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Diniz Galhos (Traducteur)
EAN : 9782846262941
540 pages
Au Diable Vauvert (21/04/2011)
2.71/5   14 notes
Résumé :
Un virus a exterminé la quasi-totalité de la population mâle de la planète. Dans un centre commercial, des gangs de filles s'expliquent à coups de flingue. Sun Katz, guerrière hyper sophistiquée et ses filles ouvrent le feu contre 10Esha et ses guerrières...

Chaos consumériste, mondes virtuels, épidémies mondiales, idéologie politique, sexe et shopping : un roman féminin et féministe dans un monde à la Blade Runner !

Née en 1968 aux Éta... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Tricia Sullivan dans son livre Maul parle d'un sujet très intéressant : Un virus qui aurait exterminé la quasi-totalité de la population masculine sur la planète Terre... Ce qui m'a titillé à lire ce livre est comment un monde dont la population humaine est majoritairement composée de femmes, a évolué par rapport à cela ? Surtout du point de vue d'une auteure.

Mais le fait d'avoir mis deux histoires en parallèle dont l'une est depuis un laboratoire scientifique qui cherche à comprendre comment faire survivre un sujet mâle contaminé par le virus, (ce qui est bien) et l'autre histoire qui se passe dans un centre commercial où deux gangs de filles ont semé la zizanie. Ces deux histoires-là je n'ai pas compris leurs liens qui les rejoignaient. Puis quand arrivé à la fin du livre j'ai pensé avoir compris, ça n'a été qu'incompréhension. Et pas d'épilogues pour ne serait-ce qu'éclaircir toute cette histoire.

À part cela, malgré tout le livre parle de choses intéressantes et sans tabou vu par les yeux d'adolescents : la sexualité, l'injustice, la douleur de vivre dans ce monde violent, la liberté, la privation, l'ouverture d'esprit que les adultes ont perdue avec leur innocence...
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Deux intrigues parallèles, mais qui semblent n'avoir rien à voir : la technique est connue, mais dans ce roman, les deux fils de l'histoire semblent bien trop différents pour se croiser. D'une part, Sun, adolescente violente et rebelle dans un monde d'hyperconsommation, cherche la bagarre avec une bande de filles rivales. Une vraie bagarre de gang, avec provocations, injures, violences et massacres à l'arme à feu ! de l'autre, un univers d'où les hommes ont presque disparus, victimes de virus. Les survivants sont enfermés dans des enclaves protégées, rabaissés au rôle de précieux reproducteurs, tandis que les femmes dominent. Une scientifique y fait des recherches sur un clone illégal masculin, auquel elle injecte des variantes du fameux virus...

J'ai apprécié le style, l'originalité des deux univers, noirs, violents et parfois outranciers, qui posent les pistes d'une réflexion sur les rapports homme/femme sans aucune concession. Par contre, l'intrigue est à la fois assez transparente (on devine vite les rapports entre ces deux mondes) et trop rapidement absurde. J'ai eu beaucoup de mal à croire à la seconde partie du livre !
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Publié aux éditions du Diable Vauvert en mars dernier, Maul est le premier roman de Tricia Sullivan traduit en France. Son auteure, d'origine américaine, a écrit une petite dizaine de romans SF. Elle a aussi participé à l'écriture d'autres ouvrages, notamment dans la série La Compagnie des Glaces sous le pseudonyme de Valery Leith.

Un mal fatal qui ne touche que les hommes…

Les pestes Y on éradiqué presque totalement les mâles humains de la planète, la société qui en a resurgi est donc presque exclusivement féminine. Avec de nouvelles préoccupations, les femmes sont devenues « les reines » de ce nouveau monde.

Mais avec aussi peu de mâles humains sur Terre, rares sont les élues à pouvoir prétendre à la procréation, qui coûte maintenant extrêmement cher et qui nécessite un rang social très élevé.

C'est dans ce monde cruel et parfois superficiel qu'évoluent deux femmes radicalement différentes : Sun Katz, une adolescente au caractère plus que bien trempé qui voue une adoration totale aux gangs de guerrières qu'elle voit sur le Net, aspirant elle-même à en faire partie ; de l'autre côté, le Docteur Baldino, éminente scientifique qui cherche un moyen de comprendre les pestes Y depuis des années sur un sujet mâle encore vivant : Meniscus.

Jamais amenées à se croiser, ces deux tranches de vies, ainsi que...lire la suite sur le blog !
Lien : http://glowmoonlight.unblog...
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Pour ce livre a été une déception. Déjà, je n'ai pas pu le terminer mais ce qui me chagrine c'est qu'il était vraiment prometteur: des personnages intéressants, un contexte de science fiction et n style d'écriture très convenable.
Néanmoins, j'ai eu du mal à saisir le contexte dans lequel l'un des personnages principaux, Sun Katz vivait. A part qu'elle est constamment impliqué dans des guerres de gang, je n'ai pas compris le reste. On y suit également le docteur Baldino qui tente de comprendre la peste Y (qui a éradiqué les hommes).
Je ne sais pas trop quoi dire, j'apprécie le propos et les réflexions pouvant découler sur le récit mais cette histoire est trop confuse et je n'ai juste pas du tout accroché finalement.
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Un livre décalé et décomplexé mais dont le propos se perd dans des longueurs interminables et des divagations dans je me serais bien passé.
Maul est un bon livre mais qui ne me convient pas, du moins, pas en ce moment.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
p.14-5.
M.Beardley nous a fait regarder ce film sur l'Holocauste où on voyait des bulldozers charger tous ces corps. Je me suis tournée vers Keri – qui elle aussi est à moitié juive, mais qui ne fume pas, en fait elle me tenait simplement compagnie – et j'ai dit : « Qu'est-ce qu'elles faisaient les meufs quand ces trucs sont arrivés ? » Elle a répondu : « Elles étaient opprimées et avaient des bébés. » Elle a commencé à développer, et Suk Hee, d'une petite voix, a fait : « Elles mataient. »
Je n'y avais pas vraiment réfléchi alors, mais pour une raison obscure, ça a commencé à me travailler à ce moment précis.
« Beurk », a dit Suk Hee au téléphone. « Je crois que je vais casser.
Pourquoi n'ont-elles rien fait ? » j'ai dit en pensant aux femmes qui avaient assisté à toutes les guerres et reprisé les chaussettes de combat de leurs maris, ou fait d'autres trucs du genre, mais bien sûr Suk Hee ne savait pas de quoi je parlais, alors elle a recouvert le micro de son portable et elle m'a dit : « Je suis sûre que ça t'irait bien, du Perle Grise. »
Le bus est arrivé et nous nous sommes poussées pour laisser les gens monter. Suk Hee a raccroché et a tendu le cou pour regarder derrière le bus. Keri devait être en route.
Ça nous existe quand vous vous battez, je me suis dit. Ça doit être pour ça. Ça nous fait jouir. Peu importe que vous nous bouffiez pas la chatte, ou que vous vous y soyez mis que récemment : nous avons moins besoin d'orgasmes que de guerres. Sinon, pourquoi en feriez-vous ?
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“Maddie plaqua un patch d’endorphines sur on bras et ferma les yeux en s’adossant à son fauteuil…Le bio logiciel de NoSystems ne cessait de s’immiscer dans le sujet de Maddie au niveau cellulaire, et envoyait de fébriles paquets de données à l’I-Mage. Tout ce qui se passait en Meniscus – tout ce qui était détectable en lui, était lu et enregistré. Chaque empreinte de ses pensées était stockée dans les bases de données Muse sous la forme de vérités physiologiques que Maddie, à partir de sa propre Muse, aurait tout le loisir de distiller le lendemain. Après 6 heures passées à lutter contre les données recueillies par les scanners lumineux de l’I-Mage qui étaient passées et repassées sur la peau meurtrie de Meniscus, Maddie n’était guère plus avancée…La crise de Meniscus avait débuté à 11h58…C’était à ce moment que Mall s’était emballé, le subconscient de Meniscus ayant soudain exigé l’ensemble des ressources de calcul des processeurs. Mais pourquoi ? qu’en était-il de Mall ? Quel rôle avait-il joué dans la crise ? Maddie ne s’était jamais vraiment intéressée à ce jeu : Taktarov avait juré de ses vertus thérapeutiques en avançant que Mall permettait de maintenir Meniscus en vie en dépit de son état.”
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p.215-6.
Monde de merde. C'est comme si tout le monde se laissait porter par le courant, comme si les seuls à s'arrêter étaient justement ceux qui sont incapables de le suivre, ceux contre lesquels vous butez dans la rue chargés de sacs plastique pleins de leurs possessions terrestres ça fait mal VOUS ÊTES VICTIME DE TELLEMENT DE PUTAINS D'ILLUSIONS ET VOUS ÊTES TELLEMENT DÉSESPÉRÉE et j'en suis réduite à claquer 18,99 $ pour un CD qui exprimera ça à ma place parce qu'on ne me laisse rien faire de VRAI tant que je n'aurai pas été endoctrinée brisée et dressée à me soumettre à la même VOLONTÉ CIVILISATRICE qui s'étale sur votre visage.
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p.151-2.
« Elle croit que c'est un zoo d'animaux domestiques. C'est comme ça qu'elle justifie son manque de respect vis-à-vis de nous. Tu vois, plus un animal est domestiqué, moins il a besoin de ses talents de survie, et plus il devient con et faible. Et plus il devient con, moins on éprouve du respect pour lui. Les gens n'ont aucun problème à tuer des moutons ou des vaches, parce qu'ils ont l'impression que les moutons et les vaches ont passé un marché avec eux, un marché qui se finit toujours par un bon plat de résistance. Mais quand on tue un animal sauvage, tout le monde se fâche. Les animaux sauvages, eux, on les respecte.
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p.387.
« Je suis pas complètement con, vous savez », poursuivit le SE. « Vous pensez que je ne suis qu'un animal enfermé dans un zoo, vous voudriez que je survive, mais seulement selon vos conditions. Vous qui aimeriez tant me sauvez, ce que vous auriez dû faire en premier lieu, c'est de ne jamais m'emprisonner. Je ne veux pas de votre pitié. Je ne veux pas de votre aide. Et vous ne pouvez pas me forcer à accepter. Compris ? »
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