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sur 482 notes
Cela faisait longtemps que je voulais lire ce classique policier. J'ai été vraiment déçue : une enquête assez ordinaire et peu prenante pour moi.
Mr Smith tue dans la rue par temps de brouillard. Quand un homme révèle à la police qu'il a vu entrer l'assassin au n°21 de telle rue. La police se rue pour arrêter le coupable. Hélas, au 21, c'est une pension de famille. Qui est le coupable ? On arrête l'un d'eux mais pendant sa captivité, un meurtre est commis ; alors on le relâche. Et ainsi de suite, jusqu'à la découverte de la vérité.
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Publié en 1939 et porté à l'écran trois ans plus tard, L'ASSASSIN HABITE AU 21 demeure le classique incontournable de Stanislas André-Steeman, auteur liégeois d'excellents romans d'énigme. Fréquemment adapté au cinéma dans les années 40 et 50, Steeman est, aujourd'hui, oublié des scénaristes et quelque peu négligé. Un tort vu la qualité de ses intrigues, souvent ramassées (moins de 200 pages pour la plupart) et rythmées.
L'ASSASSIN HABITE AU 21 se déroule à Londres durant les années '30. La ville, plongée dans le brouillard, est terrorisée par un assassin cupide qui tue ses victimes à l'aide d'un sac de sable pour les dépouiller de leurs parfois très maigres économies. La police n'arrive pas à coincer le meurtrier qui signe ses méfaits en laissant sa carte de visite : Mr Smith. Toutefois, un tuyau conduit la police vers la pension de famille du 21 Russell Square. Cependant, qui, parmi les occupants, peut être le coupable ? Les policiers demandent à un nouvel arrivant, le professeur Julie, de leur servir d'espion mais, dès la première nuit qu'il passe au 21, Mr Julie est assassiné. Il ne laisse qu'un message énigmatique : il b… Dès lors le coupable est-il Mr Collins, le bègue, le docteur Hyde, le boiteux, Boris Andreyew, passionné de broderie ou bien le prestidigitateur hindou Lalla-Poor. A moins qu'ilne s'agisse du major Fairchild, retraité de l'armée des Indes ou encore d'Ernest Crabtree, complètement dominé par son épouse ? Mr Collins est finalement arrêté mais, durant son emprisonnement, Mr Smith commet un nouveau crime.
Contrairement à son adaptation cinématographique, le roman ne met pas en scène Monsieur Wens, le détective récurrent de Steeman. Mais l'énigme ne manque cependant pas d'attrait (peut être la solution apparaitra t'elle légèrement attendue pour les afficionados du whodunit ?) et évolue sur un rythme soutenu, présentant tour à tour les différents suspects. Inculpés puis disculpés lorsque Mr Smith commet un nouveau crime, ils finissent d'ailleurs par attendre tranquillement, sans même chercher à nier leur culpabilité, qu'un meurtre soit commis. D'où une ambiance particulière, une sorte d'angoisse flegmatique alimentée par la brume noyant la capitale anglaise. L'humour, très présent, fonctionne agréablement et l'auteur joue fair-play avec le lecteur en lui proposant, en référence directe à Ellery Queen, un défi à deux reprises.
Servi par une écriture classique, au vocabulaire à la fois simple et précis, le roman est très vivant, avec des dialogues bien écrits qui donnent beaucoup de charme aux différents interrogatoires menés par les policiers. Inscrit dans le cadre temporel (les années '30) et géographique (l'Angleterre, mais ici confinée dans une pension de famille qui tient du véritable microcosme sociétal) typique des classiques du roman policier de l'Age d'Or, L'ASSASSIN HABITE AU 21 n'a pas volé sa réputation de classique du whodunit toujours aussi agréable à lire ou à relire.

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J'ai beaucoup apprécié les discrètes touches d'humour disséminées dans ce roman mais ce qui m'a vraiment plu, c'est la manière dont l'auteur invite aussi son lecteur à trouver le coupable. En somme, il s'agit d'un roman policier bien ficelé !
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Le sujet: années 30, un assassin mystérieux rode dans les rues de Londres et attaque les passants (en leur cassant les cervicales à coup de sac de sable!) pour les détrousser. Comble d'horreur, il nargue la police londonienne en laissant sur les cadavres une carte de visite au nom de Mr Smith. alors que l'enquête piétine, que les Smith de Londres ( plusieurs milliers) commencent à être victimes d'ostracismes, un témoin révèle qu'il a vu croisé le meurtrier, et l'a suivi en douce, sans se faire remarquer, ni parvenir à voir son visage. Mais dorénavant, on sait où il se trouve: l'Assassin habite au 21, Russel Square. Problème, le 21 Russel square est l'adresse d'une pension , où résident un grand nombre de personnes, tous plus farfelus les uns que les autres: Mrs Hobson, la patronne coeur d'artichaut; Mary la domestique au sommeil lourd; Miss Pawter, qui invente des slogans idiots pour une agence de publicité; Miss Holland, vieille dame qui écrit des contes de fée du coté de la gent féminine. Et, pour les messieurs: le Dr Hyde, ancien médecin cynique, sinistre et boiteux qui a un casier judiciaire - surnommé bien sur "prof. Jeckyll" ; Mr Collins, discret représentant bègue; Mr Andreyev, russe, charmeur invétéré dont le passe-temps est la broderie; le professeur Lalla- Poor, prestidigitateur hindou; le major Fairchild, ancien militaire de l'arme coloniale raide comme un piquet; et le couple Crabtree, un monsieur effacé, complètement sous la coupe de son autoritaire épouse. Selon toute vraisemblance, l'un d'eux est Mr Smith, l'un des hommes d'après le témoin. Mais qui?

L'assasin est donc un roman policier belge mais qui a très très bien compris l'humour anglais. car outre une intrigue policière plutôt pas mal ficelée, c'est aussi un feu d'artifice d'humour absurde, qui ressemble à s'y méprendre à de l'authentique non-sens à l'anglaise. Ici, un témoins que l'on retrouve perché dans un réverbère et qui insulte la police pour se faire arrêter. Là, une galerie de gens parfaitement loufoques. Des policiers tous plus farfelus les uns que les autres. Provocation de l'auteur envers le lorsqu'il prétend éclaircir toute l'intrigue en décrivant une partie de bridge, pour conclure: si vous ne connaissez pas le bridge, ça n'a pas d'importance, de toutes façons, les indices sont disséminés partout ailleurs, vous pouvez bien résoudre l'enquête sans ça ( ou quelque chose d'approchant!)

J'avais déjà lu ce livre il y a trèèèès longtemps , j'avais oublié la fin, et je confirme, même en ne connaissant rien au bridge, l'habitude aidant, j'avais fini par cerner la solution :D
Mais c'est un roman à lire, bien mené, que j'ai pris beaucoup de plaisir à relire, en grande partie grâce à son côté volontiers absurde du genre

Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
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Un roman policier incontestablement bien que je conseille à tous. L'intrigue est bien menée, pleine de suspense et... je n'ai pas trouvé le coupable, ce qui signifie bien, du moins pour moi, qu'il est bien écrit et qu'il s'agit d'un bon roman policier à la hauteur de mes attentes. Ça ne vaut peut-être pas du Agatha Christie, que je considère comme la meilleure auteur de romans policiers, mais c'est tout de même un livre à lire et je sois dire que je viens de découvrir un auteur.
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Je dois avouer que j'ai eu des petites difficultés à entrer dans l'histoire. Je n'étais pas entièrement convaincue par les choix de l'auteur, notamment avec celui qui consiste à dévoiler le lieu d'habitation du tueur si tôt. J'étais assez sceptique quant au déroulement de l'enquête. Mais finalement, au bout d'une cinquantaine de pages, je me suis prise au jeu et je me suis intéressée de plus près à cette pension de famille. J'ai trouvé ce lieu vraiment original et cela donne un charme à ce livre.
Lien : http://sunset-avenue.herobo...
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C'est rare mais je n'ai pas aimé du tout ce livre, impossible d'y entrer, il avait été choisi lors d'un de nos programme au café littéraire et je n'ai pas été la seule à l'avoir lu aussi distraitement...Si vous le le lisez, donnez votre avis
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Un récit court et rapide, des expressions rarement utilisées de nos jours, mais qui ajoutent à l'ambiance et au cadre dans lequel se déroule l'histoire. Une fin qui nous est amenée de façon intéressante. Ce livre a été adapté au cinéma. Un bon roman policier.
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Quel plaisir divin que d'entamer la lecture d'un roman policier à la Agatha Christie qui n'est, pour une fois, une triste traduction de la langue de Shakespeare! En outre, vous pensez bien qu'on se rapproche dangereusement de l'orgasme cérébral quand on sait que l'auteur de ce petit bouquin vient de notre plat pays !

Et comme les chevilles qui gonflent avant la lecture, c'est toujours dangereux, nous n'en fûmes probablement que plus intraitables avec ce brave S-A (puisse-t-il nous pardonner de sa tombe un jour)… C'est d'ailleurs surement pour cette raison trouble que nous fûmes un tantinet déçue de son roman.
Lien : http://cultureremains.com/st..
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Stanislas-André Steeman est un auteur belge auquel Georges Simenon a fait énormément d'ombre et dont j'ai déjà parlé pour la collection littéraire « le Jury » qu'il développa pour les éditions Beirnaerdt.

« L'assassin habite au 21 » était, pour moi, jusque là, un vague souvenir d'un vieux film d'Henri-Georges Clouzot (1942).

Dans ce lointain souvenir, le film se déroulait en France ou en Belgique, du moins, dans un pays francophone. Aussi, quelle ne fut pas ma surprise de constater que le roman se déroule en Angleterre et que l'ensemble des noms est anglo-saxon.

L'assassin habite au 21 : Sept victimes en deux mois et demi — sept crânes fracassés. Et l'assassin a signé tous ses meurtres en abandonnant un bristol sur les lieux : il s'appelle Smith... Smith... La police londonienne est sur les dents, et les milliers de Smith de la capitale connaissent des moments difficiles. Jusqu'au jour où une piste fortuite conduit le Yard du côté de Russel Square. C'est là qu'habiterait l'assassin, au 21. Mais lequel de tous les hurluberlus – plus étranges et plus pittoresques les uns que les autres – qui peuplent la pension Victoria pourrait bien être M. Smith ?

C'est donc surpris et dubitatif que j'ai entamé ma lecture et je dois dire que cette impression a probablement nui au début de ma lecture. En clair, j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, mais, pour une fois, je me suis accroché.

Il faut dire que, même si le souvenir du film était lointain, la notion de plaisir à sa vision et son dénouement étaient encore ancrés en moi.

Et ce plaisir, malheureusement, j'ai eu du mal à le trouver dans cette lecture.

D'une part, à cause de cette « anglicisation » de l'histoire, surtout de la part d'un auteur qui avait créé la collection « le Jury » pour faire un pendant belge aux récits américains et anglo-saxons (même si la collection contient bon nombre de textes se déroulant outre-Atlantique).

D'autre part, à cause d'un déroulement de l'histoire qui est un peu désuet et assez peu crédible.

Enfin, parce que j'appréhendais de savoir si le dénouement était le même dans le roman que dans le film.

Effectivement, l'histoire tient assez peu la route. Un tueur en série sévit à Londres, les nuits de brouillard et signe ses crimes d'une carte à son nom « M. Smith ». Un soir, après plusieurs crimes, un témoin assiste à un meurtre et suit le meurtrier jusqu'à chez lui, sans avoir pu voir son visage. Il se rend à la police et indique l'adresse du meurtrier. Je vous le donne en mille, il habite au 21 ! Malheureusement, l'adresse correspond à une pension qui comprend plusieurs locataires. À partir de là, la police surveille les lieux et ses habitants, arrêtant les uns après les autres, les hommes des lieux. Mais, à chaque arrestation, un autre crime a lieu, innocentant de facto le suspect arrêté.

Difficile de croire à la stratégie de la police qui consiste à attendre et à voir venir. Mais, plus encore, difficile de croire à l'attitude des pensionnaires qui, malgré les doutes qui pèsent sur eux, malgré le danger qui court les rues, continuent de sortir, le soir, comme si de rien n'était, même les soirs de brouillard et sans avoir d'alibi pour les soirs de meurtres (même si le dénouement explique un peu l'ensemble des comportements).

Mais, mettons de côté ces impressions qui n'ont rien à voir avec le texte lui-même (sauf mes doutes quant à l'histoire).

Après quelques dizaines de pages, la surprise et la déception de la transposition en Angleterre de mes souvenirs du film passées, je suis rentré un peu plus dans le roman, et le plaisir est venu lentement sans jamais flirter, pour autant, avec les sommets.

Pour autant, difficile de totalement adhérer au style, j'ai le même souci avec Georges Simenon, sans pour autant être « Belgophobe », puisque j'adore les romans de l'écrivain Paul Max et son personnage de Billy Mac Tiddle (un écossais), ou ceux de Maurice Boué et son détective Lautrec.

Il est à noter le côté ludique du roman dans lequel, à deux reprises, l'auteur apostrophe le lecteur en l'exhortant à trouver lui-même le meurtrier, lui indiquant même lui avoir donné tous les indices nécessaires pour cela (notamment après la partie de cartes à laquelle je n'ai rien compris - mais j'avais déjà trouvé la solution, puisque je connaissais la fin du film).

Malgré mes réticences liminaires, une histoire un peu abracadabrante, un style qui ne me sied guère, et un rebondissement final éventé, j'ai tout de même dégusté la seconde moitié du roman.

Au final, une légère déception, tant au niveau de l'histoire qu'au niveau du style, notamment à cause d'une fin que je connaissais déjà. Il est étonnant de constater le succès actuel de certains auteurs de la littérature populaire de l'époque comme Simenon ou Steeman alors que tant d'autres que je leur préfère sont désormais totalement oubliés...
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