AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,21

sur 16482 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce récit (bien trop court à mon goût) me fait penser malgré moi à du Selby ou du Kerouac. J'ai donc beaucoup apprécié et l'histoire et la manière de faire. Je reste d'accord avec moi-même, écrire comme les personnages parlent fait plonger le lecteur plus vite dans l'atmosphère. Une grande hâte s'empare de moi lorsque je pense qu'il y a encore tant de Steinbeck à lire ! Dis Steinbeck, où c'est qu'on va main'ant ?
Commenter  J’apprécie          100
Au risque de m'attirer les foudres, je n'ai pas particulièrement apprécié la lecture de ce livre.
Le style plutôt dur et accrocheur n'a pas rendu ma lecture fluide.
George est très dur envers son ami Lennie dans sa manière de lui parler, de lui évoquer qu'il serait mieux seul..
Le travail au ranch mélange différents thèmes au travers des personnages: racisme, prostitution…
Et la fin… beaucoup trop difficile et dur à mon goût
Commenter  J’apprécie          96
Je pense qu'il n'est pas forcément nécessaire de présenter ce livre qui fait parti des classiques à mon avis. J'avais entendu parler de ce livre sur Instagram, et en dehors des réseaux sociaux également il y a plusieurs mois de cela déjà et sur le moment le livre ne me tentait pas plus que cela, j'ai donc laissé passer du temps et il y a quelques jours j'ai décidé de l'emprunter à la bibliothèque.
Bien que ce fût une bonne lecture je dois dire que je n'ai pas pleinement apprécié ce livre. Je suis peut-être passée à côté de quelque chose ou bien je ne suis pas pleinement entrer dans l'histoire mais je pense que je n'ai pas su apprécié ce livre à sa juste valeur.

Commenter  J’apprécie          90
Ce n'est pas facile de chroniquer un classique aussi connu et encensé que celui-ci. On a toujours peur de dire des bêtises.

Ce qui est sûr, c'est qu'il m'a fortement marquée, alors que je n'ai pas éprouvé tellement de plaisir à le lire. Cela peut paraître paradoxal, mais c'est vrai. Je me suis sentie mal à l'aise tout le long de ma lecture, car je sentais le drame arriver. de toute façon, la préface de Joseph KESSEL et l'introduction de Maurice-Edgar COINDREAU ne laissaient aucun doute à ce sujet. Avant même de commencer, on sait que ça finira mal. Alors moi qui n'aime pas les fins tristes, je lisais tout en appréhendant le moment où ça allait mal tourner.

L'univers de ce roman est très dur et le style de l'auteur, sec et sans fioritures, ne contribue pas à l'adoucir. Les faits sont racontés tels quels, quasiment sans descriptions ni introspections. le roman n'est presque constitué que de dialogues et on ne sait pas ce que pensent les personnages. Et pourtant, au lieu de créer une impression de superficialité, ce style littéraire donne une force supplémentaire aux événements.

Nous sommes dans l'Amérique profonde des années 30, dans le monde des journaliers agricoles, ces vagabonds qui allaient de ferme en ferme à la recherche de travail pour quelques semaines ou quelques mois. Et dans ce monde-là, il y a très peu de place pour les sentiments ou la psychologie. Même si l'esclavage a été officiellement aboli depuis environ 70 ans, les noirs sont encore considérés comme des êtres inférieurs et la discrimination paraît normale à tout le monde. Dans la ferme où se situe l'histoire, il n'y a qu'un seul travailleur noir, et il est complètement mis à l'écart des autres : il ne dort pas dans le dortoir avec eux mais dans une petite pièce attenante à l'écurie, ils l'acceptent pour jouer au jeu du fer à cheval, dehors, mais pas pour jouer aux cartes dans leur dortoir, et quand ils parlent de lui, son infériorité coule de source. Cette mentalité est choquante pour un lecteur d'aujourd'hui, mais devait être normale quand le livre a été écrit. D'ailleurs, l'auteur ne prend pas du tout sa défense et n'en fait pas un personnage sympathique.

Ces journaliers étaient solitaires, la plupart du temps, et l'accent est régulièrement mis sur ce point au cours du roman. Ils voyagent seuls, n'ont pas de famille, ne mettent pas d'argent de côté pour se sortir de leur condition de vagabonds car ils dépensent toute leur paye au bordel ou au bar... Alors, deux hommes qui voyagent ensemble, comme c'est le cas de George et Lennie, ce n'est pas courant et ça intrigue, on leur pose souvent la question du "pourquoi", on cherche à comprendre ce qui les lie. Surtout que leur "duo" sort de l'ordinaire : George, petit, brun, nerveux, les yeux vifs et perçants et les traits marqués, et Lennie, un colosse lent, "à visage informe, avec de grands yeux pâles et de larges épaules tombantes".

Dès leur apparition, on comprend que Lennie est un "innocent", comme on dit, un homme qui ne sera jamais adulte, et que George l'a pris sous son aile et le protège comme il peut dans ce monde brutal et impitoyable. Car Lennie fait des "bêtises", non par méchanceté, car il est incapable d'un tel sentiment, mais parce qu'il ne peut pas résister à l'envie de toucher ce qui lui plaît et parce qu'il ne sent pas sa force. Et George passe son temps à lui sauver la mise, et à sauver leur peau par la même occasion. Il râle sans arrêt après Lennie et lui dit combien sa vie serait plus facile sans lui, mais on sent qu'en réalité, il a énormément d'affection pour lui et qu'il ne supporterait pas qu'on lui fasse du mal.

Et pour cela, j'ai trouvé leur amitié très émouvante. Lennie m'a beaucoup touchée par son innocence et son attachement à George. George représente tout pour lui. Il est son seul repère, sa seule famille, il a une confiance aveugle en lui, il lui obéit comme un enfant à son père, il ne met jamais en doute ce qu'il lui dit et lui demande tout le temps de lui raconter comment ils achèteront leur propre petite ferme dans laquelle ils élèveront des lapins et vivront heureux pour toujours. Et ses réactions face aux propos blessants de George montrent à quel point il le vénère, et me brisaient le coeur à chacun de ces passages. Un homme comme Lennie n'aurait jamais dû se retrouver dans un univers aussi dur et violent, aussi impitoyable, où la notion d'indulgence et de protection des plus faibles est inconnue et dans lequel son handicap le met à la merci de la méchanceté des hommes. Et c'est cette injustice qui m'a dérangée pendant ma lecture. J'étais révoltée qu'on le traite avec mépris et qu'on l'insulte alors que lui était si gentil, si naïf et ne songe pas une seconde à faire du mal.

Les autres ouvriers de la ferme ne sont pas méchants, mais simples et rustres. le seul qui sorte vraiment du lot est Slim le roulier (le roulier est celui qui conduit les attelages pour le transport des marchandises). Ce personnage a un physique et une personnalité qui en imposent, une façon de s'exprimer calme et réfléchie et une intelligence supérieure aux autres, ce qui lui confère en quelque sorte le statut de chef parmi les ouvriers de l'exploitation. Quand il y a un litige, c'est à lui qu'on demande de trancher, sa parole fait force de loi, ses décisions sont respectées, on vient lui demander conseil, on se confie à lui... Et ce n'est pas un hasard s'il est la seule personne à qui George avoue les problèmes qu'il a eu avec Lennie au cours de leurs pérégrinations, et à qui il explique réellement le handicap de son ami. Et après le drame final, il sera le seul à comprendre la tristesse de George.
J'ai beaucoup aimé ce personnage qui, en quelques apparitions, laisse une très forte impression.

Un autre personnage qui m'a beaucoup touchée, aussi, c'est Candy, le plus vieux des ouvriers, à qui il manque une main et dont le seul compagnon est un vieux chien. Lui aussi s'attache à George et Lennie, au point de les rejoindre dans leur projet d'achat d'un lopin de terre en leur proposant de leur donner toutes ses économies.

Les personnages les moins sympathiques, et par qui le malheur arrive, sont le fils du patron et sa femme. Elle, rôdant autour des hommes pour tromper un ennui mortel et se consoler de ses rêves déçus de carrière d'actrice, et lui, complexé, hargneux, méchant et d'une jalousie maladive, prenant immédiatement Lennie en grippe à cause de son énorme carrure, trop aveuglé par sa jalousie pour comprendre qu'il ne représente pas un rival potentiel.

Dès le départ, tous les éléments sont en place pour une tragédie et tout se passe très vite. le roman se déroule sur à peine quelques jours et on assiste, impuissant, au déroulement des événements.


Conclusion : Une histoire très simple mais très forte, écrite dans un style sec et concis, des personnages dont le langage abrupt et rude témoigne de l'âpreté de leur vie... Un livre que j'ai eu du mal à apprécier sur le moment mais qui, au final, m'aura fortement marquée et restera en moi très longtemps, je pense.
Commenter  J’apprécie          81
Je ne connaissais rien à l'histoire (ou j'avais oublié le peu qu'on m'en avait dit, peu importe) mais c'était évident dès le début que quelque chose de malsain se tramait. le genre de pressentiment (tout contrôlé par Steinbeck avec les allusions tout au long du livre qui ne présagent rien de bon) qui vous accroche au livre, tout en redoutant la suite. Un peu comme un enfant qui regarderait un film d'horreur avec les mains devant les yeux, mais les doigts écartés.

Les personnages principaux sont attachants, dans leur témoignage de la rudesse de la vie à l'époque pour ces jeunes gens qui allaient de ferme en ferme pour gagner quelques sous. Bien sûr, ils persistent et se créent leur propre rêve américain : économiser assez pour avoir leur propre terre et ne travailler que pour eux. Avec des lapins, que Lennie pourra caresser du matin au soir.
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
Commenter  J’apprécie          80
Petite déception pour moi. Je m'attendais à tellement mieux après avoir lu et adoré "les raisins de la colère" dans le même thème et du même auteur bien sûr! En fait "des souris et des hommes" me fait l'impression d'un brouillon bâclé du futur chef d'oeuvre évoqué juste avant. C'est un peu dur peut-être mais je n'ai pas réussi dans ce livre à m'attacher aux personnages qui ne sont pas traités suffisamment en profondeur je trouve (livre court). Et les problèmes sociaux et politiques sont tout juste effleurés. Bref pas au niveau de mes attentes.
Commenter  J’apprécie          70
Bon par ou commencer ?

Ce livre était bien mais vraiment sans plus ... J'ai trouvé l'histoire super courte et puis quand je lis " un grand classique de la littérature américaine " j'avoue être surprise ...

L'histoire était touchante c'est vrai mais bon ... Peut-être suis-je passée à coté de quelque chose ou peut-être que je n'ai pas compris quelque chose comme il le fallait , je ne sais pas ...

Sinon c'est une bonne lecture sans plus qui est un peu touchante mais dont je ne comprends pas tout l'engourdissement autour de celui-ci .
Commenter  J’apprécie          73
J'ai aimé découvrir cet auteur. L'écriture est intéressante, même si je préfère connaître les pensées profondes des personnages, ce qui n'est pas le cas ici. On nous relate les faits, des situations s'enchaînent et amènent à une tragédie. J'ai aimé l'amitié qui lie George et Lennie, George agissant un peu comme un protecteur. Je ne peut pas dire que j'ai adoré mais j'ai envie de plus découvrir l'auteur.
Commenter  J’apprécie          70
Malgré que le roman soit écrit d'une façon grossière, il prend tout son intérêt sur un point de vue externe. On ne peut juger les personnages que sur leurs actions, ce qui permet au lecteur de se faire lui-même une idée et un avis personnel sur le déroulement de l'histoire.
Ce qui fait surtout le charme du roman est sans aucun doute la grande amitié entre George et Lennie, alors que tout les oppose. Tous deux sont très attachants et la fin du livre est d'autant plus triste qu'il est difficile d'accepter une telle chute.
Commenter  J’apprécie          70
On m'a vanté ce livre comme un fleuron de la littérature américaine, mais je pense malheureusement être passé à côté de cette histoire. En effet, bien qu'ayant trouvé les personnages principaux très attachants, Lenny dans sa candeur et Georges dans son envie de liberté et dans la manière dont il protège son acolyte, j'ai trouvé l'histoire très prévisible et assez lente. J'ai été rapidement ému, mais sans plus. Je tenterai de le relire d'ici quelque temps, avec plus d'attention et peut-être que la magie prendra.
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (55496) Voir plus



Quiz Voir plus

Des souris et des hommes

En quelle année est paru ce roman de John Steinbeck ?

1935
1936
1937

10 questions
908 lecteurs ont répondu
Thème : Des souris et des hommes de John SteinbeckCréer un quiz sur ce livre

{* *}