Seven Deadly Sins, tome 1

Déception avec ce manga dont je n'avais entendu que du bien ! J'avoue qu'il faisait partie des titres qui m'intéressaient le plus dans la sélection des 48H BD 2020, si bien que je l'ai lu avant les autres. La saga est relativement populaire et s'étend sur une quarantaine de tomes pour le moment. le public étant au rendez-vous, il y a même eu une adaptation en animé. Hélas, j'ai vite déchanté avec ce scénario assez classique (mais plutôt efficace), les personnages stéréotypés, l'univers encore très léger, l'humour un peu lourd et le fan service assez présent. J'en attendais beaucoup plus et j'espérais aimer autant que les autres lecteurs dont les avis enthousiastes m'avaient convaincue… D'ailleurs, je vous invite à découvrir des critiques plus positives que la mienne, comme celle de Tachan ou de Xander.

On suit l'histoire de Meliodas, un jeune aubergiste au visage juvénile qui cache un grand secret. le garçon est de nature altruiste, franche, drôle, mais surtout terriblement perverse ! Ce véritable obsédé va passer son temps à peloter la poitrine de la princesse Elizabeth et à observer ses formes. C'est moins choquant que dans « Fire Force », mais cela me déplaît quand même. En réalité, bien que la demoiselle se laisse faire et se montre très ingénue, j'ai quand même compris que je n'allais pas apprécier cette relation ou adhérer à l'humour lorsque Meliodas a senti l'entrejambe de la demoiselle, puis malaxé ses seins pour « vérifier son rythme cardiaque » dès la quinzième page du manga. le coureur de jupons a pourtant bon fond. Sans hésiter, il va venir en aide à la belle princesse en détresse. Celle-ci a besoin de lui et de ses anciens alliés, six autres mercenaires ayant renversé le gouvernement il y a dix ans. Commence alors une aventure remplie d'action et de rencontres en tous genres.

Généralement, j'apprécie le mélange de combat, d'amitié, d'humour et de monde fictif. Or, je reconnais que ces points-là sont assez bien gérés. Même si cela manque d'approfondissement, ce premier tome introductif a su trouver un juste milieu. Néanmoins, j'ai réellement eu du mal avec les protagonistes. Entre le héros vicelard, la princesse qui ne sert à rien (Idéaliste et incapable, la pauvre ne peut même pas aider à faire le service à l'auberge ! Elle ne sert qu'à jouer les potiches « bonnasses » que le héros peut mater ou peloter sans qu'elle se plaigne.), le cochon mascotte sympathique (mais ça reste un cochon qui parle), la sulfureuse Diane (dont je sens que la taille et le physique seront parfaits pour faire des blagues sexuelles) et les méchants stéréotypés, je n'ai trouvé personne m'intéressant. L'humour graveleux et le fait que je ne m'attache à aucun personnage ne me donnent pas envie de poursuivre. Bien évidemment, cet avis n'engage que moi : je compte l'intégrer à la médiathèque et, si mes lecteurs apprécient et demandent la suite, j'en ferai l'acquisition… Toutefois, je ne lirai clairement pas les tomes suivants. Dommage, car il y avait du potentiel !
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L'histoire présenté dans ce livre est superbe mais le seul défaut qui a fait que je n'ai lu que ce tome c'est la puissance trop grande du héro et sa facilité a battre ses ennemis sinon bon livre pour des enfants de 7 à 13 ans

Avis général pour toute le manga...
Pfff encore un énième Shonen classique et chiant, la même recette encore et encore. Novateur, original, construit, créatif, voilà autant de mots à proscrire du lexique couramment usité par un mangaka qui, aujourd'hui, chercherait à nous émerveiller avec un univers fantasmagorique. Il n'est plus question maintenant que de s'en remettre à la même recette indigeste que l'on resservira à l'envie d'ici ce que ceux qui y goûteront ne s'écroulent enfin raides morts.

Nous allons commencer par les personnages, Meliodas, héros typique de Shonen. Basique à l'extrême si ce n'est à l'outrance, candide comme savent l'être ses congénères, il donne toutefois le change ce qu'il faut pour ne pas paraître aussi plat qu'il n'aspire à l'être. Les autres personnages, concrètement, une caractéristique, un image qui sorte du lot et encore... et voilà. Elles dandinent, se pavanent tout au long de l'aventure avec des relations enfantines au possible... Un autre exemple si vous voulez une illustration.

Elisabeth aura beaucoup pesé dans la balance pour recevoir la médailles des personnages crée sans une once imagination. Elle est cette héroïne pleurnicheuse aux yeux sans cesse humides qui ne grandira pas l'image des femmes dans le milieu du Nekketsu. le petit chien docile et jappeur de Méliodas. Un chien aussi collant que geignard, le genre qu'on fait piquer prématurément ; Méliodas, lui, lui aura passé la bague au doigt.

On pourrait parler des paysages, je crois qu'il souhaite qu'on les imagine nous même en faites, faisant tout les détours de mise en scène possible pour ne rien dessiner. le déroulé et le rythme de l'intrigue ne souffrent d'aucune halte d'aucune sorte ou de la moindre phase même vaguement réflexive - le propre du Shônen contemporain étant justement de prévenir toute forme de réflexion chez son lecteur. Je ne m'abaisserai pas à faire le compte des antagonistes virant de bord en cours d'intrigue, c'est trop me demander...

De scénario, ce serait trop lui demander d'en avoir. Un début : un postulat, une fin : un épilogue prévisible ; entre les deux, un milieu qui se révélera comme un énième prétexte Nekketsu à enfiler les combats les uns après les autres. Puis, disséminés aléatoirement au gré des obscurs volontés de l'auteur, on retrouvera des éléments de la légende arthurienne piochés çà et là mais juste pour le décor malheureusement je recherche un peu plus que du décor.

Le roi démon, charisme merdique, vaincu par le pouvoir de l'amitié. Et à partir de la, on voit qu'on rajoute vraiment parce que thune oblige. Et pourtant, c'est dommage qu'on rentre dans du shonen classique débile, des perso comme Merlin, Escanor, Gowther aurait pu être intéressants. La guerre sainte aurait pu avoir de la nuance mais non on reste dans du politiquement correct, les méchants anges avec le projet le moins con dans l'histoire redeviennent des bon gars sympa... Les échelles de puissances qui ne veulent rien dire, les chevaliers sacrées avec le double complots et même triple parce que oui le gamin fait devenir le méchant gentil... C'est bien connu hein je suis un enculé mais j'aime le gamin LOL.

Je pourrais parler du worldbuilding sans logique, (le purgatoire, les mecs se font chier des centaines de millions d'années, si j'étais à leur place je rechercherais la perfection pour pas faire de la merde), les nations (vaut mieux pas trop développé, la logique les pauvres lecteurs en pâtiraient). le magicbuilding, on s'est pas foulé... On ne reprend que des noms et des symboles sans jamais les approfondir. Il ne faudrait pas non plus que l'auteur risque un claquage en formulant le moindre effort de construction dans son récit hein... Je pourrais continué des heures et des heures, je crois que je vais finir en disant que la qualité est absente dans celui ci aussi. le répertoire du Jump en est malheureusement bourré de ce genre d'espèce...

(...) une pure comédie à laquelle il manque de l'âme et du corps pour ce premier tome. ça ne m'a pas donné envie d'en lire plus, d'autant que le fil rouge est on ne peut plus basique pour de l'heroic fantasy
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Un jeune garçon qui se révèle être un grand guerrier, des méchants ultra forts, du slapstick parfois grivois, des situations décalées, bref, rien de neuf ici. Dispensable.