Veiller sur ceux qui dorment

Descendant des Same, un peuple autochtone vivant au nord de la Suède, de la Norvège et de la Finlande, Amund Andersen est un jeune artiste à la renommée naissante. Pour préparer une exposition à base d'installation vidéo, il s'immerge dans un village norvégien et s'installe dans une fausse monotonie. En secret, il prépare un projet basé sur une grave affaire d'abus sexuels dans la région.
Rythmée par l'évocation de la vie de la famille du personnage principal, ce roman intimiste et ethnologique aborde les difficultés d'assimilation du peuple Same dans la société moderne.

C'était une lecture longue, ennuyeuse, qui de mon point de vue n'était pas très compréhensible, car décousu puisque ce n'est pas très bien expliqué. J'ai attendu la 179e pages sur les 208, pour commencer à comprendre le dénouement...

Autre point, dès le début ça commençait par s'interpeler en disant grand-père alors que ceux disant ça était le frère ou les parents. ( si j'ai bien compris).
Par la suite, le personnage principal : Amund Andersen, jeune "artiste " same, du peuple autochtone norvégien ; on le suit, comme si on était spectateur invisible à ses côtés, puisqu'on ne sait pas le fond de sa pensée, et sa façon de se comporter envers les femmes et les jeunes filles ne m'a pas plus.

On sait qu'il y a eu un scandale sexuel dans la ville où il est actuellement, mais tout est mis sous un silence de plomb. Alors même si son projet est de faire scandale, la façon dont il s'y prend, je n'ai pas aimé.

Bref pour ma part c'était une déception, même si le sujet du livre est toujours d'actualité dans tous les pays, tous les jours et ça c'est terriblement triste.

Merci à Babelio et aux Éditions Angullo pour ce livre.

Voici un roman atypique assez sombre, qui d'une plume brute et sans concession, nous plonge dans la communauté same, plus particulièrement à Kautokeino, au nord de la Norvège.

L'auteur aborde différents thèmes, notamment l identité same, les abus subis par cette population durant des siècles, l assimilation forcée de leur langue et l humiliation récurrente malheureusement toujours d actualité.

J'ai beaucoup apprécié cheminer aux côtés d Amund, jeune artiste same et sa famille, comprendre leur culture et éprouver leurs difficultés et leurs drames.
Sigbjørn Skåden retranscrit aussi très bien l ambiance arctique et ses paysages sauvages, et a réussi à m'embarquer dès les premières pages.

Je remercie Babelio et les éditions Agullo pour cette opportunité de lecture.

Ah, la Laponie ! : le pays du Père-Noël, des aurore boréal, des rennes….

Oubliez tout ce que vous savez en ouvrant ce livre.

D'abord, on ne dit plus lapon mais same. Un peuple à part entière au nord de 3 pays.

Ensuite, la majorité des gens vivent comme nous, entre leur maison, le supermarché, utilisent leur voiture. Ce roman a le mérite de bien remettre les pendules à l'heure.

J'ai eu parfois un peu de mal avec le style factuel, surtout lorsque les nombreuses scènes de masturbation sont décrites.

J'ai également été choquée (c'est mon côté prude) par l'oeuvre d'art que réalise le Fils : une vidéo quelque peu pédophile avec une jeune fille. Certes, le but de l'artiste est de choquer en faisant prendre conscience de ce qu'il se passe loin des yeux du spectateur lambda, mais pourquoi de manière aussi cru ?

L'auteur est parti du scandale qui a eu lieu à Kautokeino en pays same : de 1953 à 2017, 151 agressions sexuelles, dont 43 viols, ont eu lieu dans la municipalité arctique de Tysfjord, qui compte moins de 2000 habitants. La plupart des crimes n'ont jamais été dénoncés.

Une lecture exigeante qui part de l'arrière-grand-père jusqu'au fils, soit sur 4 générations de same et qui montre en filigrane l'assimilation forcée des sames, puis leur début d'émancipation.

L'image que je retiendrai :

Celle des nombreux silences dans les conversations.
Lien : https://alexmotamots.fr/veil..

Une lecture assez ardue, il faut dire que ça part dans tous les sens. Au saute d'une époque à l'autre sans véritablement être prévenu.
Beaucoup de descriptions, de détails, qui apportent une sensation de lenteur, qui rendent parfois le récit inintéressant.
Par contre j'ai aimé le sujet, qui aborde la culture sami, peuple encore trop méconnu.
J'avais été totalement séduite par l'originalité du livre "oiseau ", je suis beaucoup plus mitigée concernant ce livre-ci.