Dark Ages : L'âge sombre

Si j'avais beaucoup aimé Injustice de Tom Taylor (je n'ai pas encore lu DCeased), trouvant que le scénariste est très bon pour créer des elseworld, il était évident que j'avais envie de découvrir son Dark Ages chez Marvel.

Et si certains trouvent que Injustice tire trop en longueur (ce qui n'est pas forcément faux), Dark Ages lui aurait mérité de durer plus longtemps afin que son univers soit plus développé.
J'ai retrouvé des similitudes avec Age of Apocalypse, mais là ou cet évent des années 90 durait sur de nombreux épisodes, Dark Ages n'en compte que 6.

J'ai beaucoup aimé le début, les personnages sont intéressants, que ce soit les personnages que l'on a l'habitude de voir où d'autres plus secondaires qui ici ont un rôle important.
Malheureusement, de nombreuses choses sont développées trop vite et auraient méritées que l'auteur prenne plus son temps.
La fin souffre également d'un dénouement trop rapide.

Je ne suis pas particulièrement fan des univers post apocalyptique ou steampunk qui ont à mon goût trop peu tendance à se renouveler, pourtant ici c'est bien un mixe des deux que nous propose Tom Taylor dans cette saga hors de toutes continuités.

Les dessins de Iban Coello nous permettent de découvrir sous un autre angle des personnages que nous connaissons si bien et qui sont ici dénués de la grande majorité de leur technologie.

Bien que le scénario soit assez prévisible, cette saga n'en ai pas moins dénuée d'excellents moments de bravoure.

Cette saga complète en un tome unique donne, à la façon de Old Man Logan, envie d'en découvrir plus sur ce monde parallèle.

En sommes un bon comics qui espérons le bénéficiera d'une suite.

Tom Taylor sait y faire pour proposer de chouettes aventures qui se lisent facilement. Tout à sa recette (et sa commande...), le voilà dans un elseworld alléchant sur le papier mais assez trompeur dans son déroulement. Attiré par un tas de design steampunk le lecteur en sera pour sa faim puisque une fois le pitch lancé et l'efficace introduction déployée, on trouve les auteurs assez démunis en ne semblant pas trop savoir que faire de leur disruption. Hormis l'intéressante (et politique) idée qu'une apocalypse n'est pas forcément un enfer, Taylor tombe dans le piège d'un des méchants les plus surfaits de la galaxie marvel, Apocalypse et envoie un contexte où finalement l'absence d'électricité n'est quasiment pas traitée et pour cause: a part Iron man et le Shield, l'essentiel des héros n'ont que faire de cette panne géante. On se retrouve alors avec une sorte de pétard mouillé qui pousse la facilité à dérouler un récit presque entièrement narré en dispensant l'auteur d'un véritable travail scénaristique. Très lisible mais très dispensable.

Lire sur le blog: 
Lien : https://etagereimaginaire.wo..

J'ai beaucoup aimé les premières parties, même s'il y a quand même beaucoup, beaucoup de facilités scénaristiques qui viennent un peu faire rouler des yeux parfois. J'ai aussi trouvé la fin beaucoup trop facile et sans réels enjeux. Apocalypse a autant de potentiel ici que dans le dernier film X-Men... Presque aucun. Une lecture sympa mais qui manque un peu de développement !