Les pauvres du tiers-monde sont plus riches qu'on ne le croit. Mais, explique Hernando de Soto, les biens qu'ils possèdent constituent un «capital mort», et ce à cause de l'inadaptation du système juridique de la propriété. Au Pérou, par exemple, pour obtenir les documents rendant légale une fabrique textile équipée de deux machines à coudre, il faut effectuer dans les services administratifs un périple de 300 jours, à raison de 6 heures par jour... Le résultat n'es... >Voir plus