Me permettre d'évoquer ma passion pour le cyclisme, c'est me redonner la part d'enthousiasme de mon enfance, où chaque jour de l'été 1955 je courrais vers la vitrine du marchand de cycle de cette sous préfecture du bocage normand où j'ai grandi. Mon père, médecin de campagne à l'ancienne, ne s'inquiétait jamais de ne pas me voir revenir de la piscine municipale vers 18 heures. Il savait que depuis 16 h 30 déjà, j'attendais avec quelques copains, dans la fièvre arden... >Voir plus