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sur 359 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Jon Kalman Stefansson m'avait enthousiasmé avec sa trilogie magique pour laquelle j'ai appris par coeur la phrase Entre cile et terre La tristesse des anges fond sur le coeur de l'homme. Lumière d'été, puis vient la nuit est antérieur à ces merveilles, pubié en Islande en 2005. Dans un petit village des fjords occidentaux de l'île où la lumière n'est ni fréquente, ni durable, d'où l'admirable titre, huit chapitres ciselés comme un rocher de lave nordique nous installent dans une ambiance à la fois familière et fantasque. Oeuvre chorale s'il en est, une histoire de choeur qui nous immerge dans la vie de tous ces personnages en un village au coeur de ce pays pas comme les autres, seul au monde au grand large atlantique, Lumière d'été, puis vient la nuit nous fait vivre au plus près d'eux, un quotidien d'amitiés et de rivalités, de générosité et de mesquinerie, en un cercle quasi fermé, comme toute vie insulaire.

Petit conseil quand on aborde les rivages de la souvent très haute littérature islandaise, notamment pour ce type de portrait de groupe, avec nombre de protagonistes. Les prénoms islandais sont souventparfpois faciles, Elisabeth, Kristin, mais encore plus souvent on a un peu de mal à identifier prénoms masculins et féminins. Notez-les au début. Revenons à nos moutons islandais. Au long de ces huit textes, on ne peut parler de nouvelles, il y a interaction entre certains personnages. Et il émane de ce livre magique une fantaisie drolatique, une poésie surréaliste, des images comme des nuages suspendus dans l'incertain. Je vais donner quelques extraits, je le fais rarement mais c'est si beau. D'autant plus que Stefansson sait faire preuve d'humour.

le temps passe et nous traverse, voilà pourquoi nous vieillissons. Dans cent ans nous reposerons au creux de la terre, il ne restera plus que des ossements et peut-être une vis en titane que le dentiste aura mise dans une dent de notre mâchoire supérieure pour que le plombage reste en place.

Parlant de l'humanité, Nous scions la branche sur laquelle nous sommes assis. Nous sommes à la fois le juge, le peloton d'exécution et le prisonnier attaché au poteau. Pourtant nous vivons comme s'il n'y avait rien de plus naturel. En toute absurdité. Nous nous contentons simplement de réfléchir de temps en temps aux évènements irrationnels, aux informations extravagantes, à l'absurdité des circonstances, à la déraison de la vie. Kafka aurait-il pris un vol pour Reikjavik?

Et puis je citerai deux titres de chapitres, qui à eux seuls valent qu'on lise ce très bon bouquin. Je suis de ceux qui se pâmeraient pour moins que ça. Les larmes ont la forme d'une barque à rames et On pense à tellement de choses dans une forêt, surtout lorsqu'un fleuve majestueux la traverse. Faire avec JKS le voyage c'est s'imprégner d'une ambiance originale qui permet de ce sortir de de cet été et de ces nuits avec l'impression d'avoir traversé un poème généreux flirtant avec un fantstique léger, un conte où les nombreux personnages ne s'en laissent pas conter et vivent au mieux amours, amitiés, rêves et déceptions. Aidés de musique et d'alcool, personne n'est parfait.

Petit vade mecum suite au petit conseil susdit: Kjartan, Kiddi, Aki, Brandur, Gaui, masculins, Sigriour, Asdis, Solrun, Eyglo, Puriour, Gerour, féminins. Mais peut-être suis-je à la limite de la discrimination avec ces références outrageusement genrées. Lisez Jon Kalman Stefansson, magique comme une aurore boréale.
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Les critiques doivent faire au moins 250 caractères de long et pourtant un seul mot suffit pour décrire ce livre : Fabuleux , si je devais choisir quelques romans parmi tant et tant de romans fabuleux , celui-là en fait partie . Je n'ai pas encore atteint les 250 caractères , que dire alors , que c'est un des plus beaux romans et il serait bien dommage si on ne l'a pas lu au cours de notre vie .
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Aaah ces Islandais quel talent !!
Encore une fois un très bon moment de lecture
L'auteur nous entraîne dans un petit village d'Islande , un coin paumé sans église ni cimetière
Et nous allons faire connaissance de plusieurs habitants
Vies simples et rudes
La vie , l'amour , le sexe , le désir , la mort
Les occasions loupées , les fantômes ou les choses inexpliquées
J'aime beaucoup ces ambiances nordiques
L'Islande si belle et inhospitalière
Un grand dépaysement loin de la vie bouillonnante des grandes cités européennes
Une écriture sans fioriture qui va droit au but
Un certain humour en plus
J'ai passé un super moment
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Amoureuse des grands espaces et des pays nordiques, il était plus que temps que je découvre enfin la plume et l'univers de Jón Kalman Stefánsson! J'attendais beaucoup de ce roman -d'autant plus qu'il a été traduit par Eric Boury-, et je suis très heureuse d'avoir enfin sauté le pas car la découverte fut belle. Très belle.

Lumière d'été, puis vient la nuit (2020) est paru en Islande en 2005 et se place chronologiquement avant la fameuse trilogie composée de Entre ciel et terre (2010), La tristesse des anges (2011) et le coeur de l'homme (2013) qui a permis à Jón Kalman Stefánsson de se faire connaître en dehors de l'Islande. J'arrive donc tranquillement dix ans après tout le monde mais quelle joie d'avoir encore toute une bibliographie à découvrir! Je me suis d'ailleurs empressée d'acheter ladite trilogie…

Lumière d'été, puis vient la nuit est la chronique d'un village des fjords de l'ouest, un banal petit village de quatre cents âmes perdu au milieu de nulle part, sans aucune particularité si ce n'est celle de n'avoir ni église ni cimetière et de compter la plus grande proportion d'octogénaires en Islande.

(...)

C'est dans ce trou paumé où « on risque de s'endormir rien qu'en le traversant en voiture » que l'auteur entreprend de nous emmener. Sur trente ans et de façon non linéaire, il nous raconte ainsi le quotidien et le destin d'un petit nombre d'habitants et analyse leur façon de s'adapter au temps qui passe et bouleverse les habitudes et l'environnement. Enfin, il livre quelques réflexions métaphysiques.

(...)

Grâce à un narrateur anonyme s'exprimant au nom du village tout entier et prenant le lecteur pour témoin, l'auteur attribue à ces histoires individuelles une dimension universelle. Car si les villageois vivent « sur une île loin de tout bien qu'à deux pas de l'éternel hiver et des ses pesantes ténèbres », leurs préoccupations sont universelles. Ils vivent et meurent, aiment, désirent et trahissent. Rient et pleurent, se réjouissent et s'inquiètent.

Chronique villageoise d'une part, plaidoyer sur le temps qui passe d'autre part, Lumière d'été, puis vient la nuit dit ce qui est et ce qui n'est plus et interroge le bien-fondé de la nouvelle et incessante course à la modernité en la confrontant aux souvenirs d'une époque révolue.

J'ai aimé lire l'ordinaire. J'ai aimé la lenteur, le silence et la solitude. le ton et l'écriture empreinte de poésie. La pertinence des réflexions. La diversité et la profondeur des personnages.

Un magnifique voyage en terres islandaises. Simple, beau et humain.


Lien : https://livrescapades.com
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C'est une ode à la lenteur que nous offre Jón Kalman Stefánsson dans laquelle, tout comme dans les écrits d'Auður Ava Ólafsdóttir, le temps semble suspendu et les ressentis plus intenses. de ce petit village qui ne possède, nous dit-il, aucune particularité, il nous conte la vie de ses 400 habitants qui est rythmée par la lumière, ou par son absence. Il nous emmène avec poésie et humour dans leur intimité, et nous interroge aussi sur notre présent : "Jadis, les gens redoutaient plus que tout la faim, le froid et la pauvreté, ils rêvaient d'une vie plus aisée, moins laborieuse, une vie au sec et au chaud où ils auraient du temps pour eux alors qu'ils se tuaient au travail, vivaient dans des maisons sombres et souvent très humides.". Un vrai régal.
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Si LUMIERE D'ETE PUIS VIENT LA NUIT est le dernier roman de Jon Kalman Stefansson traduit et publié en France, il a cependant été publié en Islande en 1996 il y a 16 ans.

Un village, celui-ci n'a pas de nom, et c'est au travers de huit de ses habitants que le narrateur va lui donner vie. Il se sent proche d'eux, il les comprend, il interprète leurs regards, leurs gestes. Si, au lieu du JE traditionnel du narrateur, il utilise le NOUS, c'est qu'il se sent membre de cette communauté villageoise que pourtant aucun événement important ne vient bouleverser.

De quoi alors est fait ce roman ?
De l'analyse du coeur de ces hommes , c'est là la matière de tous les romans de Stefansson .
J'ai retrouvé ici ce que j'ai toujours apprécié dans chacun de ses 6 ouvrages déjà traduits en France. L'habile dosage narration/réflexion dans la chronique de ce village.
Une écriture qui mêle étroitement le narratif et le questionnement sur le progrès, sur le sens de la vie, sur la condition humaine .
Une galerie de personnages attachants, touchants par leurs failles ou leurs faiblesses, présentés avec une tendresse qui n'exclut pas l'humour.
Un récit ponctué d'adresses au lecteur, pris à témoin, comme englobé dans la réflexion de l'auteur, par l'utilisation d'un NOUS à valeur universelle.
Enfin, la douceur d'une écriture à dimension poétique dont les échos subsistent une fois la lecture terminée . Un exemple parmi bien d'autres «  Il en va souvent ainsi, le Monde déborde de rêves qui jamais n 'adviennent, ils s'évaporent et vont se poser telles des gouttes de rosée sur la voûte céleste et la nuit les change en étoiles. »

Ce roman m'est apparu comme portant en germe tout ce qui s'épanouira dans les romans ultérieurs.de Jon Kalman Stefansson . Puisse Eric Boury, son traducteur attitré nous offrir prochainement le plaisir de découvrir ses tout premiers romans parus entre 1996 et 2005 .
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Je ne sais pas par où commencer 😆. Premièrement je peux vous dire que j'ai beaucoup aimé ce roman ! J'ai retrouvé la patte islandaise découverte avec les romans d'Audur Ava Ólafsdóttir: l'art et la manière de nous captiver alors qu'il ne se passe rien. Enfin tout est relatif. Certes il n'y a pas ou peu de rebondissements mais notre cerveau lui bouillonne! Dans Lumière d'été puis vient la nuit, l'auteur distille durant huit chapitres la vie d'un groupe d'habitants de ce petit village islandais du bout du monde. Un village somme toute banal, bien que dépourvu d'église et de cimetière. Une population d'octogénaire la plus importante de l'île et un quotidien rythmé par la poste, la coopérative, la salle des fêtes et l'atelier de tricot. L'achat d'alcool quant à lui se limite à deux fois par semaine pendant une heure et demie. Faut prévoir le coup ! ( #jesuissam).
Parmi les habitants vous croiserez par exemple, le directeur de l'Atelier de Tricot qui après un rêve en latin part à la capitale étudier cette langue morte et revient au village à jamais transformé. Les villageois le nommeront l'Astronome. Vous rencontrerez un homme incapable de compter les poissons et un autre passionné par les oiseaux ...Il est fort probable que vous tombiez également sur quelques fantômes venus chahuter nos héros et quelques femmes envoûtantes ...


À la manière d'un conte aux nombreuses digressions mais fluides ( je ne suis pas fan des digressions et pourtant ! ), l'auteur nous parle d'amour, de désirs, de solitude, de la complexité de l'existence et de l'évolution de la société...
Une plume poétique, intimiste pour une galerie de portraits réalistes aussi attachants qu'émouvants. «  Une comédie humaine » à la sauce islandaise
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Parfois, très rarement, il arrive lorsqu'on referme un livre après l'avoir lu, qu'on se dise « Je crois que c'est la chose la plus belle, la plus forte que j'aie jamais lue et que je lirai jamais ».
Je viens de ressentir cette sensation, je suis dans cet état d'émotion, bouleversé comme j'ai l'impression de ne l'avoir jamais été par un roman.
« Lumière d'été, puis vient la nuit » Jón Kalman Stefánsson.
Ce poète islandais a cette capacité.
Ce roman m'a été offert, en attestent les pastilles noires qui en cachent le prix.
Je ne sais ni quand ni par qui.
Je n'ai lu de lui que « D'ailleurs les poissons n'ont pas de pieds » qui m'avait littéralement envouté, je craignais que le charme ne fonctionne qu'une fois.
Alors en entrant ses coordonnées dans ma bibliothèque (j'ai installé l'application « ClassBook » sur mon téléphone) j'étais bien sûr que je n'avais rien lu d'autre de lui.
Quelle ne fut ma surprise d'y apprendre que j'avais déjà ce « Lumière d'été, puis vient la nuit »…
Je l'ai ouvert, avant-hier.
Depuis le charme n'est pas retombé.
Ce roman parle d'êtres humains, de la vie, de la solitude, de l'amour. Il est écrit au plus près des hommes et des femmes qui vivent dans ce petit coin d'Islande, avec une sensibilité, une simplicité, une poésie, absolument sublimes.

Vite, un autre Jón Kalman Stefánsson !
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Lumière d'été, puis vient la nuit.
Toute la mélancolie et la beauté de ce livre en un titre. Et une image de couverture.

Nous voilà auprès des habitants d'un village islandais de 400 âmes. Tout le monde se connait, évidemment, depuis des générations. On arrive rarement par hasard dans ces lieux. Et on en part jamais définitivement non plus. En 8 chapitres, nous allons faire le tour de cette communauté où il n'y a pas d'église ni de cimetière mais un entrepôt, une coopérative et un atelier de tricot. Et des habitants lunaires, qui cèdent parfois aux ténèbres pour mieux voir les étoiles. Tel l'Astronome dont la vie va changer après un rêve en latin. Ou Jonas, qui peint des oiseaux sur des fresques gigantesques.

Avec finesse et humour, Jon Kalman Stefansson souligne toute la mélancolie de ses personnages. Il n'y a pas vraiment d'histoire à résumer, juste des moments à passer avec eux dans une sorte de réalisme magique, pour preuve, les lumières de l'entrepôt qui explosent, sans que l'on sache si c'est la vétusté du système électrique ou les fantômes des anciens propriétaires. Au fil de la lecture, on s'attache à eux, aussi étranges soient-ils. Parce qu'ils sont terriblement humains et ne cherchent qu'à être aimés. Et on se prend au jeu de les rejoindre, de suivre leurs histoires d'amour et leurs tragédies. Pour avoir le sentiment d'appartenir à ce petit bout d'Islande.

"Les ténèbres sont parfois bienveillantes, elles nous apportent la lune et les étoiles du ciel, la lumière de la maison des voisins, le programme télé, le sexe, une bouteille de whisky, gardons-nous de trop les dénigrer."
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Le texte des deux premières pages est entre crochets comme pour souligner le peu d'importance de ce petit village sans grande distinction, si ce n'est l'absence d'une église, d'un pasteur et d'un cimetière.
Et ce procédé se répète comme un coup de projecteur, d'une personne extérieure, pour mettre en lumière un ou une habitante de ce village « sans importance ». C'est diabolique ! J'ai aimé imaginer qu'il s'agissait d'un troll farceur.
Et comme souvent chez l'auteur, aux détours de, une réflexion d'une poésie dont Jón Kalman Stefánsson a le secret.
« C'est agréable de promener son regard sur le fjord bien qu'il n'ait jamais été très poissonneux. Au printemps, il attire les oiseaux des tourbières joyeux et optimistes, ses rives regorgent de toutes sortes de coquillages, au loin, des milliers d'îles et d'écueils surgissent de l'eau comme une denture aléatoire-et le soir, le soleil répand son sang à la surface de l'océan, alors, nous méditons sur la mort. »
Le lecteur ne cherche pas à savoir ce qui va suivre, il est là face à ces mots et suis le courant inexorablement et délicieusement d'une plongée dans ce petit village pas si « ordinaire » que cela.
L'auteur nous croque une galerie de portraits d'une poignée de villageois avec leurs joies, leurs peines, leurs drames et même leurs fantômes.
Le tout avec un halo de poésie.
« […] Davíð est naturellement le fils de l'Astronome, nettement plus petit que Kjartan, maigre comme un clou même s'il commence à avoir un petit bedon, comme s'il avait avalé un chapeau melon par mégarde […] »
Le lecteur se sent Islandais jusque dans la moelle des os. Il est au coeur de ces gens simples où finalement le meilleur des sujets à aborder et à approfondir est la vie.
Une vie qui se transforme lors de ces nuits longues et froides. La tension sexuelle à son apogée entre Kjardan et Kristin. La femme de Kjardan va régler le problème à sa façon.
Nos vies ne sont-elles pas faites de traces et de silences qui doivent rester silence. Et notre corps cet instrument unique de notre vie, de nos vies…
L'auteur nous démontre que dans ces vies de rien il se passe une immensité de choses.
C'est aussi un livre qui fait l'éloge de la lenteur.
Je ne sais si ce livre m'aura permis de percer le mystère de la vie, mais il m'a plongée dans une contrée celle d'une parenthèse, une réflexion sur la vie que l'on s'octroie, que l'on arrache au quotidien pour prendre du recul. Une lecture hors du temps mais en soi, que l'on étire afin de rester dans cet univers lumineux.
Comme l'auteur, chaque matin je me dis :
« Qu'il est bon de se réveiller tôt au village ! Ceux qui habitent près de la mer contemplent sa surface qui ondule en permanence depuis la fenêtre de leur salon, ils peuvent rester dans la véranda, leur tasse de café à la main, pieds nus, écouter les bavardages rauque de l'eider, les interventions criardes du goéland, le couvercle gris perle du ciel est immobile en l'absence de vent, la mer oscille à peine, seules quelques vaguelettes submergent par moment les rochers qui remontent presque aussitôt à la surface pour respire. Il est inutile de penser, on se contente d'exister, d'écouter, d'accueillir le réel et les sons matinaux, de pareils instants réduisent en poussière les grandes puissances de ce monde. »
Répondez à cette invitation :
« Venez donc vous ressourcer dans un lieu où il n'arrive jamais rien, où rien ne bouge en dehors de la mer, des nuages et de quelques chats domestiques. »
Et ne pas oublier que la possibilité de lire ce livre nous est offerte par Eric Boury et sa magnifique traduction.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 16 novembre 2020.




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