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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ça démarrait pourtant bien...

Sam Goodman (le flic de Boston présenté dans Un été pourri) est muté sur Paris et se retrouve sur les traces d'un tueur qui adore faire sauter ses petites bombes fabrication maison et éparpiller quelques corps ici et là. Comme tout bon psychopathe qui se respecte, ça ne tourne pas bien rond dans le ciboulot du garçon, mais suffisamment rond quand même pour mener la vie dure aux enquêteurs. Donc l'enquête tient la route, le suspense est bien présent. Jusqu'ici pas de problème.

En revanche... Grosse surprise car Maud Tabachnik n'y va pas de main morte sur les clichés! Une vraie caricature, faites la queue messieurs dames, y en aura pour tout le monde: les corses, les bretons, les juifs, les francais racistes et antisémites, les arabes, les femmes nunuches, et tout ça avec un cynisme déconcertant... Alors oui c'est son style (déja son premier roman annonçait la couleur avec l'émasculation des hommes au sens propre comme au figuré) et en principe j'affectionne même particulièrement cet humour noir, corrosif. C'est d'ailleurs principalement ce qui m'attire dans l'écriture de cette auteure qui souvent m'amuse par sa répartie froide et mordante. Mais à trop faire dans l'inconvenance et le cynisme, une question se pose tout de même: est-ce toujours de l'humour là...? Car ici c'est non-stop et, plus que drôle cela en devient dérangeant.
Alors peut-être que je me pose cette question parce qu'on est en 2015, vingt ans après l'écriture de ce roman et qu'à l'époque ça ne choquait pas autant? Ou peut-être ai-je perdu le sens de l'humour? Ou peut-être que je me pose trop de questions tout simplement, et que ce n'est qu'un petit polar sans prétention qui se veut avec une écriture cinglante ni plus ni moins? Je ne sais pas.

Quant à ce dénouement tarabiscoté, il ne vaut même pas la peine d'etre évoqué. Manque d'inspiration ou ras le bol de l'auteure qui voulait en finir au plus vite, aucune idée. Juste incompréhensible.

Certainement pas le premier roman à lire si on veut découvrir cette auteure. Grosse déception.
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C'est mon premier Maud Tabachnik, ma lettre T du Challenge ABC Critique 2011, et ce livre (offert avec deux achetés dans la même collection) était dans ma PAL depuis un certain temps déjà. le challenge ABC vide les PAL d'un côté et les remplit de l'autre. Disons-le tout de go, le style de Maud Tabachnik qui transparait dans ce roman (je ne connais pas les autres) me laisse une impression extrêmement mitigée. Malgré un scénario classique et pour le moins efficace (une enquête policière haletante qui vise à identifier un dangereux tueur en série), le roman souffre de deux défauts majeurs : l'allergie pathologique aux Français et la facilité scénaristique.
Maud Tabachnik a peut-être une revanche à prendre, en tout cas elle semble vouloir régler des comptes avec ses compatriotes (« je trouve les Français assez cons »). le personnage principal, Sam Goodman, est un policier juif américain de Boston détaché à Paris. Avec sa mère, qui ne tarde pas à venir le rejoindre, ils sont pratiquement les seuls personnages sympathiques du récit. Les autres protagonistes, les Français donc, sont invariablement méprisables, incompétents, prétentieux, fourbes, racistes voire à moitié idiots. Et on a droit à un tour de France de nos régions pour prouver qu'il n'y a pas d'exception possible : Colonna le Corse (« qui parle comme un truand dont il a l'allure ») est belliqueux et raciste, Faou le Breton est d'extrême-droite et raciste (« on est quelques-uns à penser que la France doit rester propre, vous voyez ce que je veux dire ? »), la jolie voisine de palier est de Montluçon, c'est une « nunuche intégrale », nymphomane et raciste (« des restaurants ? Mais ils sont tous juifs ! […] C'est dégueulasse ! Tu pourrais manger la viande d'un animal qui a été égorgé ? Et tous ces types avec leur barbe et leur galette sur la tête ! »). Les Français en général, quand ils ne sont pas ouvertement antisémites, sont antiaméricains et prétentieux (« je n'ai pas l'impression que les enfants de l'Oncle Sam soient tellement en odeur de sainteté de ce côté-ci de l'océan » ; « qu'est-ce que t'es lettré, pour un Américain ! Je lève les yeux au ciel. J'avais oublié que les Français, même les meilleurs, pensent avoir inventé la culture »). Au milieu de ce peuple arriéré et xénophobe, les deux américains, eux, font figure de surdoués, ils sont riches, élégants, distingués, cultivés, et forcément pris pour cible (la mère sera enlevée par le tueur en série). Il n'est donc pas étonnant que Sam Goodman, dans la chasse aux malfaiteurs, surpasse très vite ses collègues Français incompétents et devienne même un héros médiatique.
Le deuxième problème de ce roman est la grosse ficelle finale qui va permettre de conduire au tueur en série : l'utilisation de l'art divinatoire vaudou et d'un pendule pour se diriger tout droit vers la cachette du meurtrier ! Tout ceci n'est pas crédible un seul instant, et vient mettre à mal un scénario au suspense pourtant garanti, qui par ailleurs aurait pu tenir ses promesses.
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« La mort quelque part » de Maud Tabachnik est un polar mettant en scène un policier juif, Sam Goodman, envoyé à Paris suite à un échange entre les deux pays. Goodman épaule ses collègues français dans l'enquête sur « Alex » qui revendique des attentats en réclamant de l'argent.
La mère de Goodman, la mère juive caricaturée, débarque, la santé du collègue français avec lequel Sam s'entend le mieux décline et il débute dans l'ennui une histoire d'amour sordide avec sa voisine. L'enquête est vachement tirée par les cheveux, se finalisant avec l'aide d'un prêtre vaudou…
Deuxième roman de la française Maud Tabachnik et je suis toujours aussi mitigée. le livre se laisse lire, l'écriture est agréable mais le scénario manque de puissance et l'enquête se révèle peu vraisemblable.
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Un policier à l'ancienne !
Contrairement à Simenon, je n'ai pas trop aimé la plume.
Certains personnages m'ont horripilé mais d'autres m'ont ému, comme le policier malade, Martial.
L'enquête est simple, on connaît le coupable très vite, que la police n'arrive pas à trouver. Pourtant, ce livre est assez addictif, surtout après un évènement que je ne dévoilerai pas.
Un policier américain est envoyé en France, lors d'un échange. On comprend que c'est suite à ses méthodes expéditives que son patron a cherché à l'éloigner.
Au Quai des Orfèvres, à Paris, ses méthodes vont aussi déranger. Il va prendre à coeur une enquête sur des attentats revendiqués par un psychopathe, qu'il va défier personnellement. Va-t-il arriver là ou d'autres ont échoué ?
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