Il était une fois un Martin-pêcheur du nom de Carole.
Ça aurait pu être Clarice, Bénédicte ou bien Céline. Allons pour Carole, alors.
La petite Carole est une téméraire, une aventureuse, sans attendre, elle va tenter de voler toute seule, de se lancer.
Wouaw, on imaginera presque le défi du saut de l'ange d'un plongeoir.
Les histoires à l'identique avec des oiseaux qui apprennent à voler nous les montreront le plus souvent expérimenter la chose sous l'oeil protecteur de la maman oiseau.
C'est tout de même du "trapèze" sans filet.
Pour "
Vole, vole, Carole!", la métaphore du haut du plongeoir de piscine est la plus juste.
L'auteur Corey R. Tabor nous surprendra et jouera avec l'objet livre, nous obligeant à le tourner pour finir l'aventure.
Cela ne va pas planer dès le départ et donc suivi d'un plouf inattendu pour le lecteur, tandis que nous aurons l'impression que Carole se sera loupé, elle va bien au contraire revenir de son saut piqué comme un avion en raz motte.
Un poisson dans le bec!
Et oui, le Martin-Pêcheur!
Donc inutile de s'imaginer faire la même chose, jeunes lecteurs, sans la présence de quelqu'un d'expérimenter pour encadrer la tentative, vous n'êtes pas un Martin-pêcheur.
Le rythme est amusant, chaque voisin de l'arbre tentera à son étape de stopper ou ralentir Carole, la pensant en danger, puisqu'elle pique de plus en plus vite ( et nous les recroiserons dans l'autre sens, ébahis de l'exploit de Carole).
L'auteur nous aura bien bluffé.