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Cela faisait un moment que j'avais ce bouquin mais j'ai mis longtemps à me lancer car j'avais peur du côté technique des échecs, je l'ai finalement dévoré ! N'ayez pas peur, même si le monde des échecs vous paraît éloigné. J'ai adoré le rythme rapide, j'étais plongé dans la tête de Beth, ce qui rend le roman addictif. Aussi, je tiens à préciser que la série est très fidèle au livre!
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Après la mort de sa mère, Beth est placée à l'âge de 9 ans dans un orphelinat. Elevée à « la dure », éduquée à « l'ancienne », elle connait sa première addiction avec les pilules vertes, des calmants. L'amitié est vitale, mais la souffrance et la haine envahissent la vie quotidienne. Alors elle va connaître un employé du pensionnat, M. Shaibel. En l'initiant au jeu d'échecs, il s'aperçoit qu'elle progresse vite. S'évader de sa prison quotidienne en se remplissant le cerveau de cases et de figurines, devient la deuxième addiction de Beth. Puis, socialement, elle s'apaise quand Mme Wheathley, en mal d'enfant, l'adopte et reste à son écoute, malgré la maladie et son hygiène de vie déplorable. Elle accepte que la fillette fréquente les tournois et l'accompagne à chaque fois. Beth connaît sa troisième addiction à 16 ans. C'est l'alcool qui l'aide à surmonter la pression devenue si forte quand cette ado naïve s'attaque aux « grands maîtres » parfois 4 fois plus âgés, dans un monde de requins. Les femmes n'y ont même pas leur place. Mais l'amitié d'un jeune Maître va la faire progresser au point d'être championne des USA et de viser le plus haut niveau.
Ce roman est captivant, même pour les lecteurs ignorant le jeu d'échecs. Cela s'explique quand Beth connaît des moments intenses, tout en trouvant l'occasion d'échapper à la médiocrité de son enfance. Pour pouvoir affronter les « grands maîtres » elle apprend par coeur leurs combinaisons ; et puis sa capacité de concentration et sa mémoire font le reste Quand on dit « il y a plus d'aventure sur un plateau d'échecs que sur tous les océans du globe » il ne faut pas s'étonner. Quand on sait que le génie Stefan Sweig a écrit une nouvelle passionnante (« le joueur d'échecs », adapté deux fois plutôt qu'une en BD) au sujet d'un prisonnier rendu fou par le jeu autant que par le nazisme, on s'étonne encore moins. Dommage que Walter Tevis n'ait pas connu la série-télé ? Ou peut-être aurait-il été déçu ? Alors, restons-en là avec son succès mondial.
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Disclaimer : je n'ai pas vu la série ! Et certains avis postés ici me font dire que j'aurais peut-être dû...

Je suis très partagée à la fin de ce roman. C'est une lecture qui m'a happée, malgré mon manque évident de connaissance sur les échecs. Même si on ne comprend (presque rien) aux coups joués, on ressent les enjeux et les moments cruciaux, et cela est suffisant.

Mais je dois avouer que beaucoup de défauts ont gâché ma lecture. Publié dans les années 1980, ce roman est écrit par un homme et il y a des moments où c'est criant. Certaines scènes sont mal écrites et/ou choquantes et surtout n'ont parfois aucune incidence sur la suite de l'histoire ! Pourquoi les avoir intégrées ? Il y a surtout une scène d'agression sexuelle entre enfants (apparemment non adaptée dans la série heureusement...) qui m'a mise énormément mal à l'aise, d'autant plus que l'enfant qui agresse est la seule personnage noire du roman. le traitement de Jolene est très problématique à d'autres moments, même si elle a une fin plutôt heureuse.

Les personnages masculins secondaires se mélangeaient pas mal dans mon esprit, j'ai eu du mal à différencier Benny de... bah voilà j'ai déjà oublié son prénom !

Heureusement, le personnage de Beth est là : j'ai adoré la période de son enfance (bien qu'elle soit plutôt maussade), car elle y découvre les échecs et une passion dévorante qui ne la quittera plus. Par la suite, l'histoire devient un peu redondante : Beth passe de tournoi en tournoi, boit de l'alcool, prend des pilules pour se détendre...

L'aspect "addiction" de l'histoire est primordial mais je trouve que cela aurait pu être traité autrement : elle n'est jamais vraiment en danger, elle arrive étonnamment bien à se contrôler même après plusieurs jours de consommation aiguë...

C'est un avis décousu mais qui reflète bien mon ressenti quelques jours après avoir refermé ma liseuse...
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Comme beaucoup, j'ai découvert ce roman suite à la série à succès du même nom, bien que le roman précède à la série.

J'apprécie beaucoup les échecs, j'ai bien aimé la série de manière générale, je ne pouvais donc qu'être enthousiaste en commençant le bouquin.

Le désavantage quand on découvre un univers littéraire après son passage à l'écran, c'est qu'on se retrouve moins libre d'imaginer la scène et les personnages. Ma lecture était donc conditionnée par ce que j'avais vu de la série. Pas de chance 😅

Par contre, le roman, comme la série, se révèle très agréable. On suit Beth dans ses tribulations comme dans ses victoires, et l'on a envie de savoir comment cette petite s'en sort à chaque épreuve.

On ressent bien la fragilité psychologique du personnage de Beth qui, sans entrer dans une folie franche, reste néanmoins instable et soumise à ses échecs (LOL T'AS COMPRIS !!!) comme de ses réussites.

Attention, le bouquin peut ne pas convenir à tout le monde. Il ne faut pas spécialement être joueur d'échecs pour l'apprécier, mais c'est plus facile si lon connaît un peu le jeu. En effet, l'auteur raconte vraiment les parties, les coups joués, les tactiques, les stratégies, etc. Et cela peut gêner la lecture de certains.

Après, j'ai apprécié les mêmes choses que dans la série : l'évolution du personnage, son ascension dans le monde des échecs, le petit côté sociologique de la condition de la femme dans cette discipline, la psychologie des personnages, etc.

- Alerte spoil déclenchée -

Mention spéciale pour mon passage préféré, le même que dans la série : ce moment où Beth se sent seule et perdue lors de la finale contre Borgov, et que ses amis viennent à sa rescousse pour l'aider à adopter la meilleure stratégie. Et, chose rare, je trouve même ce passage meilleure dans la série 👍

- Fin du spoil -

"Le jeu de la dame", ce n'est pas le roman du siècle, mais c'est certainement un livre qui plaira aux amateurs du jeu, et plus généralement aux lecteurs en quête d'un chouette bouquin.

Ma note : 16/20

Bonne lecture !
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Résumé :Kentucky 1957, à la mort de sa mère, Beth Harmon ,8 ans et placé dans un orphelinat où l'on donne aux enfants des vitamines censés les apaiser. C'est là qu'elle découvre ,grâce à un vieux gardien passionné, le jeu qui changera sa vie: les échecs. Doté d'un talent prodigieux baisse commence à gagner vite trop vite trop facilement. La nuit ,dans son lit, elle rejoue les parties en regardant le plafond ou les pièces se bousculent un rythme effréné. Mais au piège de l'échiquier viennent s'ajouter les dangers des drogues et de l'alcool. Entre la pression d'un grand tournoi et les méandres de l'addiction, Beth découvre que génie et folie vont souvent de pair.

Waouh que dire de ce livre : j'avais vu d'abord avant de lire le livre la série sur Netflix qui est juste incroyable l'actrice est juste sublime elle a un talon incroyable je conseille d'ailleurs vivement cette série.

Alors je n'y connais rien aux échecs mais malgré que ça a l'air assez compliqué après c'est vrai qu'il faut savoir ça m'a donné envie de jouer rien que la série mais alors le livre c'est une pépite.

Beth Harmon qui a une enfance assez difficile entre sa mère qu'elle a perdu dans un accident le fait qu'elle se retrouve orpheline et dans un orphelinat ou en 1957 le seul souci ce n'était pas le bien-être de l'enfance malgré que je crois pas de nos jours non plus c'était de leur refiler des calmants donc baisse deviendra addict ainsi qu'à l'alcool mais avec la vie qu'elle a eu et ton petite qui était assé dur.

Ce livre , la technique des échecs que j'ai pas trouvé compliqué même la psychologie de beth, certains perso, qui certains perso qui sont assez spécial ,notamment jolene mais en même temps qu'une amie quand même sur qui on peut compter.

Et que dire de Benny qui est en génie des échecs aussi avec un fort caractère et ça peut clasher avec Beth mais quelqu'un sur qui on peut compter.

que j'ai adoré même si c'est différent dans la série c'est à peu près pareil mais il y a quelques petites différences moi franchement j'ai pas d'idées à fond tous les personnages la mère de Beth même si c'est sa mère adoptive qui en vrai même si elle a elle aussi des problèmes d'addiction, est-ce qu'il y a de mieux qu'il soit arrivé à Beth.

Ça vous fera découvrir et aimer les échecs.

Pour résumé: je suis nul en résumé mais juste foncé lire ce livre qui est une pépite.
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Je ne pensais pas que je lirai ce livre un jour sachant qu'il y a encore quelques temps, cette lecture ne me disait rien du tout ! Comme quoi, on peut vite changer d'avis enfin surtout moi !

Alors qu'est-ce qui m'a fait changer d'avis ?

Et bien je me suis mise à jouer aux échecs, totalement par hasard. Je ne pensais pas que ce jeu m'intéresserait autant !

Je suis encore très débutante aux échecs, je ne connais donc pas tous les coups et j'ai pensé que le jeu de la dame m'aiderait à mieux comprendre !

J'ai apprécié ma lecture sachant que je n'ai pas forcément compris tous les coups expliqués dans l'histoire, j'avais dû mal à visualiser sans être gênant non plus cependant j'ai trouvé que la fin était longue à venir. j'étais contente qu'il soit terminé.

Sachant que je n'ai pas Netflix, je ne verrais certainement jamais la série. Je ne peut donc pas comparer les deux oeuvres !

Voilà pour la petite histoire, je ne trouve rien à dire de plus.
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Je referme ce livre complètement bouleversée, dans le sens littéral du terme. Qui aurait pu prédire qu'un roman relatant essentiellement de compétitions d'échecs me transporte à ce point ? J'ai dévoré ce chef-d'oeuvre, cette pépite d'écriture, vibrant avec Beth, retenant ma respiration quand elle vacillait sous les coups de l'adversaire, jubilant quand elle rendait coup pour coup. Je suis encore émerveillée par le doigté de l'auteur qui a su décrire avec passion un jeu très cérébral tout en dressant avec beaucoup de distance les événements qui jalonnent la vie de Beth. Un livre incontournable qui se hisse en haut de mon top. Nota : je n'ai pas vu la série.
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Je suis tombée par hasard sur ce livre, ne faisant le lien avec une certaine série à succès que bien plus tard. Et je suis rapidement rentrée dans l'histoire, menée par les parties et les tournois.
L'auteur sait nous captiver sans rien ne connaître aux échecs, nous fait aimer ce petit bout de femme tenace et nous faire espérer à chaque partie sa victoire.
Un livre que je relirais avec plaisir.
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Beth est placée dans un orphelinat à la mort de sa mère. L'atmosphère y est stricte ; la discipline règne en maître, appuyée au besoin par l'administration de sédatifs que Beth nomme ses « cachets verts ». Très jeune, elle apprend à les conserver et à décider d'elle même quand elle en a besoin plutôt que de les avaler quand ils sont administrés aux enfants. Première addiction chez l'héroïne, qui sera supposée être à l'origine des suivantes.
Le factotum du lieu est un homme bourru vivant dans un sous-sol. Elle découvrira les échecs grâce à lui, et ce jeu bouleversera son existence. Rapidement elle devient une joueuse exceptionnelle et on suit son ascension vers une carrière internationale de joueuse d'échecs.
Ce roman est réellement haletant, voire, il faut bien le dire, stressant, tant la tension y est permanente dans le rapport que Beth entretient avec ce jeu où elle met tout en oeuvre pour gagner implacablement contre ses adversaires, quel que soit leur âge et leur sexe. Walter Tevis met très bien en évidence combien le fait d'être une femme, de surcroit très jeune, pose des difficultés à l'héroïne dans de nombreuses situations et l'amène à faire un supplément d'efforts pour se faire reconnaître à son juste niveau.
Il y a dans ce roman une dimension de transposition autobiographique très évidente et réussie. La description du rapport aux addictions est saisissante de vérité psychologique, et on lit très clairement que Walter Tevis raconte ici son propre vécu en la matière. Notons d'ailleurs que Tevis lui-même a reçu, enfant, des barbituriques à visée sédative dans une structure de soin où il était hospitalisé pour un rhumatisme articulaire pendant une année.
On sent nettement aussi, dans l'intranquillité à l'oeuvre tout au long du livre, que l'auteur est un homme inquiet, inquiétude très perceptible dans son écriture nerveuse et tendue C'est ici une grande qualité pour un romancier puisque le lecteur, happé par cette tension, ne peut lâcher le livre -qui se lit d'une traite. Mais il y a aussi une communicabilité très forte de ces émotions, et on ressort de ce livre avec une forte tension intérieure. Je déconseille aux insomniaques de le lire le soir !
On perçoit bien également comment les échecs ont pour le personnage un effet apaisant, ils prennent rapidement la fonction de traitement de cette inlassable effervescence intérieure. La concentration de Beth sur le jeu lui fait tout oublier, y compris son mal-être intérieur, et la plonge dans une sorte de transe intellectuelle exaltante. du fait de la transposition autobiographique, on peut supposer, peut-être, que l'écriture a eu la même fonction pour l'auteur ?

Lien : http://www.williamjoshbeck.c..
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Si je n'avais pas vu son adaptation sur Netflix, je pense que je n'aurais pas lu ce roman magistral. Comme quoi parfois on découvre des très bonnes oeuvres grace au cinéma ou la télé.
La mini-série de Netflix est assez fidèle au livre. Bien que je ne connais rien aux échecs, j'ai beaucoup apprécié les descriptions des parties que Beth Harmon jouait ou étudiait.

J'ai pris de l'affection pour Beth, sa vie n'est pas facile : orpheline à l'âge de 8 ans, adoptée lorsqu'elle a déjà 12 ans, dépendant de l'alcool et de la drogue elle ne connaît pas vraiment l'affection ou l'amour dans sa jeune vie. Mais elle trouve du bonheur en jouant aux échecs. C'est aussi grâce aux échecs et l'aide de son amie Jolène qu'elle va sortir de cette dépendance.

Une belle histoire, qui nous montre aussi une société américaine absurde de fin des années 50 début des années 60 concernant la manière dont les orphelins sont traités.

Très bon moment de lecture.

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