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3,82

sur 574 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Excellent titre que ce " Fantazmë ", " spectre en albanais ".
Vengeance - Justice - Résilience. Comment être un bon flic quand les victimes sont des bourreaux ? ou que la justice relâche des monstres ?
C'est tout l'enjeu de ce polar.

Le " spectre " en question, c'est un insaisissable tueur qui sévit dans les quartiers chauds de Paris et notamment au coeur de la mafia albanaise.
Des fantômes, il y en a d'autres dans ce polar, ceux qui hantent le commandant Tomar Khan chargé de l'enquête : son père qu'il a tué très jeune pour sauver sa mère et son petit frère, un autre monstre qui revient de façon très présente depuis que notre héros est victime d'hallucinations et que cela pourrait être le résultat d'une hérédité neurologique ; Bob Müller, le violeur qu'il a également tué dans l'opus précédent ( le très bon Toxique ) et qui peuple ces cauchemars dans des scènes dialoguées fantastiques très réussies.
Niko Tackian a gagné en densité depuis Toxique. On retrouve son sens très sûr du scénario et du rythme mais cette fois la trame en multi-couches est bien plus ancré dans le réel, ce qui lui donne plus de force : la traite des femmes, le Paris post-attentats, la crise des migrants, les geôles de Bachar al-Assad.

L'enquête en elle-même est classique mais ce qui distingue ce polar d'autres, c'est la profonde humanité apportée par de très beaux personnages comme celui de la lumineuse Ara, la maman de Tomar, ancienne Peshmerga, emplie d'empathie, qui guide son fils vers la compréhension de l'autre hors de sa bulle de flic. Le personnage du Fantazmë est également incroyablement fort ( je n'en dirais pas plus pour ne pas en dévoiler trop ). Même l'horrible inspecteur de l'IGPN est campé avec beaucoup de finesse et on prend un grand plaisir à le détester autant qu'on aime toute l'équipe de Tomar.

Un polar court, violent, musclé mais terriblement sensible. Très réussi.
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Un migrant est retrouvé atrocement mutilé dans le 18ème arrondissement de Paris. le groupe du commandant Tomar Khan, de la PJ, est chargé de l'enquête. Une enquête qui semble a priori voué à l'échec jusqu'à ce qu'un fragment d'ADN permette d'établir un lien avec plusieurs affaires du même type en Europe. Un tueur invisible serait-il en train de faire le ménage dans la pègre. Une enquête qui mettra aussi également le commandant en face de ses propres failles et défaillances.

Un roman noir plus qu'un vrai policier, noir, très noir, court et nerveux, très nerveux, où le bien ne l'emporte pas toujours.

Une histoire tout aussi crédible que beaucoup d'autres, avec des personnages très marqués : les méchants sont vraiment très méchants et impitoyables ; mais entre le héros policier et le tueur, aux passés pas si éloignés que ça, il y a juste une affaire de chance, celle qui fait que la balle de match va retomber du bon ou du mauvais côté du filet (référence au film "Match Point" de Woody Allen).

L'écriture est dense, serrée, directe et concise ; peu de place pour les fioritures. Et c'est diablement efficace !

Au final, un excellent polar noir !
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Vous voulez connaître mon fantasme ? Vous voulez vraiment le connaître ?

Approchez-vous de l'écran que je vous le chuchote à l'oreille car il ne faudrait pas que d'autres l'apprennent : n'avoir rien d'autre à faire dans ma vie que lire et monter à cheval !

Oh, je vous sens déçus ? What did you expect ? Bande d'obsédés, va !

Si le titre « Fantazmë » ressemble phonétiquement à la définition de la représentation imaginaire suggérée par l'inconscient, la définition n'est pas la même puisque dans notre roman, il s'agit d'un mot albanais qui veut dire « spectre ». Déjà là, je me suis couchée moins bête.

Au 36 quai des Orfèvres, on est en émoi pour plusieurs choses : le déménagement prochain et quelques crimes bizarres, sans aucun rapport entre eux, si ce n'est l'extrême violence dans lesquels ils ont eu lieu.

N'ayant jamais lu le premier tome, j'ai donc fait connaissance avec ce drôle de flic, le commandant Tomar Khan, chef de groupe de la section 3. D'origine kurde, on apprend que son enfance ne fut pas celle joyeuse de l'île aux enfants et que ses placards sont bourrés de squelettes en tout genre.

Un flic écorché, une fois de plus, me direz-vous… Oui, mais le portrait de l'homme est bien réalisé, bien travaillé, et ses blessures ne ressemblent pas à celles des autres flics torturés que nous connaissons.

Sans en faire des tonnes, l'auteur plante son décor, ses personnages, son intrigue et le déroulement des meurtres, dont les âmes sensibles devraient pouvoir s'en remettre… Quoique, vu la situation de misère des migrants (et des SDF) décrite dans la ville des Lumières, on ne devrait pas avoir le droit de s'en remettre.

Sous le couvert d'une enquête qui pue le classement vertical, faute de preuve, l'auteur nous plante le décor de la ville de Paris (loin de ses lumières) avec, à ma droite, ses chancres, ses camps de migrants vidés, ses pauvres hères qui errent sans but dans une ville où la loi ne fait rien pour les aider et à ma gauche, ses réseaux de prostitution mis en place grâce aux trafics de femmes, le tout sous l'égide de la mafia albanaise.

C'est rythmé, c'est couillu, c'est musclé, sanglant, violent, servi avec de la profondeur et des émotions, sans oublier le suspense, mon vieux complice (oups, je sors), un boeuf-carottes que l'on aimerait foutre en boite, le tout étant relié à des faits réels puisque l'auteur fait allusions aux terribles faits du vendredi 13 novembre.

Faut pas avoir fait littérature supérieure pour comprendre le roman, c'est à la portée de tous et il n'y a rien de péjoratif dans cette phrase, juste une conclusion, un constat.

Ici, les flics sont des flics, ils ne parlent pas comme dans La princesse de Clèves et se comportent comme des policiers qui n'ont plus de vie de famille, qui sont crevés, mal aimés, mal achalandés car jamais assez de budget et toujours une guerre de retard sur les truands.

Réaliste, donc…

Ça te déchire ta race sans révolutionner le roman policier, mais ça va quand même plus loin que le polar habituel puisqu'il n'est pas question, ici, du colonel Moutarde ayant tué dans la bibliothèque avec le révolver.

Allez, vite la suite que je sache ce qui va arriver ensuite !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Roman trouvé en boîte à livres en 2019. Malgré une envie de le lire, il s'est retrouvé enterré dans ma pal. Je remercie Laebh de m'avoir aidé à le sortir de celle-ci pour la pioche de Janvier. Ça sera mon 1er de cet auteur, j'espère qu'il me plaira autant qu'aux autres.

Ce que j'apprécie beaucoup avec ce roman est que les chapitres sont courts, vivants et on ne s'ennuie pas. Chaque mot est compté et utile à l'intrigue. J'ai ainsi découvert que Toxique est le 1er tome de cette série. Cela ne m'a malgré tout pas gêné pour la suite de ma lecture. Par moment, l'auteur est aussi trash que Grangé ou Thilliez avec un personnage aussi torturé que Sharko mais pour d'autres raisons. Les sujets abordés par cet auteur sont durs mais en même temps, il est difficile de lâcher ce roman tant on veut connaître la fin. Elle m'a d'ailleurs surprise, même si avec ce type de romans courts, elle est du genre coup de poing. On a toutes les infos en peu de pages et il ne nous manque quasiment rien. du coup, la fin appelle une suite où j'espère qu'on en apprend plus sur l'enquête interne. Difficile d'en dire plus sans spoiler l'histoire d'autant plus que le roman est court et que le résumé en dit suffisamment.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une excellente découverte et il me tarde de pouvoir me procurer les deux autres tomes de la série, en commençant par Toxique. J'ai bien apprécié le style direct et incisif de cet auteur et je commence à m'habituer aux personnages principaux du type antihéros torturés. Pour les amateurs de thrillers, je vous conseille de découvrir ce roman et son auteur.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Avec Fantazmë, Niko Tackian a composé un second opus, en brut majeur, mettant en scène son commandant Tomar Khan. Les personnages rencontrés dans Toxique prennent ici une autre dimension. Oh, ne vous privez pas pour autant de la lecture de ce roman si vous n'avez pas lu le premier !

Fantazmë (« spectre » en albanais) est un vrai et bon polar musclé qui a le bon ton de ne jamais oublier les émotions en chemin. L'enquête pourrait paraître classique, mais le soin apporté à dessiner les personnages et le fond de l'intrigue procure le supplément d'âme qui donne sa singularité au récit.

Aucun temps mort dans cette enquête policière, entrecoupée des états d'âme de protagonistes de plus en plus touchants. Une histoire de règlement de compte qui met vite en lumière ceux qui sont dans l'ombre : les migrants et les exploités. Avec un Niko taclant au passage certaines institutions pour le non respect des droits fondamentaux de l'Homme.

Fantazmë (excellent titre !) est un vrai polar grand public (rien de péjoratif dans ce terme, bien au contraire), ultra efficace et qui développe le potentiel entr'aperçu dans Toxique ; ce second roman étant plus abouti, à mon sens.

Niko Tackian a un vrai sens du rythme, sans aucun doute lié à son autre métier de scénariste pour la TV et la BD. Son écriture et sa construction narrative sont cinématographiques, ce qui rend le roman difficile à lâcher. Dommage qu'il soit assez court, trop court à mon goût.

L'intrigue est intelligemment ancrée dans l'actualité post-attentats, on sent que l'auteur a incorporé dans son écriture les faits réels liés à l'actualité. On est en prise directe. Et puis, il y a la manière dont l'histoire s'entrechoque avec les destins personnels qui rend certains passages poignants.

Fantazmë est un polar prenant, divertissant et ancré dans la cruelle réalité. Niko Tackian a réussi à créer des personnages qu'on a vraiment envie de retrouver par la suite. On en redemande.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Voilà un polar qui déchire.
La chair humaine, comme le coeur du lecteur.
Pas beaucoup de temps morts dans le Fantazmë de Niko Tackian.
Ça dégaine les Kalach, les couteaux et les scies circulaires à tout va.
Les fans de Tony Montana (pour ceux qui connaissent pas, faites des recherches, je vais pas faire tout le boulot non plus) peuvent se ruer sur l'ouvrage.
Préparez vos poches de sang, il y a de la demande.
Mais Fantazmë, ce n'est quand même pas que de l'hémoglobine à torrent.
C'est aussi des flics.
À commencer par Tomar Khan (un nom à faire des dégâts dans la steppe, mais là il fait plutôt dans l'usine désaffectée ) commandant du groupe du 36 chargé de traquer un tueur sans pitié, un flic au passé obscur, à qui le cerveau joue des tours, lui aussi traqué par la police de l'IGS. (Là,  je vous dis rien, mais y a quand même des mecs à qui on a envie de mettre des claques dans la gueule... pardon pour le langage).
Et il y a Rhonda, sa partenaire en mission comme dans l'intimité.(Bon, oui, il y a un peu de sexe, on est dans la vraie vie après tout).
fantazmë,  c'est aussi notre monde d'aujourd'hui, enfin, celui sur lequel beaucoup ferment les yeux. Celui des réfugiés.  Ceux qui ont fui les pays en guerre, espérant trouver paix et bonheur sous d'autres cieux.
Hélas !
A choisir le mauvais passeur, on risque de tomber dans les pattes d'une mafia organisée et là... c'est quitter le pire pour..... le pire.
Tackian nous propose un bel échantillon de salopards et le pire dans tout ça c'est de penser que ça existe sûrement des ordures pareilles.
Un polar noir, violent, ancré dans l'actualité.
À mettre entre toutes les mains des amateurs du genre.

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J'ai aimé suivre Tomar Khan dans ce nouveau livre, je dois avoué que Toxique m'avait moyennement plu.

J'ai aimé ici le thème abordé avec la mafia albanaise, les migrants, le croque mitaine Bob qui hante les nuits de Tomar, la prostitution.

L'enquête se déroule rapidement et il n'y a pas de temps mort, on en apprend plus sur le passé de Tomar, on suit également Rhonda la compagne de Tomar et Ara la mère de celui-ci.

Un roman qui va très vite mais qui est également un roman noir ou il est question de nombreux travers humains, d'ailleurs ici les meurtres sont vraiment très sanglants et les tortures sont également légion.

La fin est très réussie et on à hâte de suivre à nouveau Tomar et sa brigade.

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Je n'ai pas abandonné Tomar Khan bien longtemps puisque j'ai enchaîné Toxique et Fantazmë. le plus difficile sera d'attendre la suite de ces deux romans!
Comme d'hab' lorsque je donne mon avis sur un tome de série, je conseille toujours de commencer par le premier pour ne rien rater de l'évolution de la psychologie des personnages récurrents, et ce, même si chaque roman peut se lire indépendamment les uns des autres sans grande gêne!

Après l'excellent Toxique, je n'avais que peu de doutes sur Fantazmë. Je me suis autant régalée, si ce n'est davantage car les personnages principaux prennent de l'épaisseur.

Et notamment Tomar dont l'univers onirique s'invite dans ses phases d'éveil, avec des hallucinations et des malaises.
Une force de la nature ce Tomar mais qui ne peut rivaliser avec son propre corps qui sonne l'alerte sur le mal-être de son âme, entre les fantômes du passé, le poids de ses actes, et la noirceur de certaines ombres.
Il fait l'effort d'accepter le soutien d'un psy, même si c'est le futur époux de son ex, bénéficie du roc maternel qui lui rappelle ses racines et sa bonne éducation, accepte que ses sentiments soient plus profonds qu'il ne le souhaiterait envers Rhonda, mais tout semble aller à vau-l'eau.

Rien n'est simple entre vie privée et vie professionnelle, tout se complique.

Tomar avance coût que coûte, bien déterminé à mener son enquête jusqu'au bout, avec l'aide de son équipe, mais devra aussi gérer les soupçons qui pèsent sur lui dans l'affaire Müller, ce violeur retrouvé mort dans Toxique.

La présence de Rhonda est moins discrète, elle s'affirme au sein de son couple et de son travail. Rhonda apporte un soutien indéfectible à Tomar, quitte à mettre sa carrière et sa liberté en danger.

Et mention spéciale pour le personnage quelque peu délabré de Bob. Malgré son côté surper sexy de l'au-delà (humour!) et l'angoisse qu'il génère chez Tomar, il m'a bien fait sourire!

L'intrigue est ancrée dans l'actualité: attentats, mafias de l'Est de plus en plus présentes, vagues de réfugiés, proxénétisme agressif et violent, indifférence des uns et petites morts des autres… Cette prédominance de l'actualité efface quelque peu la frontière entre réel et fiction, ce qui en fait un polar puissant, à mon sens.

Le tout est rythmé, très visuel (je ne vais vous ressortir que l'auteur est aussi scénariste pour la télévision, une des cordes à son arc, et que son talent s'exerce avec bonheur tout autant dans ses romans!), efficace et addictif.
Nous avons l'enquête et l'action d'un côté mais aussi un zeste de roman noir avec cette actualité qui questionne le lecteur.
Nous avons tous oublié que nous sommes aussi certainement tous des migrants, par nos ancêtres ou nos grands-parents tout au moins, migrations plus ou moins confortables selon les circonstances et les époques mais migrants tout de même. Et Ara qui, après avoir fui son pays et ses racines, s'est intégrée à sa terre d'accueil mais n'a jamais oublié et le rappelle bien énergiquement à Tomar, son fils, quand son empathie est en berne. Elle se retrouve en position aujourd'hui de tendre la main et d'aider. Une leçon d'humanité glissée au creux de cette enquête policière…

Le choix du titre est idéal. Fantazmë, spectre en albanais.
S'il est justement choisi pour le personnage insaisissable qui laisse dans son sillage des lieutenants de la pègre albanaise battus à mort dans des caves, les spectres sont partout! Ce sont ces étrangers, ces migrants, que l'on croise dans l'indifférence générale du quotidien, ses ombres sans identité qui peuvent disparaître sans remous.
Ce sont ces femmes exploitées et violentées, esclaves de la violence et de la cupidité de l'homme.
Ce sont nos propres fantômes, nos blessures, nos fautes, nos remords qui nous hantent chaque jour et nous grignote l'âme petit à petit.

Fantazmë est également une histoire de vengeance, une justice rendue pour des victimes ignorées, par le sang et pour le sang. La frontière entre justice et crime est ténue. L'auteur nous le concède volontiers quand une sympathie certaine nous lie spontanément au Fantazmë. C'est une vision accablante de la société, quand les meurtres se commettent en toute impunité, quand les coupables ne sont jamais inquiétés car instaurant un régime de terreur, quand les autorités sont impuissantes ou totalement laxistes, quand il ne reste plus d'autre solution que la vengeance, le « oeil pour oeil, dent pour dent » pour ne pas perdre totalement espoir en une certaine humanité.

Par contre, encore une fois, je suis frustrée. Je trouve que le roman est trop court. Môssieur Niko Tackian, possible de rallonger un peu pour le prochain?
Car je serai, bien évidement, au rendez-vous!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Ce livre est la suite de "Toxique" à la fin duquel le commandant Tomar Khan était professionnellement en mauvaise posture .
Ce tome plonge le lecteur dans le Paris des migrants et du crime organisé .
Tomar Khan et son groupe vont devoir enquêter sur la mort de plusieurs trafiquants et dealers torturés avant d'être achevés .
En marge de cette histoire sombre et sanglante , Tomar ,
toujours en proie à ses cauchemars , est dans le viseur de l'IGPN ...
Bonne histoire , très actuelle et bien écrite .
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Après le meurtre sanglant d'un migrant dans une cave sinistre de Paris, le commandant Tomar Khan et son équipe se lance à la poursuite d'un « fantazmë » ou « spectre » en albanais qui semble jouer au justicier dans le milieu de la pègre, laissant dans son sillage une succession de cadavres mutilés.

Entre raison et sentiments, Tomar doit faire le juste milieu.
Un appel à la rédemption qui fait écho au commandant, pour qui le passé ressurgit avec force et l'entraîne dans un abîme sans fin de culpabilité et de remords. Une noirceur qu'un boeuf-carotte coriace essaiera de faire éclater en plein jour.

Ce roman met également en lumière la misère que vivent au quotidien les milliers de réfugiés, victimes de la violence de leur pays mais avant tout du rejet ou de l'indifférence de la société.
Une plongée dans la dure réalité de la pègre et du commerce florissant lié au trafic d'êtres humains, sous fond de faits bien réels comme le massacre du Bataclan et des trop nombreux SDF qui battent les pavés de Paris.

Niko Tackian nous livre un polar noir, bien ficelé, réaliste, aussi court qu'intense et très addictif.
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