Comme beaucoup, j'ai découvert ce roman suite à la série à succès du même nom, bien que le roman précède à la série.
J'apprécie beaucoup les échecs, j'ai bien aimé la série de manière générale, je ne pouvais donc qu'être enthousiaste en commençant le bouquin.
Le désavantage quand on découvre un univers littéraire après son passage à l'écran, c'est qu'on se retrouve moins libre d'imaginer la scène et les personnages. Ma lecture était donc conditionnée par ce que j'avais vu de la série. Pas de chance 😅
Par contre, le roman, comme la série, se révèle très agréable. On suit Beth dans ses tribulations comme dans ses victoires, et l'on a envie de savoir comment cette petite s'en sort à chaque épreuve.
On ressent bien la fragilité psychologique du personnage de Beth qui, sans entrer dans une folie franche, reste néanmoins instable et soumise à ses échecs (LOL T'AS COMPRIS !!!) comme de ses réussites.
Attention, le bouquin peut ne pas convenir à tout le monde. Il ne faut pas spécialement être joueur d'échecs pour l'apprécier, mais c'est plus facile si lon connaît un peu le jeu. En effet, l'auteur raconte vraiment les parties, les coups joués, les tactiques, les stratégies, etc. Et cela peut gêner la lecture de certains.
Après, j'ai apprécié les mêmes choses que dans la série : l'évolution du personnage, son ascension dans le monde des échecs, le petit côté sociologique de la condition de la femme dans cette discipline, la psychologie des personnages, etc.
- Alerte spoil déclenchée -
Mention spéciale pour mon passage préféré, le même que dans la série : ce moment où Beth se sent seule et perdue lors de la finale contre Borgov, et que ses amis viennent à sa rescousse pour l'aider à adopter la meilleure stratégie. Et, chose rare, je trouve même ce passage meilleure dans la série 👍
- Fin du spoil -
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Le jeu de la dame", ce n'est pas le roman du siècle, mais c'est certainement un livre qui plaira aux amateurs du jeu, et plus généralement aux lecteurs en quête d'un chouette bouquin.
Ma note : 16/20
Bonne lecture !