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EAN : 9782365776585
112 pages
Urban Comics Editions (16/10/2015)
3.59/5   11 notes
Résumé :
Après un combat éprouvant contre les Outsiders, qui lui révéla le secret de ses origines, Oliver Queen revient à Seattle pour découvrir sa cité assiégée par les gangs et les super-vilains menés par l'implacable Richard Dragon. Diggle, Fyff et Naomi seront-ils de taille à l'épauler face à ce défi en apparence insurmontable ? Ou bien Green Arrow va-t-il enfin rencontrer son maître et s'avouer vaincu ?
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ce tome contient les épisodes 32 à 34, "Green Arrow: Future's end"1 et une partie de "Secret origins" 4, initialement parus en 2014, tous écrits par Jeff Lemire, dessinés et encrés par Andrea Sorrentino (à l'exception de "Secret origins" dessiné par Denys Cowan et encré par Bill Sienkiewicz).

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- Secret origins 4 (12 pages) – Comme le titre l'indique, Jeff Lemire retrace les origines de la vocation de superhéros d'Oliver Queen, depuis sa jeunesse en rébellion contre son père, jusqu'à son adoption d'un costume d'archer vert, en passant bien sûr par son séjour sur une île pas si déserte que ça.

Le lecteur retrouve sans surprise les éléments déjà développés par le même scénariste dans le tome 1, en plus condensé. En particulier il ne revient pas sur le rôle de Robert Queen dans ces origines. Denys Cowan réalise un travail correct, rendu tranchant par l'encrage hérissé de barbelé de Bill Sienkiewicz.

Ce retour sur les origines secrètes du personnage constitue un bref résumé bienvenu pour les nouveaux lecteurs. Il n'est pas très utile pour ceux ayant entamé cette série avec les premiers épisodes de Jeff Lemire et Andrea Sorrentino, dans la mesure où le sujet a déjà été développé dans le premier tome qu'ils ont réalisé ensemble.

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- Épisodes 32 à 34 – La ville de Seattle est la proie des gangs, la police est dépassé, et le président des États-Unis envisage de faire intervenir la Garde Nationale. Richard Dragon (Ricardo Diaz, Jr.) a kidnappé John Diggle, l'assistant de longue date de Green Arrow. Il s'est associé les services du comte Werner Vertigo, et il explique à Diggle pourquoi il voue une telle haine à l'encontre de Green Arrow.

Dans l'appartement qui lui sert de base d'opération, Oliver Queen retrouve Naomi Singh et Henry Fyff qui lui expliquent la situation. À peine mis au courant, un explosif lancé depuis un hélicoptère fait exploser le mur, et permet à Red Dart (une supercriminelle) d'attaquer Green Arrow. Elle est bientôt rejointe par Brick et Killer Moth.

Avec ces 3 épisodes, Jeff Lemire mène à son terme l'intrigue principale. Green Arrow est de retour à Seattle et il doit combattre les sbires de Richard Dragon, avant de pouvoir se battre contre lui et libérer John Diggle. Lemire fait apparaître une dernière fois les personnages qu'il a développés, en particulier Emiko Queen. Les combats s'enchaînent de manière fluide, sans donner l'impression d'une enfilade mécanique. Chaque personnage a droit à son moment de bravoure.

Jeff Lemire prend le temps de s'amuser une dernière fois avec les flèches gadgets de Green Arrow. Richard Dragon évalue leur potentiel de dangerosité avant de neutraliser les plus efficaces. le lecteur apprécie à la fois que le scénariste fasse l'effort de mettre en valeur cet aspect kitch de Green Arrow, et à la fois la discrète ironie sous-jacente d'un auteur pas dupe.

Le héros finit par triompher (ce n'est pas une divulgation de l'intrigue, car la série continue après) grâce à sa détermination et sa force de caractère, dans la plus grande tradition des superhéros. Fort heureusement cette intrigue un peu linéaire et un peu stéréotypée bénéficie de la mise en image d'Andrea Sorrentino. Cet artiste continue de s'émanciper du modèle de Jae Lee. Il conserve un encrage tranchant avec de lourds aplats de noir. Il incorpore toujours un ou deux découpages de planches conceptuels et saisissants.

Sorrentino sait saisir l'instant choc dans une image mémorable, même s'il s'agit d'une scène classique (Diggle ligoté à sa chaise, jeté par une fenêtre, le mouvement est incroyable). La mise en couleurs de Marcelo Maiolo complémente intelligemment les dessins. En fonction de la séquence, il peut imposer une teinte majoritaire pour faire baigner chaque case dans une unique ambiance très dense. Ou alors il peut étoffer les surfaces délimitées par les traits de Sorrentino pour pallier l'absence de texture, ou l'absence d'arrière-plan, de manière adroite au point que le lecteur qui n'y prête pas attention ne s'en apercevra même pas.

Ces 3 épisodes apportent une conclusion à l'intrigue de Jeff Lemire, en conservant ses qualités narratives grâce à la prestation impressionnante d'Andrea Sorrentino, bien complétée par celle de Marcelo Maiolo. Cette histoire n'est pas mémorable pour son intrigue, mais pour sa narration rapide, et sa mise en images très intense.

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- Green Arrow: Future's end 1 (cet épisode s'intègre dans un mouvement d'ensemble appliqué à toutes les séries DC du moment, voir Future's end Vol. 1 et suivants) – 5 ans dans le futur, Emiko Queen a succédé à son père en tant que Green Arrow, et elle fait équipe avec Naomi Singh qui a adopté l'identité de Red Dart. Mais voilà qu'Oliver Queen est de retour et qu'il a besoin d'alliés contre un ennemi de grande ampleur.

Il est possible de lire cet épisode comme une sorte de prologue à un récit à venir, sans avoir lu la maxisérie "Future's end". le lecteur prend plaisir à se plonger dans ce futur possible, en sachant qu'il s'agit du dernier épisode réalisé par Jeff Lemire & Andrea Sorrentino.

L'intrigue est plus dense que celle des 3 épisodes précédents, car Lemire doit tout faire tenir en seulement 20 pages, le rythme est donc très rapide. le scénariste joue le jeu de développer un futur potentiel en montrant les situations nouvelles des principaux personnages de la série, avec une réelle inventivité. Sachant que la maxisérie "Future's end" est réalisé par un comité de créateurs, le lecteur arrive sans difficulté à se satisfaire de ce petit rab' de Lemire & Sorrentino, sans avoir envie de lire la suite.
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Le run de Lemire-Sorrentino s'achève avec ce tome 3.
La première chose qui frappe c'est l'épaisseur du livre. A peine plus de 100 pages !
En réalité, cette aventure se clôture en 3 chapitres seulement. Les numéros ajoutés sont un prologue avec une origin story et un épilogue futuriste.

On démarre donc avec... les origines de l'Archer Vert !
Rien de nouveau sous le soleil puisque c'est la même histoire que celle racontée dans le tome 2.

Retour au présent et à Seattle où Oliver, parti chasser les Outsiders, retrouve sa ville sous l'emprise de Richard Dragon. Comme d'habitude avec Jeff Lemire, pas le temps de s'ennuyer, puisque le lecteur est direct au coeur de l'action. Ça pète de partout et on sent le héros bien mal embarqué. Tout cela mis en image par un Sorrentino toujours en grande forme. Ses encarts graphiques collant parfaitement au style de combat de Richard Dragon. L'auteur fait monter la sauce au fur et à mesure et la tension est palpable jusqu'au duel final qui s'annonce palpitant.

Malheureusement, le résultat est mitigé.

En effet, tout va trop vite. le lecteur n'a pas le temps de savourer tant le rythme de l'intrigue est effréné. La confrontation finale en elle-même tient ses promesses mais la façon dont Green Arrow y met un terme est trop simpliste. le scénariste a vraisemblablement expédié la fin de son run et c'est dommage car le personnage de Richard Dragon valait la peine de prendre son temps. Au final, il se révèle être un méchant assez classique dans ses motivations.

L'épilogue nous montre un futur probable où Oliver a laissé le costume à sa soeur Emiko et où il ne fait pas bon d'être la cible du plus redoutable assassin: Deathstroke.
Fun et bien imaginé.

Conclusion --> L'empressement avec laquelle Jeff Lemire termine son run laisse un goût de trop peu à la fin de la lecture. Richard Dragon méritait mieux que cette justice expéditive !
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Ce troisième tome conclut l'excellent run de Jeff Lemire et Andrea Sorrentino sur Green Arrow et propose donc la suite de cette saga qu'Urban Comics a eu la bonne idée de débuter à l'épisode #17, faisant ainsi l'impasse sur les très mauvais premiers numéros écrits par J.T. Krul, Keith Giffen, Dan Jurgens et Ann Nocenti.

Après un premier tome qui permettait à Jeff Lemire (Jack Joseph, Soudeur sous-marin, Essex County, Animal Man) de repartir à zéro avec son personnage, en reconstruisant la mythologie de Green Arrow, et un second volet proposant une guerre entre les sept clans représentant les différents totems (lance, flèche, poing, bouclier, hache, etc. ), Green Arrow est maintenant de retour à Seattle afin d'y affronter Richard Dragon et ses sbires, qui ont mis la ville en état de siège pendant son absence.

Ce tome un peu moins épais que les précédents reprend donc les trois derniers épisodes (#32 à #34) de la série US, ainsi que l'épisode Green Arrow : Futures End #1 et un extrait de Secret Origins #4, également écrits par Jeff Lemire.

Le « Secret Origins » revient en une dizaine de pages sur les origines et sur le parcours de super-héros d'Oliver Queen. Cette genèse s'avère malheureusement sans surprises et beaucoup trop condensée pour pouvoir marquer les esprits. À ce titre, je conseille plutôt aux néophytes de lire le « Green Arrow – Année 1 » d'Andy Diggle et Jock.

Après cette mise en bouche en voix-off un peu fade pour ceux qui connaissent déjà les origines du personnage, Jeff Lemire propose la conclusion de son run. Green Arrow doit non seulement y affronter Richard Dragon et ses sbires (dont le comte Vertigo), mais également délivrer son ancien partenaire Diggle des griffes de ce redoutable ennemi. Il faut bien avouer que par rapport à la qualité du reste du run, cette conclusion ne tient pas vraiment toutes ses promesses. La menace représentée par Richard Dragon retombe comme un soufflée et fait finalement plus penser à une confrontation face à un vilain de seconde zone qu'à un grand final. C'est dommage, car après avoir revisité avec brio la mythologie de Green Arrow et inclus des éléments intéressants, tels que le clan de la Flèche, les Outsiders et la petite Emiko, cette conclusion un peu bâclée déçoit tout de même un peu.

Reste ce dernier épisode, qui permet de faire le lien avec « Futures End ». le lecteur y est plongé cinq ans dans le futur en compagnie d'un Oliver Queen barbu, qui a laissé son rôle de justicier de Seattle à sa demi-soeur, mais qui revient chercher de l'aide afin d'affronter une menace d'envergure. Outre le plaisir de découvrir la vision future de Jeff Lemire et de retrouver Emiko dans le costume de son mentor, le lecteur a également droit à un combat final satisfaisant contre Deathstroke.

Visuellement, le dessin d'Andrea Sorrentino continue de faire des merveilles. Dans un style réaliste, l'artiste italien n'hésite pas rechercher l'originalité au niveau de la mise en page et multiplie les trouvailles ingénieuses, notamment en accentuant certains détails à l'aide de mini-cases particulièrement efficaces. le travail de Denys Cowan sur les quelques pages de « Secret Origins » est également de très bonne facture.

Bref, un excellent run, ponctué d'une conclusion malheureusement un peu fade. Espérons néanmoins que la suite, imaginée par Andrew Kreisberg et Ben Sokolowski (le créateur et le scénariste de la série télévisée) et dessinée par Daniel Sampere, sera du même acabit.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Ce volume 26 est presque la suite de Machine à tuer, le volume 12 de la collection Eaglemoss, puisque ce dernier réunissait les épisodes #17 à #24 et que Brisé reprend du #26 au 34. le #25 a dû se perdre dans les méandres de la logique. Vu que ça faisait une petite éternité que j'avais lu les épisodes précédents, le résumé n'a pas été du luxe… mais en même temps c'est surréel de lire autant de rebondissements en quelques paragraphes, on a l'impression de résumer vingt ans de comics.

C'est un peu le soucis de Brisé finalement : enchaîner les rebondissements, parfois tarabiscotés et souvent prévisibles, j'imagine pour garder le lecteur en haleine. le problème que j'ai avec ce genre de stratégie c'est que ça m'empêche de m'attacher aux personnages et de rentrer dans l'histoire, j'ai l'impression d'être trimballée dans tous les sens sans qu'on ne me laisse de répit. Ce qui me conforte dans l'idée que Jeff Lemire peut vraiment exprimer tout son potentiel dans des comics indés, et pas dans ce genre de contexte.

On retrouve Oliver qui a bien l'intention de combattre les Outcasts, de combattre Komodo et se venger de lui, éventuellement de retrouver la flèche sacrée qui ferait de lui le chef du clan de la flèche. D'autres obstacles et découvertes « imprévues » (pas besoin d'être Batman pour les voir arriver à des kilomètres) vont joncher son chemin et perturber sa progression. On voit un peu plus d'Emiko également, la demi-soeur d'Oliver, puisqu'elle est issue de l'union adultère de papa Queen et Shado. Je ne sais pas du tout où en est la série Green Arrow, si Emiko existe toujours dans la continuité actuelle, si elle est dans les parages… mais j'ai soudain très envie qu'elle rencontre Damian Wayne. Parce que ce serait vraiment explosif. Je ne saurais dire lequel de ces enfants élevés comme des assassins est le plus teigneux.

Autrement, j'aime beaucoup les dessins d'Andrea Sorrentino au long du livre… sauf quand il tente des choses un peu extravagantes du style « je vais dessiner une scène mais au lieu d'utiliser des cases comme cadre, je vais remplir des lettres… qui formeront des onomatopées ». Alors, ce même style est utilisé pour des couvertures et c'est splendide. Mais pour les scènes d'action ? C'est illisible et ça donne mal aux yeux. Bien tenté, mais de fois il vaut mieux rester sur des classiques…

Une histoire sympathique donc, mais rien de bien exceptionnel.
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
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Le duo mythique Jeff Lemire et Andrea Sorrentino s'attaquent à l'archer de DC comics.

Jeff Lemire fait un travail vraiment super sur l'archer et ajoute une mythologie vraiment très intéréssante au personnage.

Je ne suis pas le plus grand fan de Andrea Sorrentino mais rien à dire, ça fait le taf.

Un très bon récit des NEW52
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critiques presse (1)
BulledEncre
10 novembre 2015
La conclusion d’un run qui fait déjà office de classique.
Lire la critique sur le site : BulledEncre

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Vidéo de Jeff Lemire
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