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Seven Deadly Sins tome 1 sur 41
EAN : 9782811613563
192 pages
Pika Edition (19/03/2014)
3.98/5   269 notes
Résumé :
La princesse Elizabeth est prête à tout pour retrouver la légendaire bande de mercenaires connue sous le nom de Seven Deadly Sins. À ses yeux, eux seuls ont le pouvoir d’arracher le royaume de Britannia des mains des surpuissants Chevaliers Sacrés qui sèment la terreur ! Sa rencontre avec Meliodas, un garçon à la force exceptionnelle, et Hawk, son cochon, va marquer le début d’une aventure riche en rebondissements, où magie et combats sont au rendez-vous !Plonge dan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
3,98

sur 269 notes
Oyez, oyez amateurs de mangas ! Le shonen nouveau est arrivé !!! Si vous vous êtes un jour demandé ce qu’il serait advenu de la Planète Manga si cela avait été Akira Toriyama et pas Masami Kurumada qui avait réalisé la saga "Saint Seiya", cette série va apporter réponses à vos questions… blink
En 1938 apparaissait Kal-el, créé par Jerry Siegel et Joe Shuster
En 1984 apparaissait Kakarotto créé par Akira Toriyama
En 2012 apparait Meliodas, créé par Nakaba Suzuki
Tous les 3 se font les défenseurs d’un monde qui n’est pas le leur, quitte à combattre ceux de leur propre sang…
Après "Dragon Ball" qui reprenait très librement le roman de Wu Cheng'en "La Pérégrination vers l'Ouest", son héritier puise lui librement dans la matière de Bretagne. J’avais précédemment écrit que dans ses premières aventures Sangoku tenait beaucoup du chevalier Perceval des légendes arthuriennes, et que la fine équipe qu’il réunissait avait de chouettes airs de Ligue des Justiciers, du coup j’avais parlé de Goku Pendragon et des artistes martiaux de la Table Ronde. Et ben, avec "Seven Deadly Sins" on y est carrément (ou tout du moins on va tout droit, et au pas de course s’il vous plaît…) !


Après le talentueux Yoshihiro Togashi qui avait réussi l’incroyable exploit de marier les influences divergentes de "Dragon Ball" et "JoJo’s Bizarre Adventure", voici venir Nakaba Suzuki qui réussit peut-être encore plus incroyable de marier les influences divergentes de "Dragon Ball" et "Saint Seiya". Mmm, ça sent bon le shonen des années 1980/1990 mais avec le dynamisme graphique des mangas plus modernes… Un rêve de geek devenu réalité, et même les blagues coquines et le cochon mascotte sont bien faits : c’est un miracle ! Alléluia
D’un côté nous avons donc un adolescent surpuissant aficionado de la stonba, qui avec ses potos coolos ou badass combat dans des affrontements dantesques des adversaires de plus en plus forts, certains rejoignant la team de notre héros débonnaire mais animé d’un esprit résolument Justice Forever ! mdr
D’un autre côté nous avons un ordre de chevaliers sacrés se préparant pour une guerre sainte divisé entre loyalistes qui obéissent sans se poser de question à l’Ordre Nouveau, les sceptiques qui remarquent que les choses ont beaucoup changé sans aucune explication dignes de se nom, et pas en mieux, et un groupe de rebelles regroupé autour d’un jeune fille en fuite détentrice de mystérieux pouvoirs divins… mdr
Les lecteurs savent bien sûr que les prétendus rebelles sont les véritables héros, donc que les prétendus héros sont en grande partie des traîtres patentés ou à l’insu de leur plein gré (l'intérêt étant de pouvoir distinguer les traîtres véritable des dupes qu’ils manipulent).

Et le côté Fantasy dans tout cela ? On passe les légendes arthuriennes à la moulinette multimédia japonaise, et il faudra attendre pour que le background prenne de l’épaisseur, ce qui devrait arriver avec l’alliance conclue entre les Chevalier de Liones et ceux de Camelot… Disons qu’il a 3000 ans le Clan des humains, le Clan des géants, le Clan des fées et le Clan des déesses se sont alliés pour bannir le Clan des Démons dans le Cercueil des Ténèbres Éternelles. Le Roi des Démons et ses mignons aimeraient bien revenir semer la ruine et la désolation, et ils trouveront toujours des homines crevarices pour trahir le monde en échange de plus de pouvoir (parce qu’ils espèrent devenir calife à la place du calife, ou plutôt Roi Démon à la place du Roi Démon).
J’ai un peu retrouvé l’ambiance celtique du gaiden de "Saint Seiya Lost Canvas" consacré à Regulus (ce n’est sans doute pas un hasard AMHA). On a quelques monstres à la "Berserk", quelques complot à la "Claymore", mais ici pas de Dark Fantasy, non un esprit shonen de bon aloi qui pioche joliment dans la saga "Dragon Quest" tout en rendant hommage à la saga "Lodoss" ! Alléluia !!!
Pas mal de l’intérêt du manga est de découvrir au fur et à mesure les 7 chevaliers rebelles (rappelez-vous le kif de découvrir progressivement les chevaliers de bronze, puis d’argent et enfin d’or dans "Saint Seiya" : mine de rien, il y a un peu de ça ^^ (mais là je parle d’un temps qui ne parlera pas aux moins de 20 ans)) : leur apparence, leur personnalité, leur passé, leur pouvoir, leur reliques magique, le crime qui leur a valu leur surnom et les relations qu’il entretiennent entre eux… Donc je vous laisse le plaisir de la découverte mais sachez qu’à qu’il s’agit d’une équipe pluriel regroupant humains, géants, fées et SPOILERS !

L'héritage "Dragon Ball" est plus que présent, et c'est un immense plaisir de retrouver les détournements fantasy de Goku, Bulma, Oolong, Silver, Blue, Bora, Tao Paï Paï, les soldats de Freezer ou les cyborgs du Docteur Géro et toute la compagnie... Mais là où le mangaka Nakaba Suzuki est génial (et c’est d’autant plus méritoire qu’il semble travailler sans assistants), c’est que pour redynamiser le charadesign il pioche très largement dans la boîte à outil de Naoki Urasawa ("Master Keaton", "Monster", "20th Century", "Pluto", "Billy Bat"…), et y ajoute une touche du style Yoshihiro Togashi et l’association entre humour et noirceur, vu qu’il a toujours une caractérisation très sérieuse de personnages cartoonesques (ça où les personnages qui ressemblent à des héros/vilains de séries live tokusatsu avant d’enlever leurs heaumes ^^).. L'auteur ne renie pas pour autant son époque et on retrouve la touche de délire des auteurs de "One Piece", "Naruto", "Bleach" et "Fairy Tail" dont on sent la parenté (le couple Natsu / Lucy, l’animal mascotte qui parle, la sœur cachée d’Erza Scarlett, l’ambiance festive et bon enfant du Boar Hat… D’ailleurs il semble que les 2 mangakas soient assez potes pour s’échanger leurs personnages).
Guettez bien les planches sur fonds noires : ce sont les flashbacks qui sont courts mais nous en apprenne beaucoup ! Guettez bien les yeux d’Elisabeth : le mangaka a réussi là où Hiro Mashima s’est vautré (ce n’est pas moi qui le dit, c’est lui ^^), car de petits événements en petits événements on a sacrément bien préparé le terrain à SPOILER
C’est bien écrit, l’auteur ne se contredisant pas d’un tome à l’autre (suivez mon regard), c’est bien dessiné, l’action est rythmée et les scènes de baston envoient du bois. Revenge Counter & Justice Forever !!! Mais avant cela, l’aventure commence par monts et vallées...


Dans la taverne itinérante du Boar Hat, dont la cave est grandiose mais la bouffe dégueulasse, nous apprenons que depuis 10 ans les Seven Deady Sins, la plus puissante compagnie de chevalier du royaume, sont recherchés pour assassinat et tentative de coup d’Etat :
- Melodias, le Dragon de la Colère
- Diane, le Serpent de l’Envie
- Ban, le Renard de l’Avarice
- King, le Grizzli de la Paresse
- Gowther, le Bélier de la Luxure
- Merlin, le Sanglier de la Gourmandise
- Escanor, le Lion de l’Orgueil
Tout le monde vide les lieux quand apparaît le mystérieux chevalier rouillé, qui s’avère être Elisabeth, 3e princesse de royaume de Liones qui est en quête des anciens héros du royaume pour reprendre le pouvoir à l’Ordre des Chevaliers Sacrés qui sont en train d’établir une dictature militaire et de préparer la guerre.
Dénoncée par les paysans miliciens du coin, c’est en essayant d’échapper au brutal Twigo que notre princesse rebelle apprend que le tenancier du Boar Hat est Meliodas le Dragon de la Colère (un petit peu une version ado du Sam Merlott de "True Bood" ^^) : et c’est parti pour l’aventure (Elisabeth étant engagée comme serveuse !

Au village de Vanya, Meliodas sauve par 2 fois les habitants :
- en enlevant l’épée magique qui retenait l’eau prisonnière du sous-sol (coucou Excalibur)
- en retournant à l’envoyeur le maître sortilège destructeur du puissant chevalier sacré Gilthunder
Et puis l’histoire du petit Mead est assez touchante, comme est touchante la solidarité des villageois face à l’adversité, qui se divisent avant de mieux se regrouper… (quels merveilleux clins d’œil à "Emblem of Roto" !)

Dans la Forêt des Rêves Blancs, Meliodas et Elisabeth doivent déjouer les ruses des gobelins hide & seek avant d’affronter les violentes retrouvailles avec le 2e membre des Seven Deadly Sins puis les représailles de Gilthunder plus violentes encore… Et oui ce manga avance à une vitesse folle mais pas on n’a jamais l’impression qu’on précipite les choses ou qu’on surfe d’une baston à l’autre sans aucune raison !

Toujours pas fan des gags coquins, d’autant plus qu’Elisabeth se faire bien faire là où Bulma dézinguait à tout va, mais cela se structure rapidement : Meliodas a les mains baladeuses de Ryo Saeba pour oublier son deuil, son passé et ses crimes (remember "City Hunter"), il se fait rappeler à l’ordre par Hawk le cochon loquace et il se fait punir rudement par Diane. Quant au cochon mascotte, chef de la brigade des épluchures, j’ai soupiré quelques tomes mais force est de constater qu’il remplit parfaitement son rôle de comic relief ! (parce que mine de rien, il y a des moments très tristes aussi qu’il faut bien compenser)
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Dans une autre critique (city Hall) , j'ai du vous parler d'un jeune garçon charmant de 12-13 ans, qui est était dans la classe de ma fille.. et à mon plus grand bonheur il y est encore cette année...
Pour ne rien changer à l'année dernière , MissLyoko est donc rentrée avec les 3 premiers tomes de cette série prétés par son ami.
J'avoue que je ne voulais pas les lire parce que je sortais d'un manga qui est une pure tuerie (death note) et que donc je voulais m'éloigner un peu des mangas pour ne pas être déçue de ma prochaine lecture. Mais ma fille qui tient de sa mère et qui sait être convainquante et tétue à ses heure a donc réussi à me faire lire le tome 1.

Et franchement aucun regret, c'est assez drôle et comme d'habitude le premier tome place le scénario.Il a juste réussi à me titiller suffisament pour que je m'attaque à la suite.. Et bien oui j'aime beaucoup Méliodas et j'ai vraiment envie de savoir le pourquoi du comment.
D'autant que les graphismes ne sont pas désagréables du tout
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Premier tome d'une série qui donne un sacré coup de vieux à certains mangas existants !

Je m'attendais à un énième shonen comme il en existe des centaines, mais j'avais tort. L'histoire est passionnante, les personnages se dévoilent très rapidement et ont de très fortes personnalités.

On retrouve le héros basique avec Meliodas, la jolie fille qu'on aime tripoter avec Elizabeth et le petit cochon rigolo en guise de mascotte.

Alors oui, cela peut sembler basique, et limite ridicule, mais cela n'est justement pas le coeur du manga. En réalité, l'histoire du manga à commencé dix ans auparavant, avec un groupement de héros, que tout le monde croit mort.

On les appelle les Seven Deadly Sins. Au fil des tomes on va les découvrir, voir ce qu'ils sont devenus au cours de ces dix ans.

Et c'est là que le manga prends tout son sens, car au lieu de créer une équipe au fil de l'aventure, le héros possède déjà une équipe qu'il va vouloir retrouver. Il y a donc un passé commun qui apporte une grande richesse. Les choses vont donc bien pus vite que dans les autres shonens.
Ici, les bases sont posées dès le départ, pas besoin d'attendre 5-6 tomes pour que ça démarre.

Un manga très sérieux donc, avec quelques passages drôles grâce à la petite mascotte, et également un peu de fan service avec des allusions ou gestes pervers mais contrairement à ce que j'ai pu lire, cela n'a rien de choquant. Cela fait partie de la culture manga, donc c'est normal qu'on en trouve un peu.

Un seul petit bémol qui concerne la traduction française. le titre. Seven Deadly Sins veut dire Les sept péchés capitaux. Pourquoi doit-on publier un titre en anglais ?! Que je sache, en japonais, le titre est Nanatsu no taizai. Donc, quitte à la traduire, autant le traduire en français ! C'est pareil pour le manga Yamada-kun and the seven witches. C'est quoi cette mode de coller de l'anglais là où le français passe très bien ? Yamada-kun et les sept sorcières était déjà pris ?

Bref, mis à part ce petit coup de gueule qui n'engage que moi, ce manga est une pure merveille qui va vite se faire une place dans l'univers des shonens.
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Meliodas, un jeune homme bien jovial, tient une taverne avec son cochon Hawk ( !). Pourtant, tout ce qu'il sert est absolument infect, ce qui n'a pas l'air de le démonter.
Un jour, la princesse Elizabeth débarque au Boar Hat, à la recherche des Seven Deadly Sins… Et le duo dépareillé voyage ensemble pour retrouver le reste de l'équipe. Petit à petit, on apprend des choses sur ce groupe, l'univers est carrément génial : un cochon parlant, une femme géante… Beaucoup de questions restent encore en suspens, quel évènement a séparé les Seven Deadly Sins ? Pourquoi Meliodas semble-t-il plus jeune qu'avant ? (Et cette Mama Hawk, je ne comprends pas où elle se cache ??). J'espère que la suite apportera des réponses.
En tout cas, j'aime l'humour de l'auteur même si parfois, Elizabeth n'est pas beaucoup habillée (ce n'est pas vraiment de sa faute) et que Meliodas trouve des excuses pour toucher certaines parties de son corps… J'aime les mimiques des personnages et l'ambiance très joyeuse malgré le mystère qui planent sur l'histoire. Tome 2 à suivre !
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En français pour ceux qui ne maîtriseraient pas la langue de Shakespeare, « seven deadly sins » signifie « sept péchés capitaux ». Ces péchés, décrits par la religion catholique comme les principaux, ne sont pas forcément les plus graves, mais bien plutôt ceux dont découleraient tous les autres. S'y trouvent la colère, l'envie, la paresse, l'avarice, l'orgueil, la gourmandise et la luxure. Voilà, c'était l'instant La Culture générale pour les nuls de cet article ! Nombre d'oeuvres s'en inspirent plus ou moins consciemment, tandis que d'autres les exploitent carrément : immédiatement vous vient à l'esprit Seven, le film de David Fincher de 1995 ; ou FullMetal Alchemist pour rester dans le thème japonisant de cette critique. A noter que si le premier n'est résolument pas pour les enfants et que le dernier est accessible à partir de l'adolescence pour la dureté et la complexité de son intrigue, Seven Deadly Sins, tout en faisant de l'oeil à un public beaucoup plus mature, s'adresse aussi aux plus jeunes.

A propos d'intrigue, quelle est donc celle de ce sémillant shônen ? Parce que je parle, j'introduis, mais au final vous n'êtes pas plus avancés. D'après son auteur, Nakaba Suzuki, ce manga servirait de préquelle à la légende arthurienne et, effectivement, l'action semble bien se situer parallèlement au début du règne du Roi Arthur. Les Seven Deadly Sins formaient à l'origine un groupe uni et soudé de valeureux guerriers. Malheureusement, suite au crime abominable qui leur fut imputé, ils durent se séparer afin de fuir le courroux des Chevaliers Sacrés, et la simple évocation de leur nom fait aujourd'hui trembler même les plus aguerris des hommes. Les Chevaliers Sacrés maintiennent à présent l'ordre sur ce merveilleux royaume de Britannia, et recherchent toujours activement ces monstrueux criminels.

Voilà pour le contexte. Dirigeons-nous maintenant vers le Boar Hat, une taverne ambulante tenue par le jeune Méliodas. Son assistant n'est autre que Hawk, un cochon de l'espèce des cochons loquaces (je vous laisse deviner pourquoi), qui n'est pas sans rappeler Bou, le compagnon de route de Ash & Eli, en plus... en plus loquace, quoi. Et, autant Méliodas dispose d'une cave excellente, autant il est incapable de préparer correctement quelque nourriture que ce soit. du coup on sait pour quelle raison les consommateurs sont là. Débarque alors de manière inattendue Elizabeth, présentée d'abord sous les traits d'une jeune femme en détresse, et qui rapidement se transformera en princesse désespérée à la recherche elle aussi des Seven Deadly Sins… Méliodas, son cochon Hawk et Elizabeth vont ainsi former un improbable trio, et partir en quête du groupe mythique (j'allais dire mythologique, mais on n'est pas loin). Au menu : combats contre des adversaires sidérants de puissance et d'intelligence (où l'on constate d'ailleurs que le petit Méliodas et son grand sourire cachent en réalité un redoutable combattant !) et courses-poursuites (oui, parfois on n'arrive pas à gagner : il vaut mieux alors fuir), humour et grands sentiments propres au genre, le tout joliment enrobé dans une joyeuse ambiance Fantasy.

La force de ce shônen est de s'adresser aux enfants, tout en proposant une double lecture qui ravira même les adultes amateurs du genre (preuve en est : j'ai adoré le début de cette série). le jeune héros dispose d'une maturité d'esprit et d'une assurance épatante pour l'âge qu'il paraît, tout en gardant un comportement de gamin insouciant qui sait que rien ne pourra jamais l'atteindre. Seven Deadly Sins est souvent comparé à Fairy Tail ou à Dragon Ball, et à raison : le lecteur, béat, retrouvera sa dose de nekketsu, et ces séries en sont des archétypes de qualité. Voyez plutôt: le jeune homme foncièrement bon et quelque peu naïf ; son artefact, à savoir une épée brisée au pommeau en forme de dragon ; ses compagnons de quête, ici le cochon en faire-valoir humoristique et la princesse éplorée d'apparence aussi naïve que sexy ; des ennemis charismatiques et de plus en plus puissants ; etc. Sans verser dans le manichéisme primaire non plus : les personnages gagnent rapidement en intensité et ont pour la plupart quelque chose à se faire pardonner. Bref, un archétype du shônen bien fichu qui ne prend pas son public pour un idiot.

Si ce que vous venez de lire vous a plu, sachez que je recommande cette série à partir de 9 ans. Elle plaira également aux plus jeunes qui auraient déjà lu Fairy Tail ou Dragon Ball, la série étant résolument sur le même ton.
Seven Deadly Sins est considérée par Pika comme LA nouvelle série shônen, celle qu'on attendait tous depuis tant d'années ; je suis persuadé qu'ils ne sont pas loin d'avoir raison.
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critiques presse (3)
Chro
01 juillet 2014
Au bout de trois tomes Seven Deadly Sins s’est déjà ouvert à de nombreux arcs scénaristiques futurs et on attend avec impatience le twist qui fera basculer la série à succès du moment dans un genre à la peine, le shônen, dont elle pourrait devenir un véritable classique.
Lire la critique sur le site : Chro
BoDoi
17 juin 2014
Bref, Pika semble avoir trouvé le bon cocktail pour glaner un maximum de fans en lui offrant une série de qualité… pas comme les autres ! Le public suivra-t-il ?
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
24 mars 2014
Les lecteurs de shonen et les amateurs d’heroic fantasy peuvent donc entamer l’aventure les yeux fermés. Bien sûr, il faudra voir ce que donne la suite, mais ce démarrage tonitruant ne laisse guère planer d’inquiétude.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Cette histoire est en quelque sorte un prologue, remanié à la sauce Nakaba Suzuki, de la légende arthurienne que j'affectionne particulièrement! Bref, je ne vais pas commencer à vous prendre la tête avec du blabla, c'est parti pour l'aventure!

Nakaba Suzuki, rabat de couverture
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Diane: Tu es sûre que tu n'es rien de plus pour lui?
Elizabeth: O... oui!
Méliodas: Tu n'es rien de plus pour moi, toi non plus, je te signale.
Diane: Argh! Quoi?!
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Méliodas: Ce visage... cette silhouette... ce parfum... cette souplesse... pas de doute, c'est bien une fille!
Hawk: Tu n'as pas honte?!
Elizabeth (qui s'est réveillée): Ah... euh...
Méliodas (qui touche ses seins): C'est bon, ton rythme cardiaque est normal!
Elizabeth: Ah... m... merci?
Hawk: La petite crapule!
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C'était la compagnie des chevaliers la plus féroce de tout le pays ! Chacun d'entre eux portait le symbole d'une bête sauvage et était célèbre pour avoir commis des crimes atroces.
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Elizabeth: Une princesse, ça ne sait rien faire de ses dix doigts. Je n'ai pas la force de lutter contre les chevaliers sacrés qui terrorisent la population...
Méliodas: Mais tu m'as trouvé, moi. Si tu n'avais pas voulu protéger ton peuple... si tu n'avais pas entrepris ce voyage toute seule, marché jusqu'à l'épuisement, et si tu ne t'étais pas retrouvée dans ma taverne, rien de tout ça ne serait arrivé.
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Depuis 2000, Pika Edition propose de découvrir l'infinie richesse du manga en publiant parmi les plus talentueux auteurs japonais et français. Les CLAMP, Kosuke Fujishima, Tôru Fujisawa, Minetaro Mochizuki, Ken Akamatsu, Reno Lemaire, Oh!Great, Kouji Seo, Hiro Mashima, Hajime Isayama, Ema Toyama, Nakaba Suzuki, Adachitoka, Ayu Watanabe, Satoshi Kon, Yoshitoki Oima, Akane Shimizu, Boichi, Romain Lemaire et Kamome Shirahama sont 20 mangakas majeurs qui ont marqué leur époque et qui continuent d'inspirer bon nombre de jeunes auteurs. Dans ce livre-objet, qui se déploie comme une frise grâce à ses 48 pages dépliantes, Pika Edition vous invite à revenir sur ces deux décennies durant lesquelles le manga est devenu incontournable… Un ouvrage original et idéal pour célébrer la passion du manga !
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