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3,87

sur 1455 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'avais lu quelques critiques élogieuses sur l'écriture de Sylvain Tesson ; donc je suis allée emprunté "Berezina" à la médiathèque.
Ce livre publié en 2015 retrace le périple effectué en side-car de Moscou à Paris en décembre 2012 par l'auteur.
Il a voulu rendre hommage aux soldats de Napoléon Ier qui avaient effectué le même itinéraire deux siècles auparavant.
Il voulait comprendre ce qui avait poussé des centaines de milliers d'hommes à suivre l'Empereur.
C'est certes intéressant et bien écrit, mais ne connaissant rien à l'histoire de cette Campagne de Russie et me noyant par moment dans toutes les références y ayant trait.
Cela m'a lassé, car à vrai dire Napoléon et tout ce qui s'y réfère ne m'intéresse pas outre mesure.
Pourquoi avoir choisi ce livre ? Me direz-vous ?
Eh! bien parce qu'il n'y avait que celui ci de cet auteur et je pensais arriver à le lire jusqu'au bout.
Mais ceci dit, je ne manquerais pas de lire un autre livre de ce même auteur, qui m'inspirera davantage le moment venu.
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Pseudo carnet de voyage.

Sylvain Tesson a fait en 2012 le trajet Moscou-Paris avec quatre compagnons pour fêter le bicentenaire de la Retraite de Russie.

Ce court récit de voyage m'a déçue. En effet, je m'attendais à ce que Sylvain Tesson rentre plus en détail sur les région visitées et les rencontres qu'il a pu faire. Au lieu de ça, l'auteur s'est surtout concentré sur des faits anecdotiques (beuveries, contrôles par des policiers/douaniers).

L'auteur a également essayé de retracer la Retraite de Russie. Toutefois, là aussi il reste trop bref et n'est pas intéressant. Cela est d'autant plus dommageable car l'immense majorité du livre se concentre sur cet aspect.

Enfin, je trouve que Sylvain Tesson est pénible par moment. En effet, certaines de ses réflexions sont arrogantes (la Russie meilleure que l'Europe...), voire malvenues (son opinion sur la jeunesse russe, sur la France et ses habitants...). J'avais juste envie de jeter le livre à ces moments.

Au final, ce livre aurait pu être passionnant, mais Sylvain Tesson réussit l'exploit d'être à la fois trop bref et ennuyeux. Que ce soit en réécrivant (fort mal) la retraite de Russie, ou en ne parlant que de ses excès divers et variés, l'auteur passe globalement à côté de son sujet.
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J'attendais autre chose des Editions Guérin situées à Chamonix qui, normalement, éditent des livres de montagnes comme le merveilleux livre de Patrick Edlinger. Il faut dire que l'histoire de Napoléon ne m'intéresse pas vraiment et que j'espérais un peu plus sur l'épopée de l'auteur de la Russie à Paris. J'avais tellement aimé Dans les forêts de Sibérie que je ne reconnais pas la plume de Sylvain Tesson. de plus, il y a un gros décalage de style entre le récit historique et le récit actuel. Il y manque un soupçon de cette passion que j'appréciais chez lui.


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Je m'attendais à autre chose... Suis-je déçu? Sans doute. Ai-je aimé ce que j'ai lu? Sans doute également. Petites explications...

D'abord je ne connais de Sylvain Tesson que son père. J'étais donc vierge de tout a priori et je me suis assez vite fait une opinion. Sylvain Tesson aime l'esbroufe, la poudre aux yeux, les phrases toutes faites, les éclats de rire superficiels et étaler son savoir. OK, il a de l'humour, il a une immense connaissance, c'est un casse-cou... est-ce nécessaire de le jeter sans cesse à la tête des lecteurs? Un peu comme Eddie van Halen qui pense devoir tout montrer à chaque solo de guitare... Sobriété et modération ne sont pas les amis de Sylvain Tesson. Il n'aurait pas un tel penchant pour l'âme slave sinon.

Faire la retraite de Russie deux siècles plus tard, cela m'a amusé. Je ne suis pas du tout napoléonophile, loin de là même. Je tiens le petit caporal corse en très basse estime. Pourtant, je viens d'une région de Belgique qui adule "Napo", malgré une conscription intense qui s'apparente à un génocide. Sur Napoléon, Tesson a bien potassé son sujet. Il nous abreuve de êsnées, de phrases, de citations... On peut reconnaître à Sylvain Tesson une saine objectivité (surtout sur la fin) où il rend à Napoléon ce qui appartient à Bonaparte et montre sa déconnexion avec la réalité des choses.

Je m'attendais... oui, à quoi m'attendais-je? A davantage de présent. A davantage de sens, de lien avec les personnes rencontrées, les régions traversées... Il traverse des pays et des regions qui ont subi des bouleversements incroyables en 2 siècles, des pays en devenir, d'autres en reconstruction... Qu'en dit-il? Nada. Peau de zob. Et là, on retrouve un Tesson superficiel, faisant peu de cas des gens, hormis de lui-même et de ses compagnons de voyage... Là, je trouve qu'il rate son sujet. Mais il écrit quand même vachement bien...
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Un projet fou. C'est souvent comme ça que commencent les "aventures" de Sylvain Tesson et celle-ci ne fait pas exception.
Rejouer entre copains, en sidecars soviétiques la retraite de Russie de Napoléon de l'hiver 1812. Froid, boue, difficultés techniques, cette bande hétéroclite ( dont Julien Gras et des historiens francais et russes, géographes, ...) se veulent grognards des temps moderne.
Le style de Tesson et la dynamique du voyage rend le livre amusant, mais l'on apprend finalement pas grand chose de l'histoire qui s'est déroulée sur ces routes 200 ans plus tôt, et certains passages, quoi que sûrement vrais, servent plus à magnifier l'auteur qu'à faire avancer l'histoire.

On est pas dans le roman de contemplation, ni dans le roman historique, à peine dans le roman d'aventure, finalement tel un soldat napoléonien ... on reste vraiment sur sa faim.
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La chaleur étouffante a hanté ma nuit. L'envie me vient donc de replonger dans une aventure littéraire où les flocons s'agglutinent sur vos joues au fil de la lecture. Plus les pages défilent et plus le chaleureux blizzard de ces plaines immaculées de blanc attise mon envie. Plus que de la fraîcheur, mieux qu'un simple road-trip entre amis, il s'agit bien là d'un parcours d'empereur.
Sylvain Tesson est un cartographe des paysages dépeuplés, il s'épanouit à parcourir les landes orphelines. Il a décidé de parcourir ces terres où l'homme ne peut vivre si ce n'est à peine survivre. Suivre les pas de Napoléon, oui, suivre les pas d'un Napoléon qui revient plein de souvenirs ensanglantés, oui osons.
Certes la ferraille du side-car peine à se remettre des flots de neige qui l'assaillent mais ma pensée n'est point là. Cette guerre a envoyé à la mort des milliers de chevaux incapables de résister à un blizzard si mortel. Les âmes des soldats et des chevaux décédés se mêlent, le périple en devient morbide. A tout moment on s'attend à voir un bataillon ennemi à notre trousse en train de s'écorcher les genoux juste pour nous arracher la peau. La peur est présente, palpable.

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Jamais à court d'aventure, le géographe écrivain Sylvain Tessona voulut revivre une partie de l'Histoire, de prendre le même chemin que Napoléon de retour de campagne de Russie, de Moscou à Paris dans les pas de l'Empereur.

C'est à side-car, avec deux amis, que s'est effectué le périple.  Avec les mémoires de Caulaincourt pour troisième compagnon d'aventure, car Tesson aime passionnément les livres.

Sur le chemin,  il croisera des russes plus ou moins sympas, découvrira les charmes de la vodka locale (on savait déjà qu'il aimait boire beaucoup, notamment quand il est coincé dans les forêts de Sibérie), et devra faire face à pas mal de problèmes techniques inintéressants pour la femme que je suis.

Et puis, hélas, pour le voyage, c'est à peu près tout. 

On a bien compris que la guerre c'est pas bien, que les soldats napoléoniens  ont eu très froid, très faim, que l'alliance antifrançaise était difficile  pour le moral de l'Empereur. Mais après ça, je dirai que le talent de Tesson n'a pas éclaté dans ce récit, et qu'on ne peut pas jeter les mots, au jour le jour, sur le papier, si la structure  littéraire manque d'action à part rouler, rouler, rouler. Ca manque de profondeur psychologique tout ça.

Même en Audiolib, c'était pas terrible !

Lien : http://justelire.fr/berezina..
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C'est le récit d'un éprouvant voyage depuis Moscou à Paris sur la voie de la retraite de Russie de Napoléon 1er avec son armée, d'où le titre 'Berezina", en side-car rustique de fabrication russe. L'auteur est accompagné d'amis dont deux russes sur des équipements semblables. Il nous livre leurs mésaventures alternativement avec des évocations de la retraite de Russie de la Grande Armée. Malgré le poids de l'Histoire, les amis russes et français qui se sont associés pour célébrer les 800 mille morts des deux camps, à l'occasion du 200 ième anniversaire de cet événement historique, ce récit me semble moins travaillé que ses autres livres notamment "Dans les forêts de Sibérie" que j'ai beaucoup aimé. On a trop souvent la sensation d'une virée entre copains avec à chaque étape une débauche d'alcool et de copieux repas, ce qui enlève beaucoup de solennité et d'émotion à ce périple. C'est d'autant plus étrange que l'auteur dans un passage regrette une sorte de mode littéraire constituée de récits de voyages qui n'en valent pas l'enjeu. Je serai donc un peu sévère en lui attribuant une note de 2/5.
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Ce livre évoque une posture, pas un voyage.
Bon … à part ça …. Si ST perdait le goût des voyages, il pourrait faire carrière dans la pub, comme Beigbeder à ses débuts : il possède un exquis sens de la formule.
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Sylvain Tesson a encore frappé, mais cette fois-ci, mon jugement n'est pas aussi catégorique qu'à l'issue de la lecture des Forêts de Sibérie, qui m'avait profondément déçue.

Berezina raconte le trajet de Simon et de son acolyte depuis la Russie jusqu'à l'Europe, puisque les compères se sont fixés de reproduire l'itinéraire suivi par Napoléon et ses troupes lors de la retraite de Russie.
On retrouve le goût de l'auteur pour le voyage et la Russie, et certains passages montrent de belles qualités littéraires.

Cependant, je suis restée très sceptique face à la façon dont le narrateur se raconte, se met en scène, anti-héros moderne qui n'hésite pas à considérer avec condescendance les voyageurs qui retirent de leurs aventures quelques enseignements, prône l'intensité de l'instant, et a parfois sur les autochtones un regard assez pénible à supporter.
Il manque de l'authenticité au récit ; par ailleurs, le choix de Napoléon peut ravir certains lecteurs, il m'a en revanche laissée de marbre, si bien que les passages dédiés au versant historique du voyage ne m'ont pas non plus beaucoup émue.
Lien : http://viederomanthe.blogspo..
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