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sur 334 notes
C'est une profonde déception en ce qui me concerne.
J'ai eu le sentiment tout au long de ma lecture, que rien n'était abouti, du caractère des personnages jusqu'à l'histoire elle-même.
On commence le livre comme on le termine à ceci près qu'on apprend sur la fabrication du fromage, qui n'est pas sans rappeler la confection des dorayaki.
Là aussi, j'ai été déçue de constater que l'auteur ne s'est pas détaché de sa première trame.
Si son premier livre fait partie incontestablement de mes livres préférés et que j'ai attendu son second livre avec impatience, c'est avec beaucoup de déception que je rédige cette critique.
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Ryôsuke , jeune homme taciturne de vingt-huit ans, ainsi que deux autres jeunes, sont recrutés pour effectuer un chantier sur une île japonaise . Ils ne sont pas les bienvenus sur l'île. Les habitants sont hostiles aux étrangers et n'ont qu'une hâte : les voir repartir une fois le chantier terminé.
Très vite nous découvrons que Ryôsuke est habité par une blessure profonde et que la motivation de son séjour sur l'île va bien au-delà de la recherche d'un travail. En réalité, après une tentative de suicide, il a décidé de revenir sur le passé de ses parents qui avaient tenté de fabriquer du fromage de chèvre sur l'île.
Ayant vu le film les délices de Tokyo, je retrouve la délicatesse et l'amour des produits façonnés par la main de l'homme, le respect de ce que la nature nous offre, l'infinie patience, la persévérance nécessaires afin d'obtenir un produit de qualité.
Les conditions de vie difficiles vont souder les personnages et Ryôsuke va se révéler à lui-même. Après avoir voulu mettre fin à ses jours, il va finalement être porté par une pulsion de vie qui verra l'aboutissement d'une recherche de sens et d'acceptation.
L'écriture reste assez simple ( cela vient- il de la traduction ?), pas suffisamment approfondie à mon goût, ce qui ne m'a pas permis de me sentir proche des personnages. Je me suis limite ennuyée pendant la première moitié du livre puis le rythme plus soutenu, l'ancrage du personnage principal, ont relancé la lecture. Petite déception pour moi quant à ce roman .
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Ryôsuke, un jeune homme suicidaire de vingt-huit, sans famille s'engage dans des travaux de terrassement sur une île au fin fond de nul part, Aburi. Mais le but de cet engagement est apparemment tout autre. "Vivait-il encore à Aburi ? Cet homme dont sa mère lui avait si souvent parlé, comme s'il avait été son seul espoir dans la vie. Arriverait-il à lui remettre le paquet enfoui au fond de son sac à dos, à percer le secret de sa naissance ? Et s'il y parvenait, sa façon d'être au monde changerait-elle ?"
Quand on descend du ferry avec Ryôsuke sur l'île, on a l'impression. d'avoir atterri sur Mars, des personnages insolites, des chèvres sauvages, une forêt primaire de banians......Voici le debut d'un livre et d'un personnage mystérieux, taciturne, accompagné d'un garçon plus jeune et d'une fille, un trio qui va nous entraîner loin.
Comme dans son livre précédent "Délices de Tokyo", il est question d'une rencontre,
et de cuisine....ici pas de dorayakis mais du yaourt de pinza, une vaste variété de sashimis arrosés de shôchû .....et "l'objet du rêve de Ryosuke".......un rêve qui lui permettra de reprendre pied dans la vie, mais pas facile à réaliser dans les conditions de l'Île.
Ici aussi l'auteur nous en ("l'objet du rêve ") explique le processus de fabrication avec beaucoup de finesse, de délicatesse. Un vrai processus artistique, où l'amour qu'on y met avec le savoir technique vont donner un résultat de rêve, "on croirait manger des nuages" en dit un des personnages. Les sensations gustatives les suivent avec beaucoup de poésie, "C'était une saveur tout à fait particulière,........Le parfum de l'herbe, la chaleur de Hanayo, une averse soudaine… C'était tout cela, concentré, qui rayonnait."
Alors que son livre précédent était solaire, ici c'est un peu la grisaille, du moins je l'ai ressenti ainsi. Même les personnages sont en demi-teintes, on ne voit que leur côté sombre noyé dans la solitude et le désarroi , avec peu de chaleur humaine, un brin de chaleur animale, dans l'atmosphère lourde et humide de l'île . le fond du livre est à l'image de sa couverture, plutôt un roman jeunesse que je verrais bien en BD. Mais pour autant c'est une lecture agréable car la prose est belle et les descriptions de paysages, magnifiques.J'ai apprécié, mais sans plus.
Sucré ou salé ? Pour moi définitivement sucré et j'espère que son prochain livre le sera.....


P.s. J'ai mis de côté une caisse de shôchû pour Bison ( j'espère que t'aimes ça , "gomen " mais le vin rouge importé y coûtait trop cher ) qui m'a fait découvrir ce livre en avant-première .
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Ryôsuke, jeune japonais n'a aucune confiance en lui, dont l'origine est à chercher dans la mort prématurée de son père.
Après une tentative de suicide, il s'installe sur l'île où celui-ci a passé ses dernières années, avec un objectif tenter de réaliser le rêve paternel : confectionner du fromage de chèvre. Mais son projet va se heurter à de nombreux problèmes: les tabous locaux, ses lacunes en matière de chèvre et de fabrication du produit et il engendres la colère et la méfiance des habitants de l'île...
Va t il réussir son pari? Va t il pouvoir retrouver l'ancien meilleur ami de son père et se faire une place sur cette ile?

CE livre, assez poétique (comme la majorité des livres asiatiques) nous interroge sur nos limites : jusqu'où est on prêt à aller pour réaliser son rêve? Est on prêt à tout sacrifier? même sa vie?
Mais aussi il met en évidence la ou les difficultés que l'on peut avoir à trouver sa voie et sa place dans notre société?
J'ai été happé par la douceur des mots, la lenteur de l'écriture et cette espèce de huis clos sur cette ile est parfois pesant mais nécessaire...
Un livre qui nous laisser à réfléchir sur notre rapport aux hommes mais surtout à la nature..
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Ce roman aurait pu s'appeler "Huis clos sur l'île aux chèvres" mais il faut avouer que "Le Rêve de Ryôsuke" ça a quand même plus de gueule !

Il est question du jeune Ryôsuke, 28 ans, ancien cuisinier, qui accepte un travail de saisonnier sur la petite île d'Aburi qui compte à peine 300 âmes. Il se retrouve en compagnie de deux autres jeunes qui doivent effectuer des travaux de terrassement pendant quelques semaines. Si Ryôsuke est peu loquace et manque de confiance en lui, Tachikawa est extraverti et se fait remarquer par les habitants déjà hostiles à leur venue; Koaru, troisième membre de l'équipe, est une jeune fille extravagante et sensible.

Mais si Ryôsuke est venu sur cette île perdue c'est pour une bonne raison, il veut retrouver Hashi Hashida, un vieil homme qui vit ici depuis vingt ans. Hashi était le meilleur ami du père de Ryôsuke avant qu'il ne se suicide et laisse un vide immense dans la vie du jeune homme. Très vite, les deux hommes deviennent amis et Ryôsuke n'a plus qu'une seule obsession, qu'un seul rêve : confectionner du fromage de chèvres. Réussir là où son père et son ami ont échoué vingt ans plus tôt mais aussi trouver un but à sa vie, quitte à se heurter à la colère des habitants et se mettre en travers de leurs traditions ancestrales.

L'île d'Aburi, aux falaises escarpées, est bien mystérieuse et sauvage, elle recèle de lieux tabous comme la Caverne des vaincus, une grotte accessible par bateau que les habitants utilisaient comme cimetière ou la forêt de banians géants au sommet de la montagne où se cachent les pinzas (les chèvres sauvages). On apprend beaucoup de choses sur la confection du fromage ou la pêche mais pas que, ce roman donne à réfléchir au sens de la vie. Il démontre que pour trouver sa voie il faut parfois lutter et faire des sacrifices, que dans la vie rien n'est facile, qu'il faut se battre pour obtenir ce que l'on veut. Une belle leçon de courage et de ténacité, porté par une écriture douce et efficace. Sukegawa est incontestablement est auteur qui a du talent et qu'il faudra suivre dans les années à venir.
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Pour Ryôsuke Kikuchi, 28 ans, ce fut l'évidence… Sans repères, sans famille et sans emploi, le jeune homme plaque tout pour venir s'installer sur la petite île d'Aburi, au large des côtes japonaises.

Pour ce jeune homme mal dans sa peau, le défi est de taille. « Il simulait l'indifférence à la douleur et à la morosité, survivait en dressant des barrières invisibles entre les autres et lui. Précisément parce qu'il avait envie de disparaître, il faisait mine d'être insaisissable. C'était la technique qu'il avait fini par adopter pour parvenir à vivre. »

Cette île est pour lui l'occasion d'effacer les échecs du passé et de recommencer sa vie. Peut-être que cette fois-ci, avec un peu de persévérance, il trouvera le bonheur…

Là-bas, Ryôsuke décide de marcher sur les traces de son père en tentant de réaliser son vieux rêve, fabriquer du fromage de chèvre. Une activité peu banale pour ce citadin habitué à la gastronomie nipponne… Mais ce n'est pas le plus difficile. Son plus gros challenge va être de s'intégrer auprès des locaux profondément ancrés dans leurs traditions… ce qui est loin d'être gagné…

L'homme va découvrir que ce petit bout de terre montagneuse renferme bien des mystères. Elle servirait aussi de refuge à un homme qui a beaucoup compté pour sa mère. Et qui sait… Peut-être que les réponses à ses questions se trouvent auprès de lui. Des interrogations qu'ils ressassent chaque jour et qui l'empêche de mûrir et de s'épanouir…

Je tiens à remercier toute l'équipe de Babelio ainsi que les Éditions Albin Michel pour m'avoir permis de lire en avant-première le dernier roman de Durian Sukegawa. de nouveau, je me suis régalée !

Le rêve de Ryôsuke est un très beau roman initiatique et poétique qui raconte l'histoire d'un homme en quête de rédemption. Malgré les épreuves qui vont se dresser sur son chemin, il va s'apercevoir que cette île renferme toutes les clefs dont il a besoin pour réaliser ce travail sur lui-même.

Cette fois-ci Durian Sukegawa n'éveille pas notre gourmandise avec des délices sucrés, mais nous emmène en ballade afin de nous faire découvrir l'archipel japonais. le voyage fut nature, magique, et très paisible… J'ai passé un excellent moment !

Pour ceux qui ne connaissent pas encore cet auteur, il vous faut absolument lire Les délices de Tokyo.

Salutations d'Exquimots !

Lien : https://www.exquimots.fr/liv..
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Après la vieille qui murmurait à l'oreille des haricots azukis dans « les Délices de Tokyo », je te propose de poursuivre le parcours culinaire de l'auteur japonais, avec le vieux qui murmurait à l'oreille de ses fromages de chèvres.

Un roman basé sur l'art de fabriquer du fromage de chèvres. le lait, qu'il faut traire, les chèvres sauvages sur une île ô combien mystérieuse, puis l'affinage sur le bord de la fenêtre au vent, à la chaleur, à l'humidité. Mais ils font comment les français ? pour obtenir du fromage si bon, si fondant, si piquant. de la moisissure en plus ? Et pourquoi pas de la paille ou de la cendre… Ce roman est un hommage au fromage de chèvre tel que l'on en fait encore – un peu – artisanalement. le Japon nous envie notre fromage, ou du moins les règles de l'art ! L'art de l'affinage. Alors de là à se faire seppuku…

Ryôsuke, la vingtaine, débarque sur cette île reculée de toutes, presque abandonnée. Une île étrange et mystérieuse, qui à elle seule pourrait être exploitée plus pour entretenir le mystère de ses habitants et de ses chèvres noires. Avec deux autres adolescents, il est venu faire de l'intérim, creuser une tranchée pendant quelques mois. Pelleter le rassure, pelleter jusqu'à épuisement et s'oublier dans la terre la mélancolie et la tristesse de sa putain de vie. Une grosse cicatrice lui barre le torse, je comprends aisément le pourquoi, je m'identifie à lui, et aux échecs de sa vie. Lui est jeune, il pourra s'en remettre. Il suffit de le guider, d'aiguiller des chemins qui mènent aux plaisirs et à la réussite. le roman devient initiatique. A Ryôsuke de créer sa légende personnelle, ou celle du fromage de chèvres. A Ryôsuke d'oublier le col de sa chemise tachée par le sang giclant de la chèvre, la carotide tranchée.

Durian Sukegawa mène un nouveau roman gastronomique mais je lui trouve un petit goût d'inachevé. Il lui manque un peu d'affinage. J'aurais aimé en savoir plus sur l'île et ses habitants qui semblent porter tous le même nom. Il me manque aussi les histoires des deux compagnons de route de Ryôsuke que j'aurais souhaité également plus développé (pourquoi cette fille au tatouage et piercings est de cette destinée ?). Il faut du temps pour fabriquer du fromage de chèvre affiné, comme pour connaître les hommes, leur coeur, leur âme. Je m'attache aux personnages, et il est malheureusement déjà temps qu'ils prennent le ferry pour de nouveaux horizons. A mon sens c'est le point négatif du roman, qui n'engage que moi. C'est que j'en veux toujours plus, toujours insatisfait de ma vie.

L'île, ses escarpements et sa forêt isolée m'attendent. Elle garde son côté sauvage – le réseau a même du mal à franchir les vagues. Probablement de ce fait que les jeunes la délaissent. Ryôsuke y est trop jeune pour s'enfermer à son âge, d'autant plus qu'il a encore des rêves, lui. de rêve, il est surtout question d'une promesse faite implicitement à son père – pourquoi est-ce qu'un père se suicide, l'amour de l'enfant n'est-il pas assez fort pour le retenir ? Mais moi, je m'y verrais bien, entouré de chèvres, à méditer sur les échecs de ma vie, nombreux même, tout en regardant le soleil se coucher dans l'océan, tout en pêchant des coureurs arc-en-ciel, tout en trayant les mamelles gonflées d'une chèvre mi-sauvage mi-caline.
Lien : http://memoiresdebison.blogs..
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Tout d'abord, merci beaucoup à Babelio et à Albin Michel pour l'envoi de ce livre ! J'avais réellement adoré "Les délices de Tokyo" et j'étais impatiente de lire le nouveau livre de Durian Sukegawa ! Et je n'ai pas été déçue !

Tout commence avec une mission d'intérim : trois jeunes gens de moins de trente ans sont embauchés pour réaliser des travaux de terrassement sur une île à plus de dix heures de bateau. Chacun a ses raisons d'être là mais ils partagent tous un point commun : ils sont perdus, ne savent pas quoi faire de leur vie. Ryôsuke est peut-être le plus perdu des trois : son père s'est suicidé, sa mère est décédée, il a lui-même tenté de se suicider. le mal-être et la dépression lui collent à la peau. Peut-être cherche-t-il à se sauver lui-même en se rendant sur cette île. En tous cas, il cherche quelqu'un, un ami de son père, afin de lui remettre quelque chose. Mais les insulaires sont loin d'accepter la présence de ces jeunes gens sur leur île, même s'ils les aident dans des travaux indispensables à leur survie. Lorsque Ryôsuke prendra enfin contact avec l'ami de son défunt père, il découvrira que ces deux amis avaient échoué dans leur rêve de confectionner du fromage, produit peu prisé des japonais. Ryôsuke tentera alors lui aussi de se lancer dans cette aventure, avec le lait des chèvres de l'île, heurtant les traditions et les convictions des insulaires…

Voici le point de départ de cette histoire. Personnellement, j'y ai vu une métaphore du Japon à plus petite échelle : un pays magnifique, aux traditions ancestrales, qui a survécu grâce à son autarcie mais qui a également développé une peur des étrangers et une incapacité à les intégrer malgré les besoins. Les jeunes sont engoncés dans les traditions et s'y heurtent lorsqu'ils souhaitent apporter de la nouveauté et sortir du cadre. Ryôsuke est un de ces jeunes, complètement perdu dans cette société tellement codifiée : il ne correspond pas au moule et on l'a laissé de côté. Il va chercher sa propre voie sur cette île encore en partie sauvage, à travers le projet fou de confectionner du fromage de chèvre.

Car c'est une autre facette de ce roman. Sukegawa parlait de dorayaki dans « Les délices de Tokyo », ici il nous parle de fromage, un met peu connu des japonais, en tout cas sous la forme que nous connaissons en France. Les japonais mangent un fromage peu typé, alors forcément, le fromage de chèvre les étonne un peu. Nous découvrons la confection du fromage de la mamelle de la chèvre à l'affinage, et les difficultés pour le réaliser. Sukegawa veut également nous sensibiliser à la valeur de la vie animale à travers le destin des chèvres sur l'île.

Comme pour son précédent roman, Sukegawa utilise une écriture lumineuse et légère. Ses personnages sont désespérés, mais ils cherchent leur chemin à travers l'obscurité. Et ils trouveront leur voie, même si elle ne répond pas aux carcans de la société.
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Après les délicieux dorayaki, l'auteur nous entraîne sur une île afin de peaufiner le fromage de chèvre. C'est au travers de Ryôsuke un jeune au destin tragique qui arrive comme travailleur saisonnier sur cette île réputée pour ses pinzas, les chèvres sauvages.
On salive beaucoup si l'on aime le fromage, on boit aussi beaucoup de shôchû, et l'on découvre le projet de Ryôsuke pas facile à réaliser sur cette île avec ses habitants hostiles à l'étranger et à son projet, mais il peut compter sur l'ami Hashi, qui avait le même projet vingt années plus tôt.
Une lecture qui pour ma part a mis du temps à prendre son envol, il faut persévérer car ensuite l'histoire nous happe, et l'auteur nous amène à réfléchir sur les difficultés à trouver sa voie, de réaliser ses désirs, de l'harmonie entre l'homme, l'animal et la nature. En fait une belle histoire d'amitié, de passion à découvrir.
Je remercie Babelio et les Editions Albin Michel pour la découverte de ce roman
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Avant toute chose je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Albin Michel pour cet envoi.
Comme tout récit initiatique, celui-ci n'est pas exempt d'injustice, d'une certaine forme de violence et de tristesse.
Ne vous fiez pas trop à la quatrième de couverture, elle n'a que peu de lien avec l'histoire et un élément important est même totalement faux.
Un mal-être particulièrement poisseux semble coller à la peau de Ryôsuke quand il débarque sur une île japonaise isolée pour un boulot saisonnier.
Mais il a aussi une raison personnelle d'avoir choisi ce lieu, il espère pouvoir retrouver une personne qui vit peut-être ici.
Ryôsuke n'est pas bavard, difficile donc de savoir quel chagrin l'accable à ce point, on le sent triste, mais surtout perdu. Il a besoin d'une pause, d'un moment pour recharger ses batteries et savoir ce qu'il veut faire de sa vie.
Le rêve dont il est question dans le titre semble assez flou, il ressemble plus à une promesse faite à quelqu'un qu'à un désir profond du protagoniste principal.
Peut-on et doit-on faire ce que l'on attend de nous ou a-t'on le droit de choisir sa propre existence ?
Et chaque décision entraîne inévitablement des conséquences auxquelles il faut être préparé, ce qui semble ne pas être le cas du tout de ce jeune homme complètement largué.
L'auteur nous raconte une jolie histoire, douce, pudique, mélancolique et cruelle à la fois, une sorte de conte poétique qui sent bon la forêt, le vent, les embruns et le fromage de chèvre.
A ne pas lire durant un petit coup de blues passager...

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