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Dernier tome de la trilogie qui commence par entre ciel et terre et se poursuit par la tristesse des anges, on arrive donc à la fin des aventures du gamin.
On le retrouve, sain et presque sauf, à la fin de sa tournée avec Jens le postier. Toujours remplis de questions et toujours curieux du monde, il va regagné le village qui l'a accueilli et retrouvé la maison de Gerbrudur, et avec lui revient le printemps et une grande période d'activités commerciales. Et donc de nouvelles aventures.
Toujours une écriture superbe, toujours une grande humanité dans ce texte.
Quel bonheur de lecture!
Je précise quand même que pour les fans de rebondissements et d'action ce n'est pas le cas ici. On est plutôt dans un roman d'initiation et de contemplation.
Mais pour ma part je me réjouis de lire le reste de l'oeuvre de ce magnifique auteur et du grand travail de son traducteur.
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Voici le dernier volet de la trilogie des aventures du gamin. Ce dernier et Jens ont quitté les rives de l'hiver, leur compagnon de voyage est mort en route et ils sont arrivés au village de Slettueyri.

Le coeur de l'homme nous conte l'histoire d'une Islande au sein de laquelle arrive le printemps. La glace fond et c'est la saison du cabillaud et des oeufs de macareu. Quand le gel ne fait pas tomber les hommes, la mer les prend. Ce pays rude qui est un personnage à part entière du roman, ces éléments qui façonnent l'homme ramènent la condition humaine à son essentiel : la survie. Les questions que se posent ces hommes sont celles qui fondent l'humanité elle même.

Au delà de l'essentiel de la survie, le roman nous conte également ce qui illumine la vie : la littérature, la poésie et c'est un monde tout en finesse qui s'ouvre à nous : un monde où deux bras qui s'effleurent signifient l'amour, un monde où écrire une lettre suffit à changer des vies, un monde où un pêcheur épris de poésie oublie sa vareuse et meurt en mer ! C'est dans ce monde là que le Gamin hésite entre deux amours : celui de la fille de l'armateur : amour impossible tant les convenances sociales les séparent et l'amour d'une constellation de tâches de rousseur, d'un fambloiement dans une chevelure, du vert insondable d'un regard qui font battre le coeur de l'homme.

Que dire de Geirtrudur ? femme fatale, femme forte comme on en trouve tant dans la littérature noroise. Certes, les hommes n'auront de cesse de la faire rentrer dans le rang, mais c'est bien la liberté que sublime l'auteur au travers de cette image féminine que touchent les peines mais qui toujours se relève.

Les débuts de chapitre donnent une force considérable au livre. C'est la voix des morts pris dans les limbes que nous percevons et qui nous incitent à vivre, comme la mère du gamin dans la dernière lettre écrite à ses fils. On ne peut mieux résumer cette oeuvre que dans la dernière phrase de l'auteur : " Où commence la vie et où cesse la mort , ailleurs qu'en un baiser ?" La plume de Jon Kalman Stefansson est une des plus poétique qu'il m'ait été donné de lire ces dernières années et compliments au traducteur qui a su traverser les mots sans les trahir, qui a su nous rendre la beauté de cette prose.

Ce triptyque formé de "Entre ciel et terre", "La tristesse des anges" et "Le coeur de l'homme" est vraiment à découvrir pour tous les amoureux de littérature. Pour ma part, j'aurais volontiers suivi le gamin encore durant quelques livres, je l'aurais suivi au bout du monde, sur la rive de l'hiver.
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Ce livre représente le dernier Tome de la trilogie de J.K Stefansson.
Il fait suite à la traversée du gamin et du facteur dans les étendues neigeuses Islandaises. le temps est venu pour lui de se poser et de faire le point sur ses sentiments et tout en se questionnant sur l'existence et l'avenir, il dessine le sien par les expériences.
Il doit choisir entre un avenir fantasmé par un désir qu'il ne comprend pas et qui l'habite intensément et l'image obsédante d'une jeune femme qu'il se construit comme beauté naturelle.
Toujours entouré de son groupe de marginaux bien plus stratège qu'il n'y paraissait, il se bat avec eux pour pouvoir continuer à vivre dans les lettres et l'instruction et échapper aux stratagèmes des puissants.
Je salue le travail fantastique d'Eric Boury qui a traduit si magnifiquement ses trois tomes pour en faire ressortir toute la beauté de l'oeuvre. Ce fut une rencontre émouvante avec cet auteur et l'ambiance poétique qu'il rend omniprésente tout au long de son récit. Après ces lectures, j'ai eu beaucoup de mal à reprendre un livre, l'esprit occupé par les images, les idées et le style.
J'espère pouvoir faire d'autres rencontres d'auteurs procurant de semblables effets rapidement!
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Voilà.....c'est fini ....comme dit la chanson....et ça me fond le coeur. Tous ceux qui ont eu la chance de lire ne serait ce qu'un tome de cette trilogie comprennent celà, comprennent surtout cette impossibilité de trouver les mots qui rendront justice. Allons au plus simple: lors du second tome, nous avons laissé "le gamin" personnage principal, en pleine tempête de neige, sur sa route vers un village, accompagné de deux hommes, transportant à bout de bras le cercueil ( et le cadavre) d'une femme morte depuis plusieurs jours, qui a besoin d'être enterrée.Dans le coeur de l'homme, il est de retour après avoir effectué cette mission dans le village qui l'a accueilli....et son aventure continue. Je n'en dis pas plus, de toute façon ça ne sert à rien, en tout cas, pas à saisir ce qu'est ce livre. Etant le dernier des trois, son "analyse " ramène fatalement vers les deux premiers. Tout d'abord, c'est toujours aussi...poétique, évanescent...mais une impression particulière ce dégage du Coeur de l' homme....comme si il y avait moins de poésie. Est ce que parce qu'on attend trop de cette lecture sachant que c'est la dernière, une sorte d'apothéose? peut être, mais pas que. Dans Entre ciel et terre, il s'agissait de la mer et des mots, du lien que le gamin tisse entre ces deux entités, la manière dont les deux peuvent à la fois être source de vie et de mort. Dans La tristesse des anges, c'est de neige...et de mots qu'il s'agit. Cette neige qui occupe l'esprit du gamin, tant elle est présente, menaçante, et ce sont cette fois les mots de l'auteur ( le gamin est trop occupé à tenter de survivre....quoi que) qui nous entraînent au fond de cette tempête. Pour le coeur de l'homme, c'est toujours les mots qui ont la vedette, mais cette fois ceux des hommes. Et c'est là qu'on saisi la différence de ce troisième opus. C'est l'été, la neige a fondu, l'activité humaine reprend, telle une fourmilière, la pêche, le nettoyage des poissons, leur séchage, l'arrivée des bateaux et des ravitaillements....le commerce ....les sous quoi....et malheureusement avec eux, la cruauté et la bêtise humaine qui s'expriment. Il a neigé une fois chez nous. La neige a tenu deux jours, et durant ces deux jours, tout le monde a eu la même pensée , à savoir que cette fine couche de neige "masquait" la laideur du quotidien. Et c'est ce qui s'est passé dans ce village, dans ce pays, pour nous lecteur. Après avoir lutté contre la nature hivernale pour survivre, toujours avec abnégation et humilité, les pauvres gens luttent maintenant contre leurs semblables,avec violence, cruauté....ou bien ils abandonnent. Enfin, presque tous .....sauf le gamin, et quelques " fous"....principalement des poètes, des vieillards aveugles et des femmes. Les femmes sont admirables dans les romans de Stefansson. le gamin quant à lui (on ne connait pas son prénom) grandit, ses traits et sa personnalité s'affirment.Ce qui semble le caractériser le plus, et parfois le rendre singulier au milieu des villageois est "son désir ...de parler à quelqu'un qui se souci d'autre chose que du poisson et du quotidien."C'est un poète...un bon à rien donc. Mais tous les personnages de ce roman s'avèrent l'être également, soit directement avec leurs mots, écrits ou lancés lors d'une simple conversation, soit dans leur vie de tous les jours, dans le poisson qu'ils pêchent, les cercueils qu'ils transportent; les oeufs qu'ils ramassent et vendent, les petits commerces qu'ils tiennent et les emplettes qu'ils font en préparation de l'hiver. Il y a tant et tant à dire ( mieux sans doute) à propos de l'oeuvre de Jon Kalma, Stefansson. Et en plus de la beauté du texte, il y a de l'action (Dieu que ce mot semble laid ici!!) et du suspens , dignes des meilleurs Cliffhangers hollywoodiens. Au final, ce gamin, rien qu'en existant, en s'exprimant ( avec ses mots, mais principalement avec ses yeux et sa façon de regarder le monde), presque malgré lui, bouleverse la vie de tous ceux qui croisent son chemin, car " ces gens ont des rêves, leur coeur n'est pas un oiseau mort, pas plus qu'il n'est un morceau de morue séchée."
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Dernière partie de la très belle trilogie de Stefansson, où on retrouve le gamin dans cette Islande de la fin du 19ème siècle. C'est enfin le printemps, ou même déjà l'été dans ce pays où les printemps sont si brefs. le temps de la lumière, de l'amour et de la vie.

Le roman en devient plus animé et quitte le domaine des longues introspections, des douces méditations sur le sens de la vie, la puissance des mots, le rôle de la poésie et de la musique dans ces terres de pêcheurs perdues tout au Nord de l'Océan Atlantique. le propos devient concret et enchaine les événements, en devient plus léger et plus rapide. J'y même déniché – pour la première fois me semble-t-il dans la trilogie - quelques passages drôles, lorsque le vieil aveugle assiste aux leçons du gamin ou dans la scène de bagarre chez Marta et Agust, le bar mal famé du village, entre marins danois et autochtones.

Cependant j'ai regretté les longues rêveries et les contemplations du gamin,… en quelque sorte la magie des deux premiers recueils. Bien qu'il se passe beaucoup plus de choses dans ce dernier roman, je trouve qu'il a perdu en intensité, en profondeur. Mais cela reste quand même un très bon moment de lecture, un style aux longues phrases avec d'incessantes digressions, le tout saupoudré de poésie. Et je conseille vivement à tous de découvrir cette trilogie.
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n'ai pas pu terminer l"ennui pointait
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Cette fois c'est fini. Je ne retrouverai plus le gamin, Geirþrúður, Jens et les autres. Avec ce roman j'achève la trilogie de Jon Kalman Stefansson avec plaisir mais aussi avec regrets.

Enfin parvenus au terme de leur périple, Jens et le gamin rentrent chez eux. Si la vie quotidienne reprend, le gamin ne peut oublier les rencontres de ce voyage : une petite fille qui tousse trop fort, un homme désenchanté, un père qui se retrouve seul avec quatre petits après la mort de leur mère, une paysanne qui trouve le réconfort dans la littérature, un homme perdu dans la tempête et surtout une jeune femme aux cheveux roux.

J'ai retrouvé tous les éléments qui m'ont séduite dans les deux précédents tomes. Des personnages magnifiques, une histoire douce-amère pleine d'humanité, une réflexion sur l'amour, la vie, la mort, les rêves et les regrets, une plongée dans un petit village islandais de la fin du 19ème siècle, une écriture magnifique, vibrante et poétique. Comme ces précédents, ce roman est une ode à la vie, à la liberté, à la poésie.

Si vous ne connaissez pas encore Jon Kalman Stefansson, je vous le recommande vivement.
Lien : https://tantquilyauradeslivr..
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Miraculeusement rescapés d'une terrible tempête de neige, le Gamin et Jens le postier ont trouvé refuge à Sléttueyri, chez le médecin du village. Remis sur pieds, ils se séparent, Jens pour retrouver son père, sa soeur et, peut-être, la femme qu'il aime, le Gamin pour rentrer chez Geirþrúður où l'attend l'enseignement de Gislí , le directeur de l'école. L'hiver a enfin laissé la place aux printemps et le Village reprend vie sous un maigre soleil. Les hommes sortent de leur léthargie, pour le meilleur et pour le pire. le mode de vie de Geirþrúður , riche et indépendante, ne plaît pas aux maîtres du Village qui cherchent, et trouvent, le moyen de la faire plier. Pour protéger sa petite communauté, le Gamin n'a que les mots...Les mots font rêver, libèrent, apportent l'espoir d'une vie meilleure mais ils sont inefficaces face aux bas instincts de l'homme. Pourtant, le Gamin continue de les envoyer, pour sauver une femme, pour réunir des amoureux, et il en reçoit aussi, qui viennent de Sléttueyri, et d'une rousse aux yeux verts qui l'a sorti de l'hiver d'un baiser et a colonisé son coeur.

C'en est fini des voyages pour le Gamin. L'aventure cède la place à l'introspection et Jon Kalman Stefansson sonde le coeur des hommes qui sans cesse oscille entre bonheur et désespoir. C'est au premier que les hommes aspirent, malgré la boue, les tempêtes, les deuils, l'alcool, la violence mais parfois ils sombrent dans le second. Parce que les riches seront toujours plus forts que les pauvres, parce souvent le sexe prend le pas sur l'amour, parce que le courage parfois manque pour vaincre la peur. le Gamin amoureux des livres, étranger au monde viril qui l'entoure, cherche son chemin vers le bonheur. Pauvre, peu habile des ses mains, il est en marge, mais reste riche de tous les poèmes appris par coeur, fort de sa dignité, fier de ses mots qui peuvent sauver, consoler, dire l'amour.
Avec le coeur de l'homme, Stefansson clôt une trilogie rude, poétique et profondément humaine. Être soi pour ne pas se trahir, ne pas abandonner ses rêves, ne jamais renoncer à ses aspirations, voilà les leçons que la vie a inculqué à ce gamin dont le nom nous demeure à jamais inconnu et que l'on quitte avec tristesse. Il restera, de ces trois livres, la glace islandaise, les montagnes, la neige, la mer à la fois hostile et nourricière et une pléiade de personnages attachants, des hommes et des femmes rugueux qui ont affronté des drames, goûté des instants de plénitude, qui ont combattu la mort ou l'ont accueilli comme une délivrance. Un grand écrivain et un pur bonheur de lecture.
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Troisième et dernier volet des douces aventures du Gamin.
Je ressors de ce livre avec des images et des mots plein la tête.
C'est vraiment une trilogie à lire. Je regrette que ce soit déjà fini.
Et pourtant... Il m'a fallu lire presque deux cents pages pour parvenir à retrouver ce qui m'avait plu dans les deux premiers volumes de Stefansson.
Cette impression qu'il faisait de belles phrases, se regardait écrire... Je ne sentais plus la force de son écriture qui me semblait apprêtée et j'en étais fortement déçue.
Mais petit à petit, j'y étais à nouveau, portée par ces phrases, justement, par ces personnages tout en douceur, par le brouillard, la brume, la pluie, la mer, les rames, les lettres...
Alors peut-être qu'il y a un peu de longueur au début, ou devrais-je dire de langueur...
Ou alors, c'est moi qui lisais mal...
Mais au final, l'impression reste vraiment, vraiment, vraiment excellente.
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On croyait le Gamin et Jens le postier perdus à jamais, ensevelis dans la neige après leur chute…mais nous, lecteurs, savions qu'il y avait « le Coeur de l'homme » troisième tome de la trilogie après « Entre ciel et terre » et « La tristesse des anges ». Alors comme tous ceux qui avaient adoré les deux premiers ouvrages j'ai vite souhaité me replonger dans ce monde de pêcheurs et de terriens rudes, dans cette Islande fascinante du 19ème siècle…et j'en ressors avec une impression mitigée…j'ai été un peu moins enchanté par la trame, dérouté par un coté un peu « fouillis » mais séduit par les idées. Comme dit l'un des personnages du roman : « Je ne me rappelle pas les événements, [….] mais je garde le souvenir des sensations et des sentiments »

Jens et le gamin, dont on ne connaîtra jamais le prénom, ont été retrouvés et soignés par le médecin du village. Il les a ramenés à la vie..Leur ami Hjalti quant à lui reste introuvable malgré les risques que prirent trois équipes parties à sa recherche.
Chacun va repartir vers sa vie, vers son village. Ils vont croiser une jeune fille aux cheveux roux, « elle a des cheveux si roux qu'on les voit distinctement même à travers les montagnes. Et pourtant ces montagnes n'ont rien d'une plaisanterie, elles sont épaisses et impitoyables, mais la couleur de ses cheveux les traverse sans peine pour lui parvenir et elle change tout. Elle transforme le ciel et la terre, tout se teinte de roux. » ….une jeune fille qui deviendra l'un des personnage du roman….mais il y a en tellement d'autres, qu'on s'y perd, que mon esprit s'est parfois embrouillé…
Oui, le gamin retrouve son village après avoir pris le bateau avec le postier, une fois remis sur pied..Le cercueil de la femme fait partie du voyage…Son dernier voyage vers la terre gelée en profondeur.
Les deux premiers livres avaient pour cadre la mer grise et le froid, puis la neige tombant en tempête, « le Coeur de l'homme » a pour cadre la vie d'un village, le printemps, le dégel, qui fait ressortir la grisaille des rochers ..« C'est ainsi qu'arrive le printemps. le blanc moelleux n'est plus qu'un gris humide. Si la neige est la tristesse des anges, la neige fondue est le crachât du démon, tout est mouillé, alourdi, le neige devient une ignoble bouillie glacée »  . Un cadre moins lumineux, moins animé que celui des deux premiers tomes, un printemps qui connaîtra aussi son lot de drames, de pleurs et de joies
Des mots qui reviennent souvent dans la vie et l'espoir de ces hommes et femmes, dans l'écriture de Jón Kalman Stefánsson : l'amour, les lettres…..qui peuvent transformer un destin ou tracer une nouvelle route, les livres, la poésie, l'alcool, les arts, le sexe, la joie, le rire, l'éducation….tout ce qui peut permettre d'améliorer le cadre et les conditions de vie, de réchauffer l'existence, de lui donner un sens, de s'ouvrir au monde extérieur, de répondre au besoin d'amour des hommes et femmes…En parlant du rêve, de la mort et du deuil, de la peine, du désir et de la recherche d'une vie meilleure, il nous donne les clés, ainsi qu'à ces hommes et femmes pour s'évader de leurs cabillauds, de leur sel, de l'eau froide, de leur bétail, de la mort présente dans la rudesse de leur travail, des clés dont chacun de nous peut se servir. Des clés qui s'appellent rêve, culture, livres et lecture, arts, amour et amitié, ouverture vers les autres, respect et droiture, des clés qui donnent un sens à la vie: « L'art possède le dangereux pouvoir d'engendrer le rêve d'une vie meilleure, plus juste et plus belle, le pouvoir de réveiller la conscience et de menacer le quotidien »
Dans les autres avis que j'ai postés sur les 2 livres précédents, je mentionnais le gros travail de traduction effectué par Eric Boury…il a su dans ce livre aussi, nous faire partager l'écriture poétique de Jón Kalman Stefánsson, la beauté de cette Islande trop méconnue, la rudesse de ses habitants attachants
Un beau message d'espoir et de vie, une belle écriture qui fait oublier cette la petite déception, en comparaison des deux autres livres de la trilogie
Lien : http://mesbelleslectures.com..
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