Quand j'aime, je lis ... J'aime
Sylvain Tesson donc j'emprunte et je lis tout ce qui rencontre mon chemin. Aujourd'hui, c'est
Noir ...
Noir c'est
noir, il n'y a plus d'espoir chantait Johnny (décidément lui aussi m'inspire, cfr critique de "ceci n'est pas un fait divers de Besson rédigée à l'instant).
Mais revenons à
Noir. On sait que
Sylvain Tesson aime jouer avec la grande faucheuse, il l'a d'ailleurs aperçue de très près il y a quelques années. Mais ce n'était pas encore son heure.
Dans les premières pages du livre, il évoque sa relation avec elle, il convoque la Bible, des philosophes, il parle un peu en latin, il parait que la mort parle le latin. C'est intelligent tout en était facile à lire comme à chaque fois.
Viennent ensuite de nombreuses pages issues de ses carnets de dessins. Il parait qu'il dessine la mort, le suicide et plus particulièrement des pendus depuis une trentaine d'années.
Il nous prévient d'emblée il n'est pas dessinateur, mais tout à son cynisme et son humour, ces petits croquis de pendus et les légendes de ses dessins valent la peine que l'on s'y intéresse. Souvent pour sourire, puis pour se dire: mais non, il n'a pas osé ... ou encore: ouf, bien vu ...
Bref, une lecture /découverte d'une heure environ, je prendrai le temps de relire le texte que je trouve inspirant, et probablement aussi de regarder à nouveau les dessins une ou deux fois avant de rendre le livre à la médiathèque.
Une belle rencontre sans être le coup de coeur du mois.