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EAN : 9791095656166
104 pages
Vestron (23/05/2019)
3.44/5   9 notes
Résumé :
Les derniers instants de la vie de l'officier Wascylewski, membre d'une équipe ayant intercepté un vaisseau en perdition au fin fond de la galaxie... et témoin du drame qui s'en est suivi.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Peu de surprises
-
Ce tome comprend une histoire complète qui ne nécessite pas de connaissance particulière sur les Aliens, apparus pour la première fois dans le film Alien (1979) de Ridley Scott. Il comprend les 4 épisodes de la minisérie, initialement parus en 2017, écrits, dessinés, encrés et mis en couleurs par James Stokoe qui a également réalisé le lettrage. Il se termine avec 2 couvertures variantes : celle réalisée par Geoff Darrow, et celle réalisée par Albuquerque. Il contient également une demi-douzaine de pages réalisées comme essai pour proposer le projet à l'éditeur Dark Horse et non utilisées dans le récit car correspondant à une autre histoire.

À bord de la station Weyland-Yutani (une station orbitale servant à la fois de dépôt de carburant et de point d'étape), Wascylewski (surnommé Wassy) se repose dans un fauteuil devant un panneau de contrôle. Son regard est attiré par un écran qui lui indique qu'il ne reste plus que 4 heures 3 minutes et 36 secondes avant que… et que son intervention immédiate est requise. Il constate qu'il ne lui reste plus de clope, ni de boisson. Il sort de cette pièce et se dirige là où sont stockés les scaphandres. Il en revêt un et sort dans l'espace, ses semelles magnétiques lui assurant un arrimage sur la coque de la station. Il regarde au loin vers un autre vaisseau de donnant pas signe de vie. Il se souvient de quelques heures auparavant. L'équipage de la station Weyland-Yutani avait détecté l'approche d'un vaisseau, mais personne ne répondait aux appels radio du capitaine Hassan, le chef de la station Sphacteria. le scan extérieur du vaisseau ne permettait pas de déterminer son appartenance, tout au plus qu'il est prévu pour 8 personnes. Ne pouvant pas laisser des êtres humains sans assistance le capitaine Hassan emmène avec lui 4 autres employés (dont Wascylewski) pour accoster le vaisseau inconnu et éventuellement secourir tout ou partie de son équipage.

Accompagné de 4 membres de son propre équipage, le capitaine Hassan réussit à ouvrir la porte du sas du vaisseau inconnu et à pénétrer à l'intérieur. Les 5 spationautes prennent garde de conserver le casque de leur combinaison pour éviter tout risque de contamination. Ils constatent que les systèmes de support de fonctions vitales fonctionnent encore. En observant l'une des parois, Wascylewski se rend compte qu'elle présente une brèche comme si le métal avait fondu. Ils finissent par trouver les caissons cryogéniques dont 3 sont occupés. Ils décident de ranimer les individus qui s'y trouvent, mais le processus de réanimation dysfonctionne. Malgré tout, les 3 passagers reprennent connaissance. Ils s'évanouissent aussitôt de douleur car il s'agit de 3 grands brûlés. le capitaine décide de les ramener à bord de la station pour les soigner correctement. Au temps présent, Wascylewski est rentré dans la station. Il transporte avec lui une mallette, et il essaye de rallier un point précis, sans faire de mauvaise rencontre. C'est peine perdue.

James Stokoe avait fortement impressionné le lecteur avec une histoire réalisée pour un autre personnage sous licence : Godzilla dans Godzilla: Half Century War. le lecteur estime donc qu'il est tout à fait à même de réaliser une histoire convaincante pour une autre licence tout aussi difficile. L'éditeur Dark Horse a commencé à publier des comics basés sur la franchise Alien en 1988, avec une première histoire réalisée par Mark Verheiden & Mark A. Nelson, et en a produit régulièrement depuis. le lecteur sait qu'il n'y a pas beaucoup de types d'histoire d'Alien possible. Un ou plusieurs êtres humains sont enfermés avec un alien dans un vaisseau et il s'en suit une lutte sans merci pouvant déboucher sur la victoire de l'un ou l'autre. Un groupe d'humains lutte contre plusieurs aliens dans un espace moins confiné. Sur ces 2 trames, les scénaristes les plus ambitieux peuvent raconter une histoire ayant pour thème la survie à tout prix jouant sur la beauté de l'efficacité d'un organisme tout entier voué à la survie (celui des aliens), ou pour thème la cupidité des humains prêts à tenter de domestiquer un ou plusieurs aliens pour satisfaire leur cupidité. L'alien peut aussi être relégué au rang de dispositif narratif ou de catalyseur qui fait ressortir le caractère profond de l'individu qui lutte contre lui. Dans la postface, James Stokoe indique que sa proposition initiale à Dark Horse relevait plus d'un affrontement spectaculaire entre un groupe militaire et une colonie d'aliens. Après avoir travaillé le projet avec son responsable éditorial, il a finalement opté pour l'autre possibilité : un récit en milieu confiné avec un seul protagoniste principal.

Le lecteur suit donc Wascylewski et regarde comment il prend progressivement conscience du péril que représente l'Alien. Wascylewski représente le pragmatisme, et le scénariste fait ressortir le comportement des autres membres de l'équipage par rapport à ce pragmatisme. Ces autres personnages ont une espérance de vie assez courte et ne sont pas très développés, avec un trait de caractère au maximum. Ils sont compétents dans leur métier, et majoritairement investis dans le fait de porter secours à des êtres humains potentiellement en détresse dans le vaisseau non identifié. L'intrigue transforme donc un équipage restreint en proies pour un nombre encore plus restreint d'Aliens. À partir de là, le lecteur connait le déroulement de l'histoire par avance, les membres de l'équipage se faisant choper les uns à la suite des autres et le dernier tentant de mettre en oeuvre un plan de la dernière chance. Il sait qu'il peut s'attendre à des apparitions surprises et inopinées de l'Alien surgissant dans le dos d'un individu ou au-dessus de sa tête. Il sait qu'il aura droit également à la projection de sang acide, à l'éventration et la préhension avec la queue. Il ne s'attend pas forcément à la constitution d'un garde-manger qui sort de l'ordinaire. Il sait tout autant que les pauvres humains vont prendre progressivement la mesure de la capacité de l'Alien à survivre à tout, de son instinct de survie et son absence totale d'émotion.

S'il n'est pas habitué aux dessins de James Stokoe, le lecteur découvre une couverture avec ce qui lui semble être un fouillis indescriptible, un fourmillement de petits éléments qui ne font pas forcément sens, l'Alien semblant se décomposer en pièces détachées mécaniques. Tout au long de ces 4 épisodes, l'artiste fait preuve de cette approche obsessionnelle du détail et de la case remplie d'informations visuelles. Ce mode de représentation convient particulièrement aux Aliens auxquels il ne manque aucun détail, que ce soit le nombre d'éléments modulaires de la queue, ou que ce soit la texture de leur peau. Cette représentation montre un monstre complexe, à la texture un peu usée, comme s'il avait survécu au vide de l'espace, et au passage d'un temps incommensurable. Cette obsession des détails apporte une consistance rare aux décors, à commencer par les coursives et les salles de la station spatiale. Comme souvent, le lecteur s'interroge sur la plausibilité de salles de grande dimension, du fait d'une place comptée dans les vaisseaux. Par contre, il peut voir les appareillages qui ne sont pas fait pour être jolis, mais pour être fonctionnels, les conduites de distributions de fluides qui courent partout, les différents câblages, et les consoles de commande.

James Stokoe a une manière bien à lui de tracer les contours de formes, de façon qui semble grossière (malgré le nombre très élevé d'éléments représentés) et un peu négligée. C'est comme si l'artiste détourait rapidement chaque forme, sans jamais reprendre son dessin ou le peaufiner. D'une certaine manière, cela compense la rigidité des cases à la limite de la surcharge ; dans le même temps cela peut déconcerter le lecteur habitué à des dessins plus propres sur eux. Rapidement, il constate qu'il apprécie la qualité de la narration visuelle, en particulier dans les pages dépourvues de texte, faciles à lire et compréhensibles du premier coup d'oeil. Les dessins très détaillés empêchent l'auteur de pouvoir surprendre le lecteur avec les apparitions de l'Alien, car ils montrent tout et ne laissent pas de place à la possibilité d'une créature se tapissant dans l'ombre ou dans un recoin. L'artiste n'hésite pas à représenter les éléments horrifiques, mais sans s'appesantir sur leur aspect gore. de ce fait, le lecteur est beaucoup plus impressionné par la capacité de Stokoe à spatialiser de manière cohérente les déplacements des personnages d'une partie à l'autre de la station, que par les apparitions de l'Alien.

Au cours de ce récit rapide et rondement mené, l'auteur met des êtres humains face à une créature dont la biologie et le métabolisme sont tout entier consacrés à la survie. L'histoire montre à quel point la civilisation et les valeurs humaines sont fragiles, face à une menace aussi implacable et efficace. En fonction des membres de l'équipage, la confrontation avec un organisme aussi focalisé sur sa survie et la perpétuation de l'espèce provoque des réactions qui vont de l'atterrement à la panique totale. Dans le même temps, les personnages continuent de se préoccuper d'autrui dans la mesure où ils ne sont pas submergés par l'énormité du comportement des Aliens. James Stokoe ne se sert pas tant des Aliens comme révélateur du caractère profond des personnages, mais plutôt comme révélateur d'une solidarité de race qui va jusqu'à prévaloir sur sa propre vie individuelle.

Alors qu'il avait imaginé un récit très personnel et original pour Godzilla, James Stokoe donne l'impression d'avoir été coincé par la force fondamentale de l'Alien, sans réussir à donner vie à des personnages qui soient à la hauteur d'une créature aussi parfaite dans sa perpétuation. Les dessins sont toujours aussi personnels et les cases fourmillent de petits traits donnant une consistance rare aux environnements et aux personnages. Mais le lecteur s'aperçoit qu'il ne peut ni admirer de manière perverse les Aliens, ni se projeter dans les personnages, et qu'il n'est pas surpris par le déroulement du récit. Une histoire bien faite mais convenue dans la licence d'Alien.
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L'opération « Adopte un alien »

Ma version de Aliens : Perdition n'est pas une bande dessinée mais le format comics. Je l'ai acheté dans le cadre de l'opération « Adopte un alien » qui a pour mission – dans le contexte des 40 ans de la licence – de faire découvrir l'univers – dont celui des comics – d'Alien à tous les futurs néophytes en proposant un prix découverte : 10.95€. le format comics est plus petit qu'une bande dessinée, plus maniable, plus fragile également et les dessins sont légèrement recadrés et peut-être l'impression moins lumineux. Vaut-elle le coup ?

Histoire indépendante et originale

Chercher des informations sur les comics, ce n'est pas une mince affaire et moi-même je suis embêté. Dans Aliens : Perdition, quelques informations nous sont livrées et je vous les donne donc en mille. La série de comics est scindée en deux parties distinctes. « La première, Aliens, La Série Originale raconte la suite du film de James Cameron en suivant les personnages de Ripley, Newt et Hicks, classée hors-continuité depuis la sortie d'Alien 3. »

« La seconde partie est en cours depuis 1991 et elle a plusieurs particularités : elle peut être lue comme le prolongement des films de la saga aussi bien que comme une suite à la Série Originale. Elle n'a pas de chronologie établie à l'avance, chaque histoire a des protagonistes différents et peut se dérouler à une époque différente. Par conséquent, chaque titre peut être lu indépendamment des autres… et tous s'imbriquent entre eux. Les créatifs diffèrent d'un titre à l'autre. » Cet album fait partie de cette deuxième partie.

Donc cet album est une histoire originale, c'est un one shot et si vous ne connaissez pas l'univers, vous pouvez tout à fait la lire et comprendre. D'une part parce que les protagonistes n'ont jamais vu de Xénomorphe, et d'autre part je vais vous expliquer pourquoi.

Plutôt sympa à lire !

Novice en BD et n'y connaissant rien au comics, je serais ravi de connaître votre avis sur les points sur lesquels je vais préciser mes pensées.
Un scénario présent/passé

C'est le plus du comics Aliens : Perdition. C'est le double scénario enchevêtré entre le passé et le présent, un décalé de quelques heures. C'est intéressant dans le sens où ça permet de suite de nous intriguer et de donner deux phases : l'une découverte, l'autre de survie. Vers la fin, le parallélisme entre le passé et le présent s'entremêlent au sein même des cases, ainsi on peut suivre les deux intrigues en même temps. C'est la première fois que je vois cette écriture, très heureux de faire cette découverte.

À bord d'un vaisseau

L'histoire se déroule sur une station de ravitaillement de la Weyland-Yutani, à bord du Sphactoria. Un lieu traditionnel de la saga qui n'est pas sans nous faire penser au célèbre slogan : « Dans l'espace, personne ne vous entend crier ». Ici, l'exploration se limite à celle d'un vaisseau étranger qui tourne autour de la station de ravitaillement et d'une géante gazeuse, ce qui fait penser au scénario d'Alien : la sortie des profondeurs chez Audible lorsqu'une navette s'écrase sur le Marion. Ici, pas de Marines, pas d'entrée dans une colonie comme dans Alien : le fleuve des souffrances. Juste un vaisseau. Un argument qui peut attirer les fans traditionnels.

Le scénario et le dessin de James Stroke

Le scénario, véritablement, n'a besoin d'aucun pré-requis pour être compris. Toutefois, on peut à la fin se poser de nombreuses questions sur le quoi et le comment, ce qui arrive régulièrement dans les oeuvres Alien. Tirant peut-être un peu trop sur le rouge et le violet, le style de James Stroke est plaisant à regarder même s'il n'est pas mon préféré. On reste quand même dans des pages colorées, sombres et parfois mystérieuses, et régulièrement sanglantes, sans filtres même si ce n'est pas du jour à voir des boyaux sortir. du sang justifié, sans rajout inutile pour attirer la galerie, on assiste aux traditionnels événements tragiques qui font la renommée de la saga. Ce scénario, c'est bien les derniers moments de la vie d'un officier qui tente de survivre à n'importe quel prix.

Ce que la BD nous apprend sur les Aliens

Clairement, rien. Rien de bien extraordinaire, les mystères règnent à la fin de la lecture si la personne ne connaît pas l'univers. Alors ce ne sont pas des mystères liés au scénario, plus des mystères autour qui peut donner envie au lecteur d'en connaître davantage. le lecteur pourra deviner une partie de la naissance des Xénomorphes puisque l'on voit des chestbuster. Également, on entrevoit très rapidement et sans information leur « tanière ». Implicitement, le lecteur peut comprendre leur croissance très rapide et leur moyen de locomotion : les conduits.
Lien : https://leschroniquesdejerem..
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_ L'opération « Adopte un alien »

Ma version de Aliens : Perdition n'est pas une bande dessinée mais le format comics. Je l'ai acheté dans le cadre de l'opération « Adopte un alien » qui a pour mission – dans le contexte des 40 ans de la licence – de faire découvrir l'univers – dont celui des comics – d'Alien à tous les futurs néophytes en proposant un prix découverte : 10.95€. le format comics est plus petit qu'une bande dessinée, plus maniable, plus fragile également et les dessins sont légèrement recadrés et peut-être l'impression moins lumineux. Vaut-elle le coup ?

_ Histoire indépendante et originale

Chercher des informations sur les comics, ce n'est pas une mince affaire et moi-même je suis embêté. Dans Aliens : Perdition, quelques informations nous sont livrées et je vous les donne donc en mille. La série de comics est scindée en deux parties distinctes. « La première, Aliens, La Série Originale raconte la suite du film de James Cameron en suivant les personnages de Ripley, Newt et Hicks, classée hors-continuité depuis la sortie d'Alien 3. »

« La seconde partie est en cours depuis 1991 et elle a plusieurs particularités : elle peut être lue comme le prolongement des films de la saga aussi bien que comme une suite à la Série Originale. Elle n'a pas de chronologie établie à l'avance, chaque histoire a des protagonistes différents et peut se dérouler à une époque différente. Par conséquent, chaque titre peut être lu indépendamment des autres… et tous s'imbriquent entre eux. Les créatifs diffèrent d'un titre à l'autre. » Cet album fait partie de cette deuxième partie.

Donc cet album est une histoire originale, c'est un one shot et si vous ne connaissez pas l'univers, vous pouvez tout à fait la lire et comprendre. D'une part parce que les protagonistes n'ont jamais vu de Xénomorphe, et d'autre part je vais vous expliquer pourquoi.

_ Plutôt sympa à lire !

Novice en BD et n'y connaissant rien au comics, je serais ravi de connaître votre avis sur les points sur lesquels je vais préciser mes pensées.

* Un scénario présent/passé

C'est le plus du comics Aliens : Perdition. C'est le double scénario enchevêtré entre le passé et le présent, un décalé de quelques heures. C'est intéressant dans le sens où ça permet de suite de nous intriguer et de donner deux phases : l'une découverte, l'autre de survie. Vers la fin, le parallélisme entre le passé et le présent s'entremêlent au sein même des cases, ainsi on peut suivre les deux intrigues en même temps. C'est la première fois que je vois cette écriture, très heureux de faire cette découverte.

* À bord d'un vaisseau

L'histoire se déroule sur une station de ravitaillement de la Weyland-Yutani, à bord du Sphactoria. Un lieu traditionnel de la saga qui n'est pas sans nous faire penser au célèbre slogan : « Dans l'espace, personne ne vous entend crier ». Ici, l'exploration se limite à celle d'un vaisseau étranger qui tourne autour de la station de ravitaillement et d'une géante gazeuse, ce qui fait penser au scénario d'Alien : la sortie des profondeurs chez Audible lorsqu'une navette s'écrase sur le Marion. Ici, pas de Marines, pas d'entrée dans une colonie comme dans Alien : le fleuve des souffrances. Juste un vaisseau. Un argument qui peut attirer les fans traditionnels.

* le scénario et le dessin de James Stroke

Le scénario, véritablement, n'a besoin d'aucun pré-requis pour être compris. Toutefois, on peut à la fin se poser de nombreuses questions sur le quoi et le comment, ce qui arrive régulièrement dans les oeuvres Alien. Tirant peut-être un peu trop sur le rouge et le violet, le style de James Stroke est plaisant à regarder même s'il n'est pas mon préféré. On reste quand même dans des pages colorées, sombres et parfois mystérieuses, et régulièrement sanglantes, sans filtres même si ce n'est pas du jour à voir des boyaux sortir. du sang justifié, sans rajout inutile pour attirer la galerie, on assiste aux traditionnels événements tragiques qui font la renommée de la saga. Ce scénario, c'est bien les derniers moments de la vie d'un officier qui tente de survivre à n'importe quel prix.

_ Ce que le BD nous apprend sur les Aliens

Clairement, rien. Rien de bien extraordinaire, les mystères règnent à la fin de la lecture si la personne ne connaît pas l'univers. Alors ce ne sont pas des mystères liés au scénario, plus des mystères autour qui peut donner envie au lecteur d'en connaître davantage. le lecteur pourra deviner une partie de la naissance des Xénomorphes puisque l'on voit des chestbuster. Également, on entrevoit très rapidement et sans information leur « tanière ». Implicitement, le lecteur peut comprendre leur croissance très rapide et leur moyen de locomotion : les conduits.
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Avec ce comics, on (re)plonge dans l'univers tant redouté d'Aliens. Première fois que je lis un comics, j'avais quelques attentes graphiques concernant la qualité des dessins. Finalement, j'ai été plus satisfaite par la reprise des faits codifiés de la saga plutôt que par la qualité des dessins.

Cet album fonctionne indépendamment de la saga entière. On retrouve néanmoins ses éléments caractéristiques : des humains perdus dans l'espace ou à la dérive ; des conflits sociaux ; un lieu qu'ils découvrent et dans lequel ils s'aventurent, à leurs risques et périls ; des humains infectés ; et l'inévitable, les Aliens qui pourchassent tous les humains.
L'histoire commence avec un homme, seul survivant de son équipage, qui déambule dans les vestiges d'une station à la dérive. La tension est palpable, le héro est terrifié à l'idée de rencontrer l'une de ces affreuses créatures. Puis, retour en arrière. On découvre alors que l'équipage s'est aventuré sur un vaisseau qui approchait et qui ne donnait aucun signe de vie malgré la chaleur humaine détectée à l'intérieur. Ils découvrent alors des humains qu'ils ramènent avec eux, gravement blessés. La mort qui plane au dessus des blessés n'est pas là où ils croyaient l'attendre : la mort réside déjà à l'intérieur des corps.

Une lecture qui tord le ventre : de peur, de dégoût et de douleur pour les lecteurs les plus empathiques. Ma fascination morbide pour ces parasites mortels a été plus qu'assouvie. L'horreur et la cruauté de ces créatures sont parfaitement illustrées dans le comics : les dessins représentent à merveille cet univers. Par opposition, les visages humains sont brouillons, parfois déséquilibrés : les humains ne sont plus que de la viande fraîche, qu'importe leur individualité, ils sont tous de la chair à dévorer et à détruire.

J'ai bien aimé ce comics mais malgré tout, je reste sur la réserve concernant la qualité des dessins. La monstruosité est parfaite mais la qualité des traits humains est laissée à l'abandon : était-ce la volonté du dessinateur ou son talent est-il perfectible ?

Je remercie Babelio et Vestron pour leur envoi.
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La franchise Aliens revient au Neuvième Art via un one-shot aussi classique qu'efficace dans lequel l'auteur retrouve l'atmosphère des premiers et troisième opus de la saga cinématographique. Il s'éloigne par conséquent du bourrinage des deux autres volets (et en particuliers d' « Aliens le retour »).

Après avoir repéré un vaisseau à la dérive, une équipe de secours du Sphacteria découvre trois membres d'équipages dans des caissons d'hibernation. Hélas, lors de leur réveil, l'azote liquide se répand dans les caissons et brûle terriblement les trois infortunés. Au mépris des protocoles les agonisants sont alors ramenés sur le Sphacteria…malheureusement deux d'entre eux abritent des créatures extra-terrestres qui ne tardent pas à s'en prendre aux humains.

Simple, énergique, rythmé, ALIENS PERDITION (DEAD ORBIT) fait honneur à la saga initiée (et suicidée ?) par Ridley Scott. Ici, nous sommes nettement plus proche, heureusement, du « Alien le 8ème passager » initial que du piteux « Alien Covenant ». L'intrigue, pourtant, n'innove guère et s'avère même tout à fait classique. Un équipage réduit, un vaisseau exploré sous toutes les coutures et un monstre fort bien mis en valeur par des dessins de toutes beautés qui jouent adroitement des ombres pour parvenir, comme dans le premier long-métrage, à dévoiler la créature tout en lui gardant sa part de mystère. Bref, une recette ultra convenue mais il n'est pas toujours nécessaire de vouloir innover à tout prix pour proposer un plat intéressant. Après tout mieux vaut une bonne tambouille soigneusement mitonnée par un petit chef chevronné plutôt qu'une escapade gastronomique aventureuse au final complètement ratée.

De plus, visuellement, le comic est une grande réussite avec des dessins précis, remplis de détails, soigneusement colorisés, qui placent les personnages au coeur d'une intrigue étouffante et d'ombres menaçantes. 104 pages bien tassées riches en action, suspense et scènes chocs. On en redemande !
Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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critiques presse (2)
BDGest
10 décembre 2019
La trame est donc convenue, mais rondement menée. Les séquences se succèdent sans accro, la narration est rythmée et les lecteurs se laissent embarquer dans un récit sanguinolent, dont ils maîtrisent les codes. Côté graphisme. Les décors sont parfaits. Les travées du cargo sont exiguës et remplies de boulons, de câbles, de rondelles et autres dégueulis de mécaniques qui rendent le tout réaliste.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDZoom
18 juillet 2018
Tension palpable et univers graphique personnel, dans un récit, qui, s’il reste très classique dans son dénouement, apporte, au moins dans sa crude et dramatique introduction, une originalité indéniable.
Lire la critique sur le site : BDZoom

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