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EAN : 9782490591688
280 pages
M+ éditions (11/03/2021)
4.27/5   22 notes
Résumé :
Un visage pâle rehaussé par un maquillage outrancier, une coupe au bol, un même et étrange accoutrement souligné d'une rose rouge, de toutes jeunes filles sont retrouvées mortes au sein des mille étangs. L'enquête piétine. Ceci étant dit, qui est le monstre qui se cache au sein de la Dombes au nord de Lyon ? Sept ans plus tard, Dominique Deschamps, jeune gendarme, officier de police judiciaire au caractère bien trempé, relance l'affaire et ne lâche rien. Il ira jusq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Tout d'abord je tiens à remercier mcd30 pour m'avoir fait découvrir ce livre via ses citations et son billet sur le second tome.

"Quand la Dombes Tue" est le premier tome que j'ai dévoré pas d'une traite car ça bouge pas mal dans ma vie en ce moment, mais lire un thriller sur une région dont je suis issu m'emballait dès le départ.

Frédéric Somon, l'auteur de ce polar est un retraité de la gendarmerie qui a écrit plusieurs romans se déroulant sur Lyon et sa périphérie. Dont la Dombes où j'habite.

Ce bouquin est un véritable page-turner. Et personnellement il méritait que je lui attribue la note de quatre étoiles, mais je ne sais pas de ce qu'il en est pour la version grand format du bouquin, mais la version de poche souffre de défauts d'imprimerie un peu agaçants. Il y a pour la version de poche, format auquel je lis tous mes livres pas mal de coquilles tout au long du roman.
En effet, dans cette édition, le récit souffre d'erreurs de l'imprimeur où des mots, des phrases sont accolées entre elles. Et ce du début jusqu'à la fin du bouquin. C'est un peu gênant à force...

Mais sinon, rien à dire sur ce roman policier qui commence dans la ville de Lyon avec la disparition de fillettes dont l'enquête nous emmènera dans sa périphérie et au-delâ.

Le récit est sans fioritures et va à l'essentiel, un peu technique pour tous les corps de métiers de la gendarmerie et de la police, mais le livre étant écrit par un ancien gendarme il n'y a rien d'étonnant et rien qui puisse entraver la lecture où la rendre barbante ou gênante.
Juste ces coquilles de la version de poche qui agacent un peu, mais rien d'alarmant.

Très bon thriller !
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Je remercie chaleureusement Monsieur Marc Duteil de chez M+ éditions pour l'envoi, en service presse, du roman policier : Quand la Dombes tue de Frédéric Somon.
Un visage pâle rehaussé par un maquillage outrancier, une coupe au bol, un même et étrange accoutrement souligné d'une rose rouge, de toutes jeunes filles sont retrouvées mortes au sein des mille étangs.
L'enquête piétine. Ceci étant dit, qui est le monstre qui se cache au sein de la Dombes au nord de Lyon ?
Sept ans plus tard, Dominique Deschamps, jeune gendarme, officier de police judiciaire au caractère bien trempé, relance l'affaire et ne lâche rien. Il ira jusqu'au bout.
Gendarmes et policiers devront, parfois dans la douleur, unir leurs forces afin d'achever une enquête jusque-là inaboutie.
Quand la Dombes tue est un roman policier qui m'a captivé. Une fois commencé, j'ai eu du mal à le lâcher. J'avais vraiment envie de connaître le fin mot de toute cette histoire.
Une jeune fille blonde disparait, elle est retrouvé morte dans les Dombes habillée de façon provocante, maquillée, et ses jolies cheveux ont été coupés au bol. Une autre jeune fille disparait et subit le même traitement. Puis une troisième... Un sérial killer rode mais personne n'arrive à l'arrêter. le jour où la troisième jeune fille est retrouvée, une petite fille blonde disparait. Mais personne ne pense que c'est le même coupable.. L'enquête piétine et s'arrête là.. Aucun coupable pour des meurtres horribles.
7 ans plus tard, le hasard va faire qu'un jeune gendarme, Dominique Deschamps, se penche sur cette enquête et surtout, il découvre de nouveaux éléments. Alors, police et gendarmerie vont devoir unir leurs forces pour trouver, enfin, qui est le coupable.
J'ai beaucoup aimé l'écriture de Frédéric Somon. Il nous emmène sur de fausses pistes à de nombreuses reprises, il y a du suspense, et cette enquête très intéressante est parfaitement ficelée.
J'ai apprécié les différents personnages, à commencer par Dominique Deschamps, qui a décidé de s'accrocher et de trouver qui a pu tuer ses trois fillettes. Il y a des surprises, je n'ai jamais réussi à savoir où l'auteur allait nous emmener, ce qui est très appréciable face à un roman policier.
C'est un roman assez violent (sans violence gratuite) mais comme c'est bien dosé, cela ne m'a pas dérangé.
Je ne vais pas en dire plus, à part que je vous conseille Quand la Dombes tue.
Ma note : 4.5 étoiles
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J'ai été très tentée par ce livre : d'abord par la couverture que je trouve jolie et assez mystérieuse, puis par l'accroche on ne peut plus attrayante pour un amateur du genre. Comme cela se passe dans une région que je connais ; les noms me parlent, ce qui est toujours un petit plus.
Le livre se divise en deux parties. La 1ère nous parle de l'affaire des trois fillettes. On voit des pistes se dessiner, des indices arriver et l'enquête piétiner. On suit le travail des policiers, leur état d'esprit, et celui des familles.
La deuxième partie est tout aussi intéressante, mais plus complexe. Des affaires qui semblent n'avoir aucun lien entre elles s'entremêlent. Conduisant policiers et gendarmes a une collaboration forcée. Des « frères ennemis » qui pourtant ont le même but. La tension entre eux est palpable. Au final, cette collaboration étroite sera-t-elle bénéfique à l'enquête, et aux protagonistes ?
La première partie a pour but de nous exposer les faits sur l'affaire des fillettes, en totalité. Que ce soit au niveau des évènements ou du travail des forces de l'ordre. On sait dès le départ que l'enquête va piétiner. C'est un procédé que j'ai beaucoup apprécié : la partie 2 s'en trouve allégée : puisque les faits nous sont connus, pas besoin d'explications ou de flash-back pour situer les faits. La lecture en est ainsi beaucoup plus fluide.
J'ai donc fait la connaissance du gendarme Deschamps. Un personnage que j'ai trouvé au début assez sympathique, tenace et pointilleux. Mais qui se révèle finalement parfois hautain et arrogant, trop sûr de lui, peu enclin à travailler avec la police. Mais du côté policier, ce n'est guère mieux, vous verrez …
J'ai pris le gendarme comme exemple ; mais les autres personnages sont tous bien posés, très humains et réalistes..Ils sont bien pensés, on découvre même parfois leur vie privée qui d'ailleurs impacte leurs comportements dans l'affaire. Plus ou moins fouillée suivant les personnages, cette intimité nous est livrée par l'auteur pour nous permettre de mieux cerner les protagonistes. Et de nous donner l'impression que nous sommes au plus près de ce qu'il se passe.
L'enquête en elle-même est bien menée, nous montrant que parfois un détail peut faire la différence et permettre d'aboutir à quelque chose de concret. Elle nous dit aussi que l'union fait la force ,que plusieurs « cerveaux » valent mieux qu'un, que la différence police/gendarmerie n'a pas lieu d'être puisque le but est le même.
En bref, j'ai passé un excellent moment. L'histoire est prenante, j'avais envie de savoir qui se cache derrière l'assassin des fillettes. L'auteur m'a baladée avec des affaires qui semblent si éloignées les unes des autres. Pourtant tout va finir par s'imbriquer, chaque pièce du puzzle aura sa place. L'écriture est agréable, sans fioriture. Voilà un auteur que je vais suivre avec plaisir.
Prêts pour un voyage dans la Dombes ? Je vous souhaite une bonne lecture.
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"Quand la Dombes tue", un polar bien ficelé écrit par un ancien lieutenant-colonel à la retraite, Frédéric Somon, et que j'ai le plaisir de connaître personnellement, puisque nous nous croisons régulièrement sur des salons du livre.
Un polar dit de "procédure", précis, ou rien n'est oublié, et dans lequel procédure et actes judiciaires sont évoqués de façon très simple et abordable, contribuant à la qualité du récit.
Un polar où l'on n'y trouve pas seulement que l'enquête des gendarmes sur les enlèvements de fillettes aux caractéristiques physiques communes, car plusieurs histoires se superposent, et l'on en viendrait presque à oublier l'attentat à la voiture piégée du premier chapitre...Mais je n'en dis pas plus.
Des gendarmes pointilleux et efficaces, et pas seulement que des "cruchots" comme se limitaient à les appeler certains autres enquêteurs, et je ne "veux citer personne", des gendarmes qui en veulent et qui n'hésitent pas à marcher sur les plate-bande de la Police Judiciaire -c'est pas bien, ça, Frédéric!!-, mais entre personnes intelligentes, l'intérêt commun et public est privilégié à l'intérêt personnel. Au final une guerre des "polices" qui n'en est pas une.
Mais pour avoir le fin mot de l'histoire, et surtout de l'enquête, il faut lire le T2, "La chimère de la Dombes" ( que j'ai acheté en même temps, évidement).
Petit bémol: une police de caractère un peu trop "petite" ( en version poche) à mon sens et pour les porteurs de lunettes.
Mais qui n'enlève rien à la fluidité du récit et à son côté prenant, avec des touches d'humour appréciables ( le chapitre dans le club d'échangistes en est la preuve vivante).
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Qu'est-ce qu'il se passe ici ? On a tout un enchevêtrement d'intrigues qui se croisent, se recroisent, s'attirent et s'éloignent. Dans un suspense qui nous tient jusqu'à la dernière page, l'auteur prend soin de nous coller chaque fois une fausse piste. Au final, ces enquêtes, sont-elles liées ? Il faut dire que tout est bien pensé et bien ficelé. Même si au début, j'avoue ne pas avoir été très attirée par ce changement de personnages, de « décor », de contextes… Je m'y suis très vite littéralement plongée. Je ne vais pas vous mentir, les premiers chapitres m'ont laissée un peu dubitative, mais quel joueur d'échec ne met pas son jeu en place avant de porter le coup ? Celui qui déroute, qui fait mal parce qu'on ne l'a pas vu venir… Bref, une super chute !

Mais avant de parler de la chute, parlons du contenu : une plume fluide, menée d'une main de maître. Cette dernière est incisive, tape où il faut, et on comprendra assez vite que tous les coups sont permis. de la difficulté de mener une vie de famille « normale » quand on est dans les forces de l'ordre en passant par des enquêtes sombres mais qui peuvent malheureusement aujourd'hui compter des faits divers comme le meurtre de petites filles, l'enlèvement, les attentats… Bref, tout un panel souligné mais non forcé, un étalage relativement neutre de ce que l'on voit trop fréquemment. Peut-être que la profession de l'auteur lui a donné cette faculté : démonstration sans jugement, et menez votre enquête ! Étant ancien gendarme, il en ressort son ressenti et surtout, une certaine véracité dans les propos que le citoyen lambda ne pourrait tenir.

Ce livre traite de pas mal de sujets, tous empêtrés dans une affaire qui n'avance pas, et ce pendant 7 ans. Les sursauts s'additionnent pourtant et des liens viennent se créer, mais l'impasse reste présente. Présenté de façon originale, le thème principal reste à mon goût la difficulté de traitement des affaires policières par manque d'effectif, de moyen ou d'entente hiérarchique (parfois le tout combiné) et la collaboration entre les deux services : police/gendarmerie. Ce décalage dont on a tous plus ou moins entendu parler, cette soi-disant différence… est ici mise en avant de façon intelligente et intelligible, ce qui fait aussi le charme de l'écrit.

Les personnages, quant à eux, sont intéressants. Plus ou moins traités en profondeur en fonction des besoins du lecteur vis à vis de l'intrigue. Certains restent secondaires, mais aucun ne « sert à rien ». On a tous ces derniers qui sont exposés, ne serait-ce que pour nous donner une image sur la suite des événements. le protagoniste, lui, a son charme d'ours mal léché et d'électron libre… on le voit tout de suite, mais c'est clairement pour ça qu'on l'aime et qu'on le suit sans hésiter une seule seconde. Son charisme et sa ténacité mis à rude épreuve font de lui un personnage qu'on va tantôt détester, tantôt admirer… quoi qu'il arrive, il ne laisse pas vraiment indifférent 😉

Alors voilà, tout un tas d'émotions ont pris place ici. du questionnement au dégoût en passant par la compassion et l'envie farouche de coller des claques… On a ici un livre prenant du début à la fin dont les intrigues multiples se recoupent, une enquête qui piétine tout en nous tenant en haleine, une chute ô combien bien pensée qui me fait dire à l'auteur : « et sinon, y a une suite ? »
J'ai vraiment passé un très bon moment de lecture dans la région lyonnaise, un moment parfois sinistre mais bercé par une écriture dure et sensible à la fois. Alors non, je n'ai pas le coup de coeur, mais… j'avoue que je n'en suis pas si loin et attends avec impatience de suivre les aventures proposées par Frédéric Somon. Quand on a une histoire percutante qui est appuyée par une plume fluide et sans fioritures, on continue d'écrire 😉
Auteur à suivre !
Lien : https://jetdemot.wordpress.c..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Il savait maintenant que l'existence de l'épicier ne tenait plus qu'à un fil. Il ne voulait pas de ça, il ne l'avait jamais voulu. Il n'avait que des larmes à offrir à ce pauvre homme sans défense. Bien que pas véritablement croyant, il se souvint que l'islam était une religion de paix, d'amour et de vie. Il savait le meurtre formellement interdit, le Coran l'affirmait : « Quiconque tue intentionnellement un croyant, sa rétribution sera l'enfer, il y demeurera éternellement, et Dieu le frappera de sa colère, le maudira et il aura un châtiment énorme. Il ne faut pas tuer injustement la vie que Dieu a faite sacrée ». Cependant, il était impuissant devant la rage de Louzesky. Impossible de l'arrêter dans cette folie meurtrière. Rien n'y aurait fait. Ni ses hurlements. Ni ses supplications. Nathan Louzesky n'était plus. Il était Alex De Large : le sociopathe de Orange Mécanique, une bête sauvage, dominée par des pulsions meurtrières, qui frappait méthodiquement, à grands coups de pied, la tête du commerçant inerte au sol.
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A l'heure où tous les chats sont gris et, revêtus de leur capuche par-dessus leur casquette, ils passaient inaperçus, se fondaient dansq l'obscurité et se déplaçaient sans un bruit. À l'écoute des murmures de la nuit, ils retrouvaient leur univers, à la fois mystérieux et presque magique. La pénombre les attirait, les fascinait, ils pouvaient jouer à leur guise avec les ombres, se fondre dans l'obscurité calme et silencieuse. Une nuit qui ralentissait finalement leur rythme infernal, mais grâce à laquelle ils existaient enfin ; plus de couleur de peau, plus de formes très définies, plus d'a priori, plus de barrières sociales. Les deux voyous se déplaçaient à l'instinct, comme des chasseurs, s'arrêtant au plus petit chuintement ou à la moindre silhouette, forcément imprécise. C'était un autre monde, celui de la transgression de le débauche, de tous les plaisirs et toutes les folies. Dans l'anonymat de la noirceur, tous les possibles, tous les permis étaient permis. Ne disait-on pas que c'était l'heure des amants ? Mais aussi celle des criminels et, pour eux, l'urgence de trouver une bagnole pour quitter Chanopost.
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Tout était réuni dans ce décor pour donner à l'endroit cette atmosphère très particulière, presque déjà criminogène. La nuit n'avait pas encore décidé de se retirer et le jour paressait pour se lever. Les étangs étaient entre chien et loup, entre clair et obscur, offrant des conditions rêvées d'invisibilité pour un criminel qui voulait se fondre dans l'obscurité. Et avec de telles conditions météorologiques, personne n'aurait vraiment osé s'aventurer la nuit au milieu de ces bois, à part peut-être quelques braconniers.
Pourtant Léa était là. À moins de trois kilomètres de l'étang « Pinozan » où le cadavre d'Aurélie Morelli avait été abandonné.
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Le commissaire de police hésitait encore à descendre de son véhicule. Comment pouvait-il annoncer l'innommable ? Après trente années d'expérience, il avait toujours des difficultés à affronter ce genre d'épreuve. Il savait qu'il allait provoquer un traumatisme ; le drame que chaque parent, face à l'enlèvement de son enfant, craignait plus que tout. Il allait briser des vies, anéantir des espoirs et la croyance bien illusoire que le bonheur était encore possible. La férocité de la mort d'Aurélie allait arracher ce couple à son existence prosaïque. Quand l'inévitable frappait, il en plongeait beaucoup dans la folie !
Mentalement, le commissaire répéta ce qu'il allait devoir annoncer.
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"La région de la Dombes était recouverte d'un épais brouillard qui donnait au paysage d'étranges formes fantasmagoriques. Des nuées grisâtres et amorphes montaient des eaux dormantes comme un gaz dense enveloppant les arbres et les chemins en les privant de leurs contours familiers. En se confondant ainsi aux eaux noirâtres des étangs, le brouillard pouvait inviter à une certaine rêverie pour les plus romanesques, mais certainement plus au cauchemar."

Frédéric Somon

Quand la Dombes Tue

Éditions Mini+

Page. 63
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