Rêver

Je suis une Thilliezmania, ses livres sont soigneusement alignés sur une étagère dédiée au maitre. Et pourtant pour la premiére fois, je n'accroche pas. Trop alambigué ? non, je suis habituée à son univers. L'histoire tourne en rond autour de la narcolepsie et les allers-retour, les leitmotivs freinent l'intriguent. Je m'ennuie. Peut-être que je n'aurais pas dû vouloir lire ceux que je n'avais pas lu, trop engagée et avancée dans ma Thilliez addiction;

Un peu beaucoup déçu. Je suis un fan de l'auteur depuis peu petit à petit je découvre ses oeuvres. Contrairement aux autres là, je n'ai pas du tout accroché. Je trouve l'histoire un peu ennuyante, je n'aime pas le personnage d'Abigael et les rebondissement sont par moment surprenants mais en grande partie prévisible.
Malgré tout j'apprécie toujours autant le style d'écriture de Franck Thilliez et le travail effectué pour nous faire comprendre les soucis des individus qui souffrent de problème de sommeil est impressionnant.

Je n'ai pas accroché du tout a ce volume de Thilliez .Le construction du récit est assez lourde .La succession de bon vers le futur , ou le passé , le réel l'imaginaire casse le rythme du récit. les rappels chronologique au début de certains chapitres n'apportent pas grand chose.Il y a beaucoup de redondances dans les faits relatés par les personnages . Je me suis ennuyée tout eu long du récit que j'ai eu le plus grand mal à terminer, me faisant même somnoler....Au niveau de l'intrigue il ne se passe finalement pas grand chose et je trouve que la personnalité du personnage de Freddy est au final peu développé par rapport aux autres romans et je n'ai pas non plus accroché avec le Abigail pour qui nous n'éprouvons pas plus rattachement que cela. . Grosse déception.

La trame est intéressante, même si parfois incohérente et peu réaliste, elle reste très originale, mais c'est malheureusement tellement mal écrit que la lecture est par moment franchement pénible.
Répétitions, style oralisé, idiomatique, dialogues qui ressemblent trop à la narration, théâtralité exacerbée, surchargée, métaphores boiteuses, références à un corpus de films éteroclite, sans que l on sache à quelle scène on fait exactement allusion, qui détourne l attention inutilement, et autres maladresses et lourdeurs jalonnent le récit...
La chronologie qui fait des sautes en avant et en arrière ne fait que multiplier les redondances, sans forcément donner plus d'intérêt au récit.
Pour moi le début et la fin étaient intéressants, le reste n était que du remplissage, de surcroît lourd et alambiqué.
Ça ferait un excellent scénario, mais vraiment dommage, le style...

« Rêver » est un thriller dont la trame de fonds est la narcolepsie, pathologie dont souffre l'héroïne. Sans cesse entre le rêve et la réalité, avec des allers-retours sur une échelle de temps de six mois, le lecteur peine parfois à s'y retrouver et peut se lasser de ces effets de style malgré une intrigue captivante. le dénouement final, embrouillé et complexe, est décevant. le comportement irrationnel du psychopathe trouve son origine dans des faits anciens. Mais le lien avec les personnages dont il détruit méthodiquement et cruellement la vie et leur éventuelle responsabilité semble bien disproportionné et nuit à la crédibilité du roman. Reste que l'imbrication des deux intrigues est intéressante et bien menée.

Abigail est psychologue et travaille en collaboration avec la gendarmerie. Lorsque l'histoire commence, toute l'équipe est sur une affaire d'enlèvement d'enfants. La particularité d'Abigail est qu'elle est narcoleptique, elle peut donc s'endormir brusquement et n'importe où. Consciente de sa maladie, elle se soigne depuis quelques mois grâce à un traitement médical qui a malheureusement pour conséquence de lui faire perdre progressivement la mémoire..
L'histoire est assez originale et rappelle le film « mémento » de Christopher Nolan dans lequel le personnage enquête et perd systématiquement le fil de ses découvertes parce que sa mémoire lui fait défaut. Ici l'auteur joue avec cette particularité du personnage et déplace l'intrigue à différents moments dans le temps, indiquant précisément à quel instant se trouve le lecteur grâce à une échelle chronologique en début de chapitre. Mais sur l'ensemble de la lecture beaucoup de rebondissements sont peu surprenants et il n'est pas trop difficile de deviner un certain nombre de choses… Une lecture un peu décevante donc qui donne l'impression que l'auteur a cédé à la facilité.

Si la première partie du livre m'a captivé par les rêves d'Abigael qui ne fait pas de différence avec la réalité je m'en suis vite lassée.
Le fait de faire des aller retours sur 2 dates (06 12 2014 à juin 2015) m'a pas plu.
j'ai refermé ce bouquin déçu même si l'auteur nous titille avec le code à trouver pour découvrir un chapitre "caché".
donc en résumé, si vous avez du temps ; à lire sinon ...

Franck Thilliez met en place une impressionnante machinerie narrative qu'il maîtrise de bout en bout pour raconter une intrigue fondée sur la mise en doute systématique du point de vue de l'héroïne, Abigaël Durnan.
Atteinte de narcolepsie, celle-ci est psychologue et apporte son aide à la police dans une étrange affaire d'enlèvements d'enfants. Lorsque son père et sa fille disparaissent accidentellement, la maladie semble décupler son chagrin et la confusion entre cauchemars et réalité envahit son quotidien. Contrainte de s'infliger des blessures pour se souvenir des évènements réellement vécus, elle poursuit l'enquête et s'enfonce dans le passé opaque de son père.

Difficile de résumer ce roman dont la narration va et vient sur l'axe temporel par bonds en avant et en arrière ! le lecteur est contraint de reconstruire une chronologie linéaire afin de situer les évènements les uns par rapport aux autres. Si bien qu'il en sait finalement toujours un peu moins que les personnages de l'histoire !

Si j'admire la virtuosité incontestable de l'auteur et son habileté à exploiter les codes du thriller, je regrette cependant qu'elles jouent sur d'aussi grosses ficelles pour entretenir le suspense. Ce déploiement technique m'a semblé tourner à vide et n'est pas parvenu, pour moi, à rendre crédibles situations et personnages. Certes je ne me suis pas ennuyée pendant cette lecture. Mais j'ai souvent eu l'impression d'assister à une partie de Cluedo très élaborée ! Tout cela m'a paru manquer de vraisemblance, de profondeur, de consistance, de quelque chose qui finalement ressemble à une âme.

C'était mon premier Thilliez.... et je crois que ce sera le dernier avant longtemps. Il aura fallu que j'arrive au 2/3 du livres pour me dire que l'histoire pouvait peut-être être intéressante, et aux 30 dernières pages pour enfin trouver le fameux page-turner vanté par d'autres lecteurs.

Le mélange des chapitres et le mixte rêve-réalité, c'était un peu trop pour moi. Mais je dois avouer que ces deux éléments sont les seuls qui soient remarquables dans ce roman. Sans eux, je pense que mon ennui lors de cette lecture aurait été terrible.
Parce que si je réfléchi à l'histoire dans son ordre chronologique, alors je me dit qu'elle ne présente aucun intérêt.

Et enfin la cerise sur le gâteau : le renvoi vers un site internet pour lire un chapitre manquant à l'édition papier ou connaitre l'ordre chronologique des chapitres.... euh... Je n'irai pas....
Et surtout ça me fait penser que ce roman est "jetable".... je doute que ce site existe toujours dans 10 ans.

C'est peut être la lecture idéal les pieds en éventail, sur une plage, bercé par le bruit des vagues... Mais nous sommes en novembre, et les température sont un peu frisquettes. Et surtout je ne suis pas du tout adepte "des pieds en éventail sur une plage"

Nouveau roman de Franck Thilliez aussitôt publié, aussitôt acheté ! D'habitude, je m'intéresse très peu à ses dernière parutions, privilégiant au contraire ses tous premiers romans. Mais celui-ci me plaisait particulièrement, touchant à la mémoire et à la distinction parfois fine entre la réalité et le rêve. Malheureusement, je n'ai pas réussi à m'immerger entièrement. Je n‘ai pas reconnu la plume de Thilliez et n'ai pas été happée par l'intrigue. J'ai été donc incroyablement déçue.

L'histoire ne suit pas le modèle classique temporel. le lecteur va découvrir l'histoire d'Abigaël, psychologue et consultante pour la gendarmerie, mais aussi narcoleptique, qui va s'alterner entre deux moments cruciaux, entre décembre 2014 et juin 2015. Les chapitres ne se suivent pas, on est emportés dans différents moments de l'intrigue que l'auteur nous offre dans un ordre bien particulier qui apporte pas mal de suspense et une envie de continuer cette lecture afin de découvrir les secrets d'Abigaël et des personnes qui l'entourent. Car la psychologue va devoir faire face à la mort de proches mais aussi à cette enquête interminable sur la disparition de quatre enfants, enlevés par Freddy, kidnappeur en série, qui semble s'intéresser de trop près à Abigaël. Tout en essayant d'aller de l'avant, elle va devoir aider les gendarmes à retrouver Alice, Victor, Arthur et Cendrillon. Mais son instabilité mentale va de plus en plus la faire chavirer entre rêve et réalité, ne réussissant pas toujours à se raccrocher au monde réel.

Ce qui m'a gêné dès le début de ma lecture, c'est l'appréhension d'avoir déjà découvert le fin mot de l'histoire, ou en tout cas de l'une des deux intrigues. Ça m'énervait un peu de continuer tout en étant presque sûre de savoir ce qui allait se passer et de ne pas être surprise. Au final, je l'ai été à moitié, ne me manquant au final que la cause qui a tout déclenché. Et pour ce qui est de l'identité de Cendrillon, je n'ai eu aucune surprise non plus. L'intrigue regorge, comme à la bonne habitude de l'auteur, de beaucoup d'imagination, particulièrement pour ce qui est du mode opératoire de Freddy, les épouvantails et la façon dont il séquestre les enfants. Mais ça n'aura pas suffi à me faire adorer ce thriller. Contrairement à la plupart de ses autres livres auxquels j'accrochais immédiatement grâce à une amorce imposante et bien travaillée, ici j'ai trouvé le début poussif, lent et un peu trop explicatif à certains moments. le fait de n'avoir eu aucune empathie pour les personnages, que ce soit Abigaël ou les enfants disparus, n'a évidemment pas aidé.

Mais, comme je l'ai dit plus haut, je n'ai pas retrouvé l'écriture de Franck Thilliez. Où est ce début qui envoie et qui nous oblige à rester accrocher au livre jusqu'à la fin ? Où est le grand travail de documentation que j'ai toujours apprécié et mis dans les points forts dans ses autres romans ? Je n'ai trouvé rien de tout ça, ce qui a fait que j'ai été très déçue. On ressent évidemment le travail de recherche sur le sommeil, la mémoire, la narcolepsie, mais il n'est pas aussi poussé que pour ses autres livres à mon goût. Je n'ai pas été non plus happé par le récit. Je m'attendais à du suspense sans relâche, à des frissons, mais ça n'a pas été le cas pour moi. Je commence peut-être à trop m'habituer à cet auteur, ou alors ce livre-ci est vraiment beaucoup moins bon que ses premiers comme Train d'enfer pour ange rouge ou La mémoire fantôme. Par contre, une interrogation restera apparemment sans réponse : est-ce que cette chanson a une réelle importance dans l'intrigue ? Si vous voulez comprendre de quoi je parle, malgré cet avis défavorable, tentez votre chance et découvrez ce roman.
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