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EAN : 9782228119603
266 pages
Payot et Rivages (30/11/-1)
4/5   3 notes
Résumé :
Sitting-Bull, Oil-de-Faucon : pendant des générations, ils ont été les héros préférés de la jeunesse. Leur renommée pittoresque s'est créée à travers les romans d'aventures ou le cinéma. Mais quel en est la part de réalité ? Voici leur "histoire vraie", sur la foi de souvenirs précis et de documents exacts. Ce classique de 1928, couronné par l'Académie française, permet de redécouvrir la vie quotidienne et l'histoire authentique des Indiens des Plaines, qu'on appela... >Voir plus
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Tous les peuples malheureux n'ont pas eu leur Histoire.
Pour mériter une place dans la chronique de l'univers, pour obtenir qu'elle garde le souvenir des événements qui ont pesé sur la vie d'une nation ou sur les destinées d'un homme et les transmette à la postérité, il ne suffit pas que cette nation ou cet homme aient été héroïques ou opprimés, pitoyables ou terribles. Il faut qu'une part de chance s'en mêle, les fasse distinguer de cent autres qui ont subi les mêmes malheurs ou accompli les mêmes exploits. Et il faut aussi, s'ils ne sont pas capables de chanter eux-mêmes leur triomphe ou de pleurer leur souffrance, que leurs ennemis aient intérêt à le faire, pour exalter, par contraste, les leurs : nous connaissons les défaites du peuple gaulois parce qu'elles ont servi à édifier la grandeur romaine. Mais peu de civilisés ont songé à raconter, par exemple, l'histoire des sauvages d'Amérique, parce que cette histoire n'est à peu près tout entière qu'à la honte de la civilisation.
Cependant, ces sauvages, ces « Peaux-Rouges », nous avons tous entendu parler d'eux.
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Mais, si nos Peaux-Rouges descendent des « Jaunes » d'Asie, l'identité est loin d'être parfaite. Et, de plus, les diverses tribus présentent entre elles de profondes différences, qui ne font qu'augmenter la difficulté de recherches de l'origine commune.
Prenons, par exemple, les Sioux. Avec leur grande taille, leur nez en « bec d'aigle », leurs cheveux d'un brun foncé, ils se distinguent non seulement de groupes voisins, comme les Cheyennes, chez qui les affinités mongoliques sont beau-coup plus nettement accusées, mais encore trouve-t-on parmi eux, des éléments qui semblent ne justifier aucun rapprochement de parenté. C'est ainsi que, chez les Mandans, qui sont pourtant des Sioux, Catlin a pu remarquer un grand nombre d'individus aux yeux gris, aux cheveux châtain clair ou même tirant sur le blond, qui étaient probablement des métis à qui certains auteurs ont même attribué une origine celte, mais dont le type était déjà si nettement établi qu'on pouvait presque le considérer comme celui d'une race spéciale.
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Autant que je peux l'estimer, il y avait, en 1862, environ neuf millions et demi de bisons dans les plaines entre le Missouri ci les Montagnes Rocheuses. Tous ont disparu, tués pour leur viande, leur peau et leurs os...
... « À cette même date, il y avait environ 165.000 Pawnies, Sioux, Cheyennes, Kiowas et Apaches, dont l'alimentation annuelle dépendait de ces bisons. Eux aussi sont partis (they, too, are gone) et ont été remplacés par le double ou le triple d'hommes et de femmes de race blanche, qui ont fait de cette terre un jardin et qui peuvent être recensés, taxés et gouvernés selon les lois de la nature et de la civilisation (and who can be counted, taxed and governed by the laws of nature and civilisation). Ce changement a été salutaire et s'accomplira jusqu'à la fin...
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Une erreur semblable a déterminé l'autre épithète. Ce qu'il est convenu d'appeler la race rouge ne se distingue pas par une coloration spéciale de l'épiderme, dont la teinte, selon les tribus, peut varier du jaune clair des Malais ou même du blanc des Européens au brun-chocolat des Africains ou des Cingalais, sans jamais passer par le vermillon ou l'écarlate ! Le nom vient des peintures dont s'enduisaient ces sauvages. Le P. Morice situe même le lieu où il a pris naissance : c'est à Terre-Neuve, chez les Béothuks qui se teignaient avec le jus d'une racine.
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La formation des races américaines s'expliquait alors facilement.
Il est en effet incontestable qu'à une époque, le détroit de Behring qui sépare aujourd'hui l'Asie de l'Amérique était remplacé par un territoire qui reliait les deux continents. On pouvait alors déterminer la marche des races dites rouges. Parti des steppes mongoles, un courant humain déferlait en Sibérie, gagnait l'Alaska, envahissait peu à peu l'Amérique du Nord.
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