Après le «
Blanc»( en majuscule) le
noir (en minuscule)!
«Arrière la mort» s'exclame -t-il en prélude. On l'imagine en Superdupont brandissant sa baguette de pain pour conjurer la faucheuse «Vade retro satana»
Dernière toquade littéraire de Frère Sylvain: le dessin, précédé quand même d'un petit prologue manuscrit où on retrouve cette incurable propension à l'esbroufe, à étaler son «érudition» en 24 pages aérées : 38 références littéraires placées !Comme le disait je ne sais plus qui «Le dessin abstrait fait très souvent braire les ânes... » aphorisme non tessonien aménagé
24 pages de doctes pensées de notre bénédictin.
Scoop !
Frère Tesson le
Nostradamus de la littérature contemporaine nous l'affirme: «La mort nous pend au nez. Elle frappera» de qui le tient-il? Mystère. de Christ? L'a-t-il lu dans Évangile son vade-mecum de rando?
Pour convaincre il ajoute, Frère Tesson fait dans le latin, «Stat sua cuique dies»* qu'il complète par un «Memento mori»**
Frère Tesson « Respice post te! Hominem te esse memento! » *** lui répondrait un jésuite et aussi que «Æquo pulsat pede»****
Sans transitions
Frère «Gribouillons» nous dit en parlant des transhumanistes «Ce sont de tristes sires, plus infatués que des grenouilles.» Magnifique démonstration de l'inanité de sa prose: des grenouilles infatuées? Il est sérieux le fat, le ladre? Un aphorisme bien tessonien version prémuimisée.
Il nous parle de «ses frères humains» Mon dieu et si Tesson était un avatar qui s'ignore de Villon?
Il nous rappel ses exploits d'acrobate urbain pour narguer la mort. Ciel et s'il était le Zéphyr ancien? Mais non sans plus un comic Araignée même pas un précurseur de rodéo acrobatique urbain!
Là, par contre, Christ lui a donné un avertissement et Frère Sylvain n'a pas du être mécontent d'être réparé par la technologie qu'il excrète et vomit tant et par des soignants qui se sont «briqués au gel hydro-alcoolique» à «s'en javelliser l'âme» (p16)!Frère Sylvain a la moquerie facile mais de reconnaissance nenni. Il reconnaît que la mort n'a pas voulu de lui: pas un mot pour ceux qui l'ont ramené du coma! Édifiant.
Frère Sylvain l' himalayen juxtapose des anecdotes, souvenirs, savoirs encyclopédiques toujours avec la même bonhommie L'ermite des plateaux télé, il faut vraiment l'y pousser, l'y traîner de force, plusieurs fois par an, dans plusieurs émissions, promotions de ses livres 2 ou 3 fois l'an, le malheureux et conférences, en plus d'aphoriser il croque, il croque, le courageux, la mort et la plus belle : celle du suicidé. Et de nous faire une petite rétrospective des suicidés célèbres.
Si Picasso a «mis toute sa vie à savoir dessiner comme un «enfant», Frère Tesson, lui, l'a fait en trente ans et pour sa présentation de ses 200 «planches» parmi des milliers d'autres (ça fait peur) et, non pas dessins ou gribouillons (les Cro-Magnon de Lascaux ont fait mieux et en couleur), on peut dire que c'est grossier, malhabile et inabouti (dixit lui-même) mais bon à 25€ son livre d'art il pourra racheter son trrrrrrrès mauvais bilan carbone.
Très difficile de dessiner une corde et c'est curieux si l'ordre est chronologique on ne constate pas de différence entre les premiers dessins et les derniers, notre élève Ducobu a glandé au cours de graphique.
En attendant le prochain
*«Stat sua cuique dies»« à chacun son jour fixé»
**«Memento mori» Souviens-toi que tu es mortel. Il en existe une belle mosaïque à Pompéi à la «maison des maçons »
***« Respice post te! Hominem te esse memento! » Regarde autour de toi, et souviens-toi que tu n'es qu'un homme !
****«Æquo pulsat pede» La mort frappe d'un pied indifférent