Le sommet des dieux, tome 2

On retrouve le journaliste et alpiniste Fukamachi qui continue son enquête sur les exploits et les ascensions passés de Habu. Au fil des rencontres, il remonte peu à peu le fil de l'histoire de l'alpinisme. Il rencontre Kishi, la sœur d'un alpiniste qui a perdu la vie lors d'une expédition en montagne, où Habu était aussi présent. Plus, Fukamachi et Kishi discutent de l'accident d'Habu lors de son ascension hivernale dans les Grandes Jorasses ; il a dévissé et a été contraint de bivouaquer deux nuits dans le froid, avant que les secours n'arrivent. Lors de cette expérience, il tient un journal afin de rester éveillé. C'est Kishi qui l'a conservé et qui autorise Fukamachi à le lire. Ce passage est vraiment très émouvant et magnifiquement bien dessiné, comme tous les paysages de montagne. Certaines donnent même l'illusion d'être en 3D. L'angle d'attaque du récit est très trouvé et nous plonge totalement dans cette histoire passionnante et vivifiante.

Deuxième tome de cette série absolument captivante dans lequel le journaliste et Fukamachi poursuit son enquête sur la célèbre alpiniste japonais Habu. Comme fasciné par lui, il est bien déterminé à le retrouver ainsi que la fameux appareil photi dont il avait fait l'acquisition dans un magasin de souvenirs et qui, il en est persuadé, était celui que portait Mallory lorsqu'il perdit la vie dans une ascension des plus périlleuses. Cependant, cet appareil photo lui a été dérobé mais Fukamachi ne s'avoue pas vaincu pour autant. Il est bien décidé à le retrouver car celui-ci pourrait lui permettre de prouver, grâce à sa pellicule, si Mallory a accompli cet exploit extraordinaire qu'il s'était fixé.
Magnifique ouvrage dans lequel les dessins de Taniguchi sont toujours fascinants, ce qui ne fait qu'augmenter la valeurdu livre qui se transforme, au fil des pages, en une enquête de plus en plus passionnante !

Dans la deuxième partie de ce manga, notre héros part en quête d'indices sur Habu. Qui est cet homme, comment en est-il arrivé là? qu'est-ce qui le motive? Que fait-il au Népal? Quel est son but? et qu'en est-il de l'appareil photo de Mallory?
nous assistons à la préparation d'une expédition qui n'a pas pour but de gravir une montagne, mais de retrouver un homme qui se cache pour préparer un exploit particulièrement extraordinaire.
Cet opus fait une large part à l'introspection par le biais des carnets de Habu, mais aussi par les écrits de Hase... ou la vie de Fukamachi.
Les dessins sont d'une très grande qualité, mettant en valeur la montagne comme les difficultés que rencontrent les personnages.

Ce deuxième tome montagnard raconte toujours des histoires d'alpinistes, et donc des accidents, des instincts de survie et de lutte. Mais la partie qui m'a le plus touché concerne l'échec de l'ascension des Grandes Jorasses . La description de la chute dans le petit carnet et les conditions dans lesquelles ce grimpeur a lutté pour survivre malgré ses blessures, monter une paroi de 25 mètres en s'aidant de ses dents afin d'atteindre son sac. Incroyable. Je crois que l'on peut difficilement imaginer la souffrance et le froid à un tel point.

Le photographe Fukamachi poursuit son enquête sur l'alpiniste Habu et son rival Hase, et nous lui emboitons le pas sur les versants des sommets alpins et himalayens. A travers le destin de ces deux alpinistes d'exception, c'est toute l'histoire de l'alpinisme que cette saga revisite. Sur les pentes glacées et vertigineuses des Grandes Jorasses, du K2 et de l'Everest, les hommes rêvent de premières en solitaire, d'hivernale, de nouvelle face, d'ascension sans oxygène. Les difficultés s'amoncellent et seuls un dévissage fatal ou une avalanche viennent à bout de leur hubris.
La cordée Tanigushi - Yumemakura virevolte dans ce second tome, en multipliant les flash-backs sans jamais égarer le lecteur. Si l'on peut reprocher aux personnages une posture un peu trop hiératique sur le plancher des vaches (peut-être propre aux mangas, mais c'est un béotien qui s'exprime), ils retrouvent fort heureusement toute leur souplesse une fois lancés à l'assaut des cimes.

J'avais eu un beau coup de coeur pour le tome 1 c'est donc tout naturellement que j'ai continué avec le tome 2 de cette série.

Fukamachi cherche toujours à en apprendre plus sur le fameux alpiniste Habu Jôji qui aurait retrouvé l'appareil photo de George Mallory sur l'Everest. Il fait la rencontre de Kishi Ryôko, la soeur d'un jeune alpiniste qui a côtoyé Habu et celle-ci lui déclare être en possession du journal de Habu-san. Sa lecture va plonger Fukamachi, et le lecteur à sa suite, dans une aventure aux limites de l'extrême.

Dans ce tome nous découvrons plus en profondeur les personnages de Habu Joji et Hase Tsuneo ,leurs défis, leur motivation, leur exploits ratés ou réussis, mais toujours constante si ce n'est de plus en plus grande, leur passion pour la montagne.


On y découvre aussi le milieu d l'alpinisme, les sommets, le besoin de sponsors, la compétition rude voir parfois complètement insensé uniquement pour être le premier.
On apprend également beaucoup sur la culture himalayenne comme par exemple « les tigres ».
Enfin le tome qui avait jusque là mis de côté l'histoire de Mallory conclu en introduisant son expédition.


A bientôt pour le tome 3 🙂
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Tout comme avec le précédent, j'ai savouré ce tome 2 de la première à la dernière page, n'arrivant pas à le lâcher avant de l'avoir refermé. Je trouve que Jirô Taniguchi fait preuve d'un rare talent de narrateur dans ce titre et j'adore ça.

Dans ce deuxième tome, il allie sa narration de reporter, qu'il avait développée dans le tome 1, avec celle plus intimiste de la lecture d'un journal intime, et pas n'importe lequel, celui d'Habu. Cela donne une autre dimension au titre et celui-ci prend encore plus son envol. On découvre la montagne sous un autre angle mais également Habu, qui est quelqu'un de bien plus complexe que le personnage bourru qu'on nous montre.

Dans ce tome, on s'est donc un peu plus concentré sur lui, son passé d'alpiniste, un peu sa vie perso, et moins sur notre ami journaliste, même si sa mystérieuse quête reste le fil rouge de cette histoire. On a ainsi pu voir le drame qu'il a vécu dans les Grandes Jorasses, les problèmes relationnels qu'il a pu avoir avec les membres d'une autre expédition, sa rivalité avec Hase. D'ailleurs, j'ai apprécié de découvrir un peu plus celui-ci et qu'on ne nous le présente pas seulement comme un Dieu de la montagne. Ça le rend un peu moins lisse et plus humain, même si j'en viens vraiment à le trouver détestable dans sa vision de l'alpinisme. Je préfère le côté plus pur et brut de la conception de Habu.

En tout cas, en mélangeant enquête présente (recherche d'Habu) et récit d'épisodes du passé de celui-ci et de son rival, l'histoire reste très dynamique et on enchaîne les chapitres l'air de rien, voulant toujours en apprendre plus comme Fukamachi. On continue à nous dépeindre l'univers de la montagne avec un certain réalisme, je pense, sachant nous la montrer belle comme cruelle. J'ai aimé apprendre un peu l'envers du décor des ascensions des alpinistes vers les plus hauts sommets du monde, parce qu'on imagine pas le travail de l'équipe derrière, on ne retient malheureusement que quelques grands noms.

Graphiquement, c'est toujours aussi séduisant avec ce trait fin, précis, détaillé et quasi photographique. Il y a des compositions vraiment saisissantes lors des différentes ascensions, notamment celle d'Habu dans les Grandes Jorasses quand il est en danger.

Encore une fois, je referme ce tome avec une vive envie d'ouvrir le suivant pour poursuivre les aventures de Fukamachi et Habu. Quand je refermerai le dernier, je sens que ce sera avec pas mal de regrets quand même.
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Ah, ils font une fine équipe ces deux-là : Baku et Taniguchi !
La première page tournée, ils nous propulsent directement à plus de 4000 mètres. Il commence durement ce second tome ! Chutes, accidents, c'est le sommet des déconvenues. La montagne, ni la vie ne font de cadeaux, l'une et l'autre font ployer le genou tant aux plus orgeuilleux qu'aux indécis.
Incroyable la force qui émane de ces pages, et qui force l'admiration.
Tous les personnages sont tangibles, leurs faiblesses les rendent encore plus réels.
Belle orchestration qui mêle plusieurs quêtes : celles d'Habu et de Hase mais aussi celle du photographe.
Et la dernière page se referme sur la même interrogation qui ouvrait le premier tome.

Un deuxième tome aussi grandiose que le premier, une histoire qui nous tient en haleine avec des dessins qu'on pourrait observer des heures.
Grâce à Kishi Ryoko, la soeur du jeune alpiniste qui a perdu la vie lors d'une sortie avec Habu Joji, Fukamachi se retrouve en possession d'un journal de notes d'ascension d'Habu Joji. Ce journal qu'on nous dévoile est un moment hors du temps : écrit aux instants décisifs d'une ascension qui aurait pu avoir une issue fatale, on ne peut que retenir son souffle au fil des pages. L'écriture brute mais immersive nous plonge dans une attente du dénouement presque fiévreux. C'est un des plus beaux passages de cette série de manga.
Un nouveau nom rentre en jeu : Ang Tsering. Un grand sherpa qui va permettre à l'auteur et au dessinateur de mettre en lumière ce peuple d'alpinistes chevronnés et essentiels qui sont indispensables à une grande partie des personnes qui tentent une ascension.

L'histoire des tentatives d'ascension de l'Everest. Un journaliste se prend de passion pour un alpiniste japonais solitaire, surdoué et rejeté de la communauté des alpinistes. Absolument fascinant !