Moriarty, tome 2

Second tome : on entrevoit enfin le grand plan de Moriarty ! Son plan pour démasquer le noble sur le bateau est sacrément bien ficelé. Il est question aussi de la création du MI5, j'avoue que cette partie m'a un peu perdue et m'a moyennement intéressée. le clou du spectacle est bien entendu la rencontre avec Sherlock Holmes, brève il est vrai. D'ailleurs, on s'intéresse d'un peu plus près au célèbre enquêteur. J'avoue ne connaître que moyennement le personnage mais j'ai retrouvé des points communs avec la série (avec Benedict Cumberlatch). Je ne me l'imaginais pas comme cela, avec les cheveux longs, "blagueur". Ryosuke Takeuchi a mis sa touche pour peindre ses personnages, ils semblent être un peu moqueurs dans leur façon de parler...
J'attends le tome 3, j'espère qu'on reviendra sur Moriarty (c'est quand même le personnage principal) !

L'attente ne fut pas longue pour assister à la rencontre de Moriarty et Holmes puisqu'elle a lieu dans ce second tome !
Mais gros coup de stress dès le début avec l'enlèvement de notre héros, William lui-même. Puis dépaysement, nous quittons Londres pour une croisière sur un paquebot de luxe.
Alors que les plans machiavéliques de William et sa bande se développent et s'approfondissent, le personnage de Holmes apparait comme un grain de sable qui pourrait enrayer les rouages. Ses capacités de déductions sont mises à l'honneur. Moriarty en profite pour tourner cela en sa faveur.
J'ai particulièrement apprécié le personnage de Miss Hudson qui apporte une certaine fraicheur. Il faut convenir que l'ensemble des personnages sont masculins, ça manque quand même de féminité tout ça !
La fin de ce tome donne envie de se procurer aussitôt le suivant…

Si le premier tome était une introduction, nous sommes à présent en plein dans l'action et la série devient addictive. L'envie de savoir la suite est prégnante. J'aime toujours autant la délicatesse des traits et l'atmosphère « so british » est bien rendue.

Je viens de lire ce tome et j'ai retrouvé toute la fine équipe, Louis, William et le comte Moriarty. Ils sont déterminés à faire tomber le responsable d'un trafic de drogue qui les révulse. William a mis en place un plan astucieux pour démasquer le coupable qui semble être membre de la bourgeoisie. Cependant, il n'avait pas prévu l'entrée remarquée de Sherlock Holmes qui semblait intriguée par les manoeuvres de William.
J'adore le portrait de Sherlock, carnassier et caustique, un brin voyou sous son costume carré. Les personnages secondaires sont également très charismatiques. L'antagoniste de Moriarty promet d'être intéressant et le manga nous offre une parenthèse historique sur la création du MI6 et l'implication de Moriarty.
Le personnage de Moriarty m'interroge, car comme Light Yagami, il justifie ses crimes sous prétexte que la justice n'est pas à la hauteur. le fait que l'intelligence ne va pas souvent de paire avec la sociabilité et la bienveillance me chagrine.
En bref, ce tome m'a déstabilisée, car Sherlock répond à mes attentes, mais le côté justicier qui fait couler le sang m'interroge. J'ai hâte de voir comment les personnages et l'histoire vont évoluer.
Chronique détaillée :


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Toujours à son projet d'éradiquer le mal et de faire évoluer la société anglaise vers un monde idéal, Williams avec ses frères Albert et Louis décident de mettre en scène le crime de la Haute Société. Pour cela ils vont montrer à tous "Le théâtre du crime". Les intrigues prennent de l'ampleur et les rôles sont clairement défini entre les 3 frères. Leurs plans se déroulent sans accros mais un nouveau personnage entre en scène en la personne de Sherlock Holmes.

Top, toujours sur la même lignée que le tome d'introduction, il fallait bien que celui-ci rentre plus en profondeur dans le plan machiavélique de William envers ces monstrueux nobles. Les idées et situations de l'auteur nous amènent à comprendre les actes de la famille Moriarty alors qu'ils sont clairement en train de tremper dans la criminalité. Alors pour ou contre ? Ce sentiment en tant que lecteur nous plonge dans un monde où le bien et le mal partagent une frontière bien fine ! Moriarty reste une bien bonne revisite du duo légendaire et d'autant plus quand son nemesis apparaît !

A la fin du premier tome, on a Moriarty, une sorte de méchant qui veut s'en prendre à toutes les perversions de la société anglaise de la fin du XIXè siècle... C'est vague, vaste et cela peut conduire à tout et n'importe quoi. Moriarty est aidé par son frère cadet, un frère adoptif, et deux amis, un voleur qui pratique l'art du déguisement, et un militaire sniper à ses heures.

On débute le tome 2 avec un scénario qui évoque le premier tome. Un noble pervers. Il faut le tuer, et hop on s'y met...

Là où cela change, c'est que Moriarty lui-même va peu à peu élaborer son plan à mesure qu'il mûrit. Et quand il rencontre un personnage fantasque qui à force de déduction dévoile les professions des gens... c'est la révélation... Moriarty va orchestrer un meurtre "en direct " à bord du bateau de croisière, devant Sherlock Holmes... Rien de moins. Sherlock va évidemment dévider le fil rouge de ce montage criminel. Voilà un adversaire à la taille de Moriarty.

Ensuite, on zappe sur Sherlock Holmes qui se cherche un colocataire au 221B Baker street. Il trouve un docteur revenant des Indes, blessé... et diantrement sympathique. On clôture sur un coup de théâtre... Sherlock Holmes est accusé du meurtre d'un noble. Et on rencontre Lestrade et Gregson.

Cette façon de revisiter un mythe est rafraîchissante. Point de vue scénario, j'étais assez sceptique, mais en se laissant peu à peu couler, on finit par comprendre la démarche quelque peu iconoclaste des auteurs.

Côté dessin... tous les visages se ressemblent. Menton en pointe. Visages souvent androgynes. Peu de femmes, ou alors réduites à une portion congrue. C'est très insuffisant. Ce qui distingue les personnages, ce sont les cheveux, couleur et forme. Mais à plusieurs reprises, j'ai dû réfléchir pour savoir à quel frère Moriarty on avait à faire. Cela s'améliore vers la fin du tome, mais c'est quand même limite. Sinon, codes du manga obligent, tout le monde est jeune...

Le tome 2 introduit le personnage emblématique de Sherlock Holmes, le plus grand des détectives. Nous sommes dans un tome de test, Moriarty commence à mettre en place avec les autres membres de son groupe leur plan pour redresser la société. Oubliez les bonnes intentions et agissez, quitte à remuer. Malheureusement, James sait qu'il ne va pas suffire de faire réfléchir les gens, poser des mots, mais qu'il va falloir mettre en place des actes durs pour provoquer des réactions, de l'émotion et petit à petit faire changer la société. Pour l'instant, vu ces attaques ciblées, c'est plutôt « méritée », bien vu. Si l'on peut être gêné par ce comportement, et la manipulation mentale exercée, on ne peut pas oublier que du côté de Sherlock ce n'est pas mieux, et ce qu'il fait dans le tome est aussi très douteux. Ce qui est très bien et très intéressant, c'est qu'on met les choses du départ en place, rien n'est déjà fixé. Ainsi on assiste à la création secrète d'une unité très connue des britanniques, à la rencontre et la mise en place de la colocation que Holmes va avoir. La première affaire concerne une sombre histoire de drogue, et une protection venant de trop haut. Un enlèvement est toujours quelque chose qui fait trembler, sauf quand James en est la victime, là on se dit que c'est eux qui vont trembler, et ça n'a pas loupé ! Un scénario diabolique qui m'a bien fait rire. Bravo pour la mise en place des pièces de l'échiquier. Ensuite, il est temps de faire comprendre certaines choses à la société, et quoi de mieux que l'inauguration d'un bateau. Oui ce nom mystérieux du chapitre était juste le nom d'un bateau. Un comte, un noble, est offusqué de fréquenter la plèbe, le petit peuple. Petit à petit, James va l'amener où il veut, le pousser dans ses retranchements et cela marchera encore mieux que prévu. Ne le plaignez pas, il n'a pas seulement un comportement prétentieux, sa belle gueule et son titre l'ont bien aidé, mais il pense vraiment avoir certains droits immoraux. Évidemment, c'est sans compte sur sa rencontre amusante avec Sherlock Holmes, qui ne se laisse pas distraire comme les autres. Sherlock est quand même un sacré luron, et il fait bien du souci à Mme Hudson, il a même des loyers en retard. Mais cet homme est spécial, son travail aussi, et il ne peut pas faire n'importe quoi. C'est aussi l'heure du test, James va s'assurer que Sherlock sera digne d'être son ennemi et l'aider à propager son message. Ainsi nous laissons Holmes en bien mauvaise posture. Vivement la suite !
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J'ai largement préféré ce tome 2, grâce à l'entrée en scène de Sherlock Holmes (et aussi John Watson!). J'ai trouvé la rencontre entre Sherlock et Moriarty très intéressante. Et j'ai hâte de lire le tome 3. Selon l'avis que je me fais de celui-ci, je verrais si je continue ou non cette saga.

Par contre, j'ai un peu de mal avec les dessins : je trouve que certaines personnes se ressemblent et je suis parfois obligé de retourner en arrière pour être sûre que je ne me trompe pas de personnages ! ^^' Également, je trouve qu'il y a pas mal de textes sur certaines pages, et cela me lasse un petit peu... Ce n'est pas agréable pour moi de lire autant écrit en si petit, dans pleins de bulles différentes sur la page.

Ce manga n'est donc pas un coup de coeur pour moi, mais cela reste tout de même assez plaisant. En même temps, j'ai toujours apprécié le personnage de Sherlock (que je trouve plus intéressant que Moriarty... oupsi ^^')

Ce deuxième opus monte en puissance. Tout d'abord, le plan des Motiarty se précise: certes, William est le cerveau de l'affaire, mais Albert n'est pas en reste. le premier chapitre nous montre la machination mise en place pour créer le MI6 et en prendre la tête - même si le chef reste M : Ian Fleming est visiblement passé par là!
Ensuite, les deux chapitres suivants permettent le face à face tant attendu entre le Napoléon du crime et son adversaire légendaire Sherlock Holmes. En ce qui concerne celui-ci il faut s'éloigner de l'image traditionnelle qu'on en a mais le personnage reste savoureux.
L'objectif des Moriarty est de changer la société par le crime: quel rôle va jouer Sherlock dans ce plan?

Dans ce tome 2, le grand projet de Moriarty se concrétise. Les "crimes" sont bien ficelés même si quelquefois cela semble un peu facilité par les évènements. Je trouve notamment la création du MI6 trop facile... Sherlock Holmes fait enfin son apparition. Il est aux antipodes de celui de Doyle (entouré de jeunes femmes...il a un petit côté Nicky Larson). J'espère qu'on le verra un peu plus dans les prochains tomes. Cela me donne d'autant plus envie de connaître la suite.