peu à peu reprendre les rênes de leur existence et retrouver peut-être une forme de paix.

De multiples raisons nous amènent vers un livre. Cet Enfant céleste, je l'avais choisi pour son auteure, une talentueuse éditrice sensible à des voix personnelles, à des styles puissants qui ne cherchent pas épargner leur lecteur. C'est à elle en effet que nous devons la publication des textes de Violaine Huisman ou de Bénédicte Belpois (l'auteure de Suiza) qui m'avaient tellement touchée. Je m'attendais alors de sa part - un peu bêtement, sans doute - à une écriture fulgurante et bouillonnante. Et c'est tout le contraire que nous offre Maud Simonnot : une écriture toute en délicatesse, une écriture comme un baume posé sur les fêlures et les plaies de ses personnages. Une autre manière d'exprimer la douleur et le refus de s'y soumettre. Une autre manière qui possède sa propre force et sa beauté.


Lien : https://delphine-olympe.blog..
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To be or not to be ?
J'ai terminé coup sur coup deux romans qui mettent en scène d'une manière ou d'une autre l'une des plus fameuses tragédies de Shakespeare, Hamlet.
Or c'est un pur (et heureux) hasard puisque le second livre m'a été offert par une amie qui ne savait pas du tout que je venais de terminer Hamnet de Maggie O'Farrell.
Je vais donc vous parler de ce livre cadeau : L'enfant Céleste de Maud Simonnot car je viens juste de le terminer et je suis encore troublée par cette lecture…

Mary vient de vivre une terrible désillusion amoureuse et elle ne semble pas s'en remettre ; quant à son fils Célian, s'il est très intelligent c'est aussi un enfant lunaire qui préfère parcourir la campagne et observer les animaux que d'être assis sur une chaise de classe toute la journée (comme on le comprend)…

Ce quotidien peu motivant va décider Mary à tout plaquer pour aller s'installer pendant quelque temps sur une île danoise, en suivant les traces de l'astronome Tycho Brahe

Quel rapport avec Shakespeare me direz-vous ?
Selon certains spécialistes, c'est la fin de Tycho Brahe (un pionnier de l'astronomie moderne) qui aurait inspiré notre tragédien pour l'écriture d'Hamlet, pas moins que ça !

Si ce livre est empreint d'une poésie certaine, il nous apprend aussi beaucoup de choses sur la vie de l'astronome, j'ai trouvé cela particulièrement intéressant d'autant qu'en France il est très peu connu (au Danemark il est presque plus connu que la petite sirène).

Ce formidable astronome, qui a inspiré son élève Kepler, avait construit un château des étoiles, Uraniborg, un observatoire sur l'île de Ven, qui fut malheureusement détruit : depuis cette île qui lui était dévolue, il cartographia le ciel.
Il fut même l'un des premiers à décrire précisément une supernova dont il étudia les changements de couleurs pendant 18 mois, notant scrupuleusement chaque variation dans son journal d'observation : aujourd'hui les astronomes l'appellent la "Nova de Tycho".

Aujourd'hui encore sa mort est une énigme (empoisonnement ou pas ? quel en serait l'auteur et pourquoi ?), on a récemment procédé à des tests ADN qui pourraient être corrélés à ceux de la reine du Danemark (si tant est qu'elle les accepte) ; Tycho Brahe serait-il le véritable père du roi Christian IV ? L'avenir le dira peut-être.
En tout cas c'est ce drame non élucidé qui aurait pu servir de trame à Shakespeare

T(ych)o B(rah)e or not T(ych)o B(rah)e ?
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Editrice chez Gallimard, Maud Simonnot s'est décidée à franchir le pas en se lançant avec brio dans l'écriture. Dès son premier roman elle rencontre un franc succès puisque L'Enfant Céleste a fait partie des livres sélectionnés pour le prix Goncourt 2020 et a aussi été finaliste du Goncourt des lycéens et a gagné le Prix Goncourt de l'Italie. Beaux débuts, très prometteurs !

Mary apprend brutalement, sans aucun signe avant-coureur, par un message laconique, que Pierre ne l'aime plus « Je n'aurais pas voulu mettre de tristesse dans ta vie mais je voudrais qu'on arrête. Je ne peux pas faire l'amour sans amour ». Sombrant dans la mélancolie, Mary se refugie d'abord chez sa mère dans le Morvan. Elle y reprend goût au plaisir de marcher dans l'herbe et se souvient que son père, mort suicidé quand elle avait 7 ans, lui racontait l'histoire du savant danois Tycho Brahe, le premier à avoir -cartographié précisément le ciel au XVIe siècle. Son fils, Célian, enfant surdoué, s'ennuie terriblement à l'école, où il subit des brimades. Hypersensible, capable d'éclater en sanglots suite à la mort d'une sauterelle, il appartient à « ce peuple d'écorchés, épris de justice », « qui ne peut pas ne pas voir la fausseté du monde sans que ça lui soit insupportable ». Devant ces difficultés rencontrées par Célian, elle décide de partir sur l'île de Ven, une île isolée, au large de Copenhague, l'île où Tycho Brahe avait établi son observatoire astronomique. Ils logent chez Solveig, une hôte bienveillante, y rencontreront Des Esseintes, un professeur de littérature à la retraite passionné par Shakespeare, Mary y retrouvera l'amour, l'estime de soi, entre les bras de Björn. Mary a "parcouru le cycle entier du chagrin, la souffrance s'est dissoute dans la pureté des paysages de Ven". En faisant cette retraite, ce séjour très contemplatif, pour être en paix avec elle-même, elle accompli un chemin spirituel nécessaire pour elle après sa rupture amoureuse. Eloignement aussi nécessaire pour Célian, incompris dans le milieu scolaire. Ce séjour lui permettra de devenir autonome « auto-nomos : qui se donne à soi-même sa propre loi ». Célian a enfin un espace à sa mesure car « Peu d'adultes connaissent encore au contact de la nature ces émerveillements de l'enfance ». La mère et le fils vont panser leurs blessures et retrouver la force de poursuivre leur chemin.

Le roman alterne les prises de paroles de Mary et celles érudites de Célian. Dans le premier récit sont intégrés des éléments biographiques sur l'astronome. Y transparaît l'amour inconditionnel de la mère pour son fils, un personnage d'une grande pureté qui donne toute sa lumière au roman. L'Enfant céleste s'attache à un sujet sensible, celui des enfants surdoués, dits précoces ou encore différents. C'est un petit livre plein de poésie, plein d'espoirs, porté par une écriture délicate, sensuelle. Un roman tendre, un moment hors du temps dans un cadre exceptionnel. Une invitation à la rêverie "Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves".
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***

Mary vit une rupture amoureuse difficile et compliquée. Elle sombre doucement dans une mélancolie protectrice. Mais elle doit se relever, elle doit combattre les souvenirs de cet homme qui la blessent un peu plus chaque jour. Mary doit le faire car elle a un fils, Célian. Un petit garçon rêveur et surdoué, qui n'appartient pas vraiment à ce monde. Alors, pour se sauver tous les deux, Mary décide de partir avec lui sur l'île de Ven, en mer Baltique. Ils vont tous les deux trouver là-bas l'oxygène qui leur manquait, et la force de surmonter leurs fantômes...

Le roman de Maud Simonnot est comme un instant suspendu. On se laisse porter par son écriture poétique, douce, où la nature et les grands espaces font la loi.
On se prend d'affection pour cette femme, Mary, malmenée et fragile, et pour son fils Célian. On les suit volontiers dans les sentiers de cette île légendaire, à l'abris du monde, offerte aux quatre vents.

Maud Simonnot nous offre un très beau voyage, intime et profond, sur les traces d'un astronome mystérieux.
C'est une lecture délicate et mélodieuse, qui nourrit l'âme et apaise pour quelques heures les tensions du quotidien...

Merci aux 68 pour ces pages de magie et de sérénité...
Lien : https://lire-et-vous.fr/2021..
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L'enfant céleste est le premier roman de Maud Simonnot.
On part d'un garçonnet Célian, passionné par ce qui est extra scolaire, mais qui s'ennuie à l'école, pour passer à Mary, sa maman éplorée à cause d'une histoire d'amour qui finit mal, et terminer avec une certaine paix retrouvée grâce à une île suédoise hors du temps, l'astronome Tycho Brahe et Shakespeare.
Je dois avouer mon ignorance mais je n'avais jamais entendu parler de Tycho Brahe avant de lire cet ouvrage. Ce personnage à la fois génial, farfelu et cruel est comme un fil conducteur tout au long du récit. Et penser qu'il aurait pu inspirer le personnage d'Hamlet rajoute à son étrangeté.
L'enfance de Mary a été baignée dans le mythe de l'astronome et elle a transmis sa passion à son fils. Aussi c'est tout naturellement qu'ils viennent se ressourcer dans l'île suédoise de Ven où l'astronome avait fait construire un château fou avec un observatoire astronomique. Ce retour au source avec des plaisirs simples dans la nature préservée de l'île permet aux deux de se reconstruire.
C'est magnifiquement écrit, mélancolique et doux. de très courts chapitres donnent la parole en alternance à la mère et à son fils, Mais c'est aussi très érudit (trop pour moi qui pense que le récit aurait gagné en profondeur avec un peu moins de science). Contempler le monde céleste est certes apaisant mais la délicatesse de la plume de Maud Simonnot ne m'a pas suffit.
Sélection 2021 des 68 premières fois
Lien : https://ffloladilettante.wor..
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